Dans le monde des bloggeurs, des vidéastes et des adeptes publics du cru, la concurrence est féroce.
Manger cru, vivre cru, crudi vegan, crudi-vore, etc, les dénominations sont nombreuses et rivalisent de spontanéité et d'originalité.
Les auteurs de ces choses à lire ou à voir ont eux aussi des personnalités bien affirmées.
Personnellement j'ai découvert ce mode de vie (vous le savez déjà) via Thierry Casasnovas créateur du site "vivrecru.org" qui reste pour moi une référence et même plus.
Je dirai qu'il sait répondre à mes questionnements au moment où j'en ai besoin par de nouvelles vidéos. Super!
Ensuite, j'ai découvert aussi une fille sympa et belle comme tout, pleine de vie et de couleur, généreuse qui s'appelle Kristina et auteur du blog "fullyraw kristina".
Cela fait maintenant 9 ans qu'elle mange cru, elle a su développer à Houston (Texas) un marché bio de paniers de fruits et légumes pour les adeptes qui font rêver! Et aide au développement parallèlement des producteurs de produits de beauté bio, des créateurs de bijoux, etc. Elle semble très active, toujours souriante, incroyablement impliquée dans les jardins bio producteurs et dans la transmission de ce qu'elle aime, je la crois honnête. Ses vidéos sont hautes en couleurs, grâce à elle j'ai fait des recettes géniales (nice cream ou gâteau de fraises) et on révise son accent américain!
Avouez que ça fait envie!
Pour bien finir sa présentation, elle a aussi un diplôme de kinésiologie...
Les sites foisonnent, on va vers les personnes qui nous sont agréables, sympathiques, qui ne disent pas trop de conneries, personnellement j'évite les sites aux vidéos longues et ennuyeuses, monomaniaques et affublées d'une voix monotone.
Pourtant, bien qu'ils soient tous d'accord sur le fait qu'adopter ce mode de nourriture produit des effets sains et paisibles sur l'organisme, que l'énergie devient douce et que l'on s'ouvre naturellement au monde alentour (gens et nature), il y a toujours quelques numéros qui continuent de montrer leur crocs pour dénoncer telle pratique abusive ou pour dénigrer les discours d'un(e) autre. Et on est bien loin du tempérament non-violent et tranquille du crudivore moyen.
En cela, je crois que les critiqueurs, les dénonciateurs, les virulents n'ont pas su évoluer avec leur mode de vie. ils restent dans le moule ancien où l'orateur-gourou parle et la foule l'écoute.
Désolée les filles-les gars mais c'est fini tout ça!
Non seulement ce n'est plus à la mode d'être le prédicateur-gourou-ultra-sûr-de-lui-unique-à-donner-ses conseils et ses ordres mais LAISSEZ FAIRE, LÂCHEZ PRISE !! Laissez d'autres personnes donner les mêmes conseils que vous, laissez-les être comme elles sont, laissez-les être belles ou maigres, vieilles ou jeunes et ne voyez qu'une seule chose : il est URGENT de sensibiliser le plus grand nombre de personnes au manger cru, au manger bio, au retour à la nature, au contact avec son environnement, aux jardiniers, aux permaculteurs, aux ramasseurs de plantes. Il est URGENT de montrer au plus grand nombre qu'il est temps de tourner le dos à la consommation, aux idées reçues, aux dogmes des produits laitiers et des protéines, à la pensée unique.
URGENT de voir qu'il y a du POSSIBLE derrière l'impossible.
Le net contient toutes les informations dont on a besoin. Il est tout à fait possible de se faire une idée d'une personne en lisant les commentaires. On ne perd pas de temps à regarder quelques vidéos afin d'affiner son choix. Et les critiqueurs ont cela en commun qu'ils attaquent souvent personnellement et qu'à part cela, ils ne disent rien de bien nouveau ni de sensé...
Voilà ce que j'ai à dire à celles et ceux qui critiquent bêtement et gratuitement les deux auteurs que j'ai cité plus haut, entre autres, car ils ont l'avantage d'être réputés (jalousie...) et que leur simplicité doit toucher quelque chose de fragile, de sensible chez ceux qui les rejettent.
Oublions les querelles inutiles, laissons derrière nous la fierté et l'orgueil et regardons ENSEMBLE vers cet à venir immédiat qui nous promet, à nous et à nos enfants, de beaux jours.
On s'y met tout de suite !
le blog d'une fille sportive qui réagit sur l'actualité, le quotidien avec humour et bon sens!
samedi 5 juillet 2014
FATALEMENT...
Au début du mondial de foot se déroulant en ce moment au Brésil, je n'étais pas fan de l'équipe de France, la trouvant mollassonne et manquant de caractère.
Puis au fil des matchs, j'ai mordu au jeu car cette équipe s'est complètement révélée au centre même de la compétition, un véritable esprit s'est emparé d'elle et les joueurs nous ont offert de très beaux matchs.
Je suis opportuniste, je l'avoue et quand je vois l'équipe de France -de quelque sport que ce soit - réussir, je deviens fan.
J'étais triste hier soir quand les bleus se sont inclinés devant les allemands 1 à 0. Ces derniers nous ont assommé à la 13 ème minute et ça a été rageant de voir que les français n'ont jamais pu concrétiser, malgré un beau jeu et des athlètes généreux. Difficile en effet de percer le rempart du gardien allemand, une vraie pépite de talent celui-là! Lors du dernier tir de Benzema, il lui a fallu juste lever une main pour arrêter tranquillement le ballon. Il a une vision du jeu extrêmement intelligente, fantastique, digne des grands gardiens.
Dommage pour les bleus mais il faut se rassurer en se disant qu'ils ont certainement perdu contre les futurs champions du monde... Au moment où le match a commencé hier, je pensai à cet institut de statistique en début de mondial donnant l'Allemagne vainqueur... Cette pensée est venue brouiller mon élan pour mon équipe et de ce fait, amenuiser leurs chances de marquer.
Et ce n'est rien à comparer des discours défaitistes des journalistes ressassant sans cesse les derniers matchs perdants contre cet adversaire. Avec tant de pessimisme, impossible de trouver un élan spirituel positif et constructif à notre équipe nationale. Pour preuve, leurs tirs ont tous été sans puissance, de travers, détournés par un dos, un genou, manquant franchement de portée directe, comme si "on" avait voulu gagner sans oser y croire.
Croyons-y de tout notre coeur la prochaine fois, dans 4 ans!
Puis au fil des matchs, j'ai mordu au jeu car cette équipe s'est complètement révélée au centre même de la compétition, un véritable esprit s'est emparé d'elle et les joueurs nous ont offert de très beaux matchs.
Je suis opportuniste, je l'avoue et quand je vois l'équipe de France -de quelque sport que ce soit - réussir, je deviens fan.
J'étais triste hier soir quand les bleus se sont inclinés devant les allemands 1 à 0. Ces derniers nous ont assommé à la 13 ème minute et ça a été rageant de voir que les français n'ont jamais pu concrétiser, malgré un beau jeu et des athlètes généreux. Difficile en effet de percer le rempart du gardien allemand, une vraie pépite de talent celui-là! Lors du dernier tir de Benzema, il lui a fallu juste lever une main pour arrêter tranquillement le ballon. Il a une vision du jeu extrêmement intelligente, fantastique, digne des grands gardiens.
Dommage pour les bleus mais il faut se rassurer en se disant qu'ils ont certainement perdu contre les futurs champions du monde... Au moment où le match a commencé hier, je pensai à cet institut de statistique en début de mondial donnant l'Allemagne vainqueur... Cette pensée est venue brouiller mon élan pour mon équipe et de ce fait, amenuiser leurs chances de marquer.
Et ce n'est rien à comparer des discours défaitistes des journalistes ressassant sans cesse les derniers matchs perdants contre cet adversaire. Avec tant de pessimisme, impossible de trouver un élan spirituel positif et constructif à notre équipe nationale. Pour preuve, leurs tirs ont tous été sans puissance, de travers, détournés par un dos, un genou, manquant franchement de portée directe, comme si "on" avait voulu gagner sans oser y croire.
Croyons-y de tout notre coeur la prochaine fois, dans 4 ans!
FÊTE DE LA MUSIQUE
L'an dernier, 21 juin, j'étais avec ma soeur au stade de France pour voir MUSE en concert, inoubliable!
Ça donne envie de faire la même chose qu'eux, chanter, rocker sur scène.
Cette année, j'étais à la maison et j'ai dit oui pour être à la fête de la musique.
Je n'ai pas tenu ma parole de chanter avec une guitare -paresse, quand tu nous tiens...- mais j'ai tenu cette fois à ne pas être seule sur scène.
Je n'avais pas envie d'un énième tour de chant mais plutôt d'avoir quelqu'un à mes côtés pour s'éclater à deux.
Alors j'ai demandé à ma nièce de venir et on a improvisé un numéro imitant "the voice" où elle a joué la juré et moi la candidate.
C'était sympa, elle était pétrie de trac mais on s'est bien amusées!
J'ai commencé avec une chanson de MUSE évidemment a capella, "follow me";
Puis j'ai voulu enchaîner sur le reste mais le CD n'était pas à la norme de la platine du DJ. Donc il a fallu aller en urgence chercher en courant, pieds nus dans la rue pour aller plus vite, l'ordinateur de Leyla et nous avons pu continuer!
Avec une ancienne chanson de David BOWIE "moonage daydream" de ses grandes années psychédéliques.
Une chanson de MADONNA "like it or not" où les paroles disent la fierté d'être qui l'on est et que c'est comme ça! Je chante plutôt des chansons qui me ressemblent voyez-vous!
Et la dernière de MUSE "panic station" où j'ai esquissé quelques pas de danse en chantant, ce qui est un exercice très difficile!
On a terminé en dansant ensemble sur "move like Jagger" de MARROON 5 et nous sommes sorties de scène à regret!
La scène est un endroit où j'adore être, les premiers pas sont difficiles, les jambes flageolent, il faut se jeter dans le vide mais on apprend à voler très vite et ça devient enivrant.
Rendez-vous l'an prochain!
Ça donne envie de faire la même chose qu'eux, chanter, rocker sur scène.
Cette année, j'étais à la maison et j'ai dit oui pour être à la fête de la musique.
Je n'ai pas tenu ma parole de chanter avec une guitare -paresse, quand tu nous tiens...- mais j'ai tenu cette fois à ne pas être seule sur scène.
Je n'avais pas envie d'un énième tour de chant mais plutôt d'avoir quelqu'un à mes côtés pour s'éclater à deux.
Alors j'ai demandé à ma nièce de venir et on a improvisé un numéro imitant "the voice" où elle a joué la juré et moi la candidate.
C'était sympa, elle était pétrie de trac mais on s'est bien amusées!
J'ai commencé avec une chanson de MUSE évidemment a capella, "follow me";
Puis j'ai voulu enchaîner sur le reste mais le CD n'était pas à la norme de la platine du DJ. Donc il a fallu aller en urgence chercher en courant, pieds nus dans la rue pour aller plus vite, l'ordinateur de Leyla et nous avons pu continuer!
Avec une ancienne chanson de David BOWIE "moonage daydream" de ses grandes années psychédéliques.
Une chanson de MADONNA "like it or not" où les paroles disent la fierté d'être qui l'on est et que c'est comme ça! Je chante plutôt des chansons qui me ressemblent voyez-vous!
Et la dernière de MUSE "panic station" où j'ai esquissé quelques pas de danse en chantant, ce qui est un exercice très difficile!
On a terminé en dansant ensemble sur "move like Jagger" de MARROON 5 et nous sommes sorties de scène à regret!
La scène est un endroit où j'adore être, les premiers pas sont difficiles, les jambes flageolent, il faut se jeter dans le vide mais on apprend à voler très vite et ça devient enivrant.
Rendez-vous l'an prochain!
lundi 16 juin 2014
LE CRU, PAS SI FACILE...
Hello à tous!
En cette belle journée de juin où les tilleuls commencent (à 800m d'altitude) à exhaler leur parfum capiteux, je déguste ma salade verte avec sauce mixée courgette-oignons frais-jus de citron. Je finirai mon repas par une dizaine de figues sèches. Au goûter je ferai un smoothie bananes-gingembre frais-poires et ce soir, des cerises.
Quel bonheur quand mon frigo contient quelques denrées fraîches! C'est la fin du mois, difficile et grâce à une petite rentrée d'argent surprise, j'ai pu faire quelques réserves pour cette semaine. Et rien ne me rend plus heureuse que de sentir ces parfums frais de fruits, ces couleurs vives et de satisfaire mes papilles avec le cru!
Pourtant, tout n'est pas aussi facile!
J'ai envie de faire un petit récapitulatif de mon aventure dans le cru car cela peut servir à quelques lecteurs-trices.
J'ai commencé le 4 janvier. Je suis passée du régime "fête de fin d'année" au régime "cru" d'un coup. Je suis comme ça, c'est tout ou rien. Je n'aurai pas pu me convertir petit à petit car d'une part, je n'avais pas toutes les infos et d'autre part, j'avais encore mes addictions au sucre!
Pourquoi? Dans mon évolution, j'avais besoin de nourrir mon esprit certes, mais également de MIEUX nourrir mon corps qui n'était plus en adéquation avec ce que je pensais, ce que je devenais. Je me cachais derrière un corps aux kilos en trop, derrière des boulimies de nourriture qui ne me rendaient pas du tout heureuse et dont les conséquences me pourrissaient la vie: culpabilité, punition...
En optant pour le cru, j'étais (et je suis encore) certaine d'être dans le vrai, dans MON vrai, MA vérité. Durant les deux premiers mois, je suis passée par des épisodes d'élimination divers et variés (sécheresse de la peau, sueurs, frissons de froid, boutons de fièvre, rhume) et j'apprenais en avançant dans cette voie merveilleuse, malgré tout. Grâce notamment aux vidéos de Thierry Casanovas et d'autres bloggeurs (crudivegan).
Puis, parce que je n'avais pas toujours mon compte de calories journalières, je me suis retrouvée à avoir des envies de chips (très fortes!), de cacahuètes, de chocolat, gâteaux maison. Je les assouvissais puis je "payais" la note: gonflement, problèmes gastriques. Mais chez moi, ces écarts se sont cristallisés sur les articulations. D'abord les genoux; je n'arrivais plus à m'accroupir sans poser la main par terre, j'avais des bosses molles sur le côté externe des genoux. J'en ai conclu que c'étaient des amas de graisse ou de déchets qui n'arrivaient pas à s'évacuer par les voies naturelles.
Ensuite, après un mariage où je me suis bien fait plaisir avec des friandises délicieuses, mes poignets ont gonflé et j'ai perdu de la mobilité. Mes doigts et mes jambes gonflent aussi pendant les dernières grandes chaleurs.
A l'occasion d'une visite pour donner mon sang, le docteur n'a pas pu m'accepter car ma tension était trop basse: 9.3. Signe que mes surrénales sont épuisées et que mon coeur et ma veine cave paresseuse n'aident pas le débit sanguin à ramener les flux vers le haut du corps, notamment par fortes chaleurs.
Alors d'un point de vue médical, je peux être en mauvaise santé mais d'un point de vue naturaliste, j'estime être en bonne santé, en pleine période de détoxification et le problème vient de l'élimination qui se fait mal, à cause de mes reins.
Ça se dénoue avec des tisanes, des massages, des cataplasmes d'huile de ricin sur les reins avec une bouillotte, les mélanges de plantes "ABC de la Nature" et une hygiène de vie nickel. Je crois que j'ai bien compris que pour ne plus susciter les envies de sel-chips-sucre, mon compte calorique doit aussi être suffisamment haut (2000 cal) en respectant autant que possible le ratio 80/10/10. (Voir le site "cron-o-meter)Et oublier la bière, le pain et la confiture!
Ces petits malheurs ne sont pas très graves. Inconfortables, oui, mais il suffit de les comprendre pour mieux les vivre.
Ça se dénoue également avec la méditation et le nettoyage énergétique.
Donc, pas de panique! Je sais où j'en suis, le mode de vie crudivore n'est pas de tout repos.
Je conseillerai à celles et ceux qui voudraient s'y mettre et ce, d'autant plus qu'ils viennent d'un régime omnivore très axé sur les viandes et les fromages, d'y aller progressivement avec des phases de transition. Par ex: adopter un repas par jour cru, supprimer les laitages et les viandes aussi vite que possible, privilégier les aliments cuits sans gluten et s'écouter! Ecouter son corps, son ressenti, ses sensations, se faire confiance et toujours pouvoir COMPRENDRE comment fonctionne cette merveilleuse machine qu'est le corps humain. La physiologie est la mécanique de notre corps et il est indispensable de s'y intéresser. C'est le meilleur moyen d'allier corps et esprit.
Enfin, ouvrez votre esprit à ce que vous pensez être "impossible", "ennuyeux". Nous sommes des milliers à manger cru et à nous bien porter, à déserter les cabinets médicaux, les pharmacies, les produits gras, trop salés, trop sucrés et nous aussi, nous avons fait nôtre cette devise: "rien n'est impossible, essayez!"
J'ajouterai enfin que la bonne humeur et l'équilibre, l'énergie sereine et la joie sont dans notre quotidien.
Je finis par une recette géniale et super bonne! Bon courage à tous dans votre propre aventure!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEnceQ8NVBsGlhU3T_G6rDRHtPIR8LSVqRPqzN15mMLzwOdmuUi7M_KgaTTt7clxBxAFThSAu1GHoqqsmqBwhWmpbToDTohNdi4JtAFhwPgHlxyvbmMq-rH9CLLQJWN-ok9uxy1_jvC3s/s320/images+(1).jpg)
*Petite recette facile!
NICE CREAM ! (inspirée du site "Fully Raw Kristina" que je vous conseille vivement de visiter, un must!)
Mettez au congélateur des morceaux de bananes coupés (2 à 4 bananes) et laissez-les une petite heure. Pas plus, sinon ils seront trop durs.
Ensuite, au fond de votre blender, versez 2 oranges ou autres fruits mous et juteux. Ajoutez les bananes dures dessus, une bonne pincée de cannelle, un doigt de vanille liquide et mixez. L'appareil va avoir du mal mais aidez-le avec la spatule. Au final, disposez dans des coupelles et décorez avec des fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles, selon votre envie) et DEGUSTEZ !!
C'est tellement booooonnn!!!
Vous pouvez faire ça avec des fraises congelées ou des mangues etc. Inventez!
En cette belle journée de juin où les tilleuls commencent (à 800m d'altitude) à exhaler leur parfum capiteux, je déguste ma salade verte avec sauce mixée courgette-oignons frais-jus de citron. Je finirai mon repas par une dizaine de figues sèches. Au goûter je ferai un smoothie bananes-gingembre frais-poires et ce soir, des cerises.
Quel bonheur quand mon frigo contient quelques denrées fraîches! C'est la fin du mois, difficile et grâce à une petite rentrée d'argent surprise, j'ai pu faire quelques réserves pour cette semaine. Et rien ne me rend plus heureuse que de sentir ces parfums frais de fruits, ces couleurs vives et de satisfaire mes papilles avec le cru!
Pourtant, tout n'est pas aussi facile!
J'ai envie de faire un petit récapitulatif de mon aventure dans le cru car cela peut servir à quelques lecteurs-trices.
J'ai commencé le 4 janvier. Je suis passée du régime "fête de fin d'année" au régime "cru" d'un coup. Je suis comme ça, c'est tout ou rien. Je n'aurai pas pu me convertir petit à petit car d'une part, je n'avais pas toutes les infos et d'autre part, j'avais encore mes addictions au sucre!
Pourquoi? Dans mon évolution, j'avais besoin de nourrir mon esprit certes, mais également de MIEUX nourrir mon corps qui n'était plus en adéquation avec ce que je pensais, ce que je devenais. Je me cachais derrière un corps aux kilos en trop, derrière des boulimies de nourriture qui ne me rendaient pas du tout heureuse et dont les conséquences me pourrissaient la vie: culpabilité, punition...
En optant pour le cru, j'étais (et je suis encore) certaine d'être dans le vrai, dans MON vrai, MA vérité. Durant les deux premiers mois, je suis passée par des épisodes d'élimination divers et variés (sécheresse de la peau, sueurs, frissons de froid, boutons de fièvre, rhume) et j'apprenais en avançant dans cette voie merveilleuse, malgré tout. Grâce notamment aux vidéos de Thierry Casanovas et d'autres bloggeurs (crudivegan).
Puis, parce que je n'avais pas toujours mon compte de calories journalières, je me suis retrouvée à avoir des envies de chips (très fortes!), de cacahuètes, de chocolat, gâteaux maison. Je les assouvissais puis je "payais" la note: gonflement, problèmes gastriques. Mais chez moi, ces écarts se sont cristallisés sur les articulations. D'abord les genoux; je n'arrivais plus à m'accroupir sans poser la main par terre, j'avais des bosses molles sur le côté externe des genoux. J'en ai conclu que c'étaient des amas de graisse ou de déchets qui n'arrivaient pas à s'évacuer par les voies naturelles.
Ensuite, après un mariage où je me suis bien fait plaisir avec des friandises délicieuses, mes poignets ont gonflé et j'ai perdu de la mobilité. Mes doigts et mes jambes gonflent aussi pendant les dernières grandes chaleurs.
A l'occasion d'une visite pour donner mon sang, le docteur n'a pas pu m'accepter car ma tension était trop basse: 9.3. Signe que mes surrénales sont épuisées et que mon coeur et ma veine cave paresseuse n'aident pas le débit sanguin à ramener les flux vers le haut du corps, notamment par fortes chaleurs.
Alors d'un point de vue médical, je peux être en mauvaise santé mais d'un point de vue naturaliste, j'estime être en bonne santé, en pleine période de détoxification et le problème vient de l'élimination qui se fait mal, à cause de mes reins.
Ça se dénoue avec des tisanes, des massages, des cataplasmes d'huile de ricin sur les reins avec une bouillotte, les mélanges de plantes "ABC de la Nature" et une hygiène de vie nickel. Je crois que j'ai bien compris que pour ne plus susciter les envies de sel-chips-sucre, mon compte calorique doit aussi être suffisamment haut (2000 cal) en respectant autant que possible le ratio 80/10/10. (Voir le site "cron-o-meter)Et oublier la bière, le pain et la confiture!
Ces petits malheurs ne sont pas très graves. Inconfortables, oui, mais il suffit de les comprendre pour mieux les vivre.
Ça se dénoue également avec la méditation et le nettoyage énergétique.
Donc, pas de panique! Je sais où j'en suis, le mode de vie crudivore n'est pas de tout repos.
Je conseillerai à celles et ceux qui voudraient s'y mettre et ce, d'autant plus qu'ils viennent d'un régime omnivore très axé sur les viandes et les fromages, d'y aller progressivement avec des phases de transition. Par ex: adopter un repas par jour cru, supprimer les laitages et les viandes aussi vite que possible, privilégier les aliments cuits sans gluten et s'écouter! Ecouter son corps, son ressenti, ses sensations, se faire confiance et toujours pouvoir COMPRENDRE comment fonctionne cette merveilleuse machine qu'est le corps humain. La physiologie est la mécanique de notre corps et il est indispensable de s'y intéresser. C'est le meilleur moyen d'allier corps et esprit.
Enfin, ouvrez votre esprit à ce que vous pensez être "impossible", "ennuyeux". Nous sommes des milliers à manger cru et à nous bien porter, à déserter les cabinets médicaux, les pharmacies, les produits gras, trop salés, trop sucrés et nous aussi, nous avons fait nôtre cette devise: "rien n'est impossible, essayez!"
J'ajouterai enfin que la bonne humeur et l'équilibre, l'énergie sereine et la joie sont dans notre quotidien.
Je finis par une recette géniale et super bonne! Bon courage à tous dans votre propre aventure!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEnceQ8NVBsGlhU3T_G6rDRHtPIR8LSVqRPqzN15mMLzwOdmuUi7M_KgaTTt7clxBxAFThSAu1GHoqqsmqBwhWmpbToDTohNdi4JtAFhwPgHlxyvbmMq-rH9CLLQJWN-ok9uxy1_jvC3s/s320/images+(1).jpg)
*Petite recette facile!
NICE CREAM ! (inspirée du site "Fully Raw Kristina" que je vous conseille vivement de visiter, un must!)
Mettez au congélateur des morceaux de bananes coupés (2 à 4 bananes) et laissez-les une petite heure. Pas plus, sinon ils seront trop durs.
Ensuite, au fond de votre blender, versez 2 oranges ou autres fruits mous et juteux. Ajoutez les bananes dures dessus, une bonne pincée de cannelle, un doigt de vanille liquide et mixez. L'appareil va avoir du mal mais aidez-le avec la spatule. Au final, disposez dans des coupelles et décorez avec des fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles, selon votre envie) et DEGUSTEZ !!
C'est tellement booooonnn!!!
Vous pouvez faire ça avec des fraises congelées ou des mangues etc. Inventez!
mercredi 11 juin 2014
ET APRES?
Très bon documentaire hier soir sur Arte (comme toujours d'ailleurs!) sur les répercussions du sport de haut-niveau sur la santé. Des sportifs ont témoigné et ont, entre autre, accepté de dire que oui, ils étaient accro à l'adrénaline au moment du départ, à la fièvre de la victoire, à la légèreté de se sentir au dessus de tout et de tous après avoir gagné. Je confirme.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4JB7IXups6cr31pDT8-__1eVc0t1odUIQQmdQBJuJXPkXrgFJw7JwHqeJLHNLKe-dM-kxux_Diw8lw98A6h8Q9Hc52zVj1jRrfMgYCVuS0Kdz7XxJkM0u-T88A8gyOeofwWHheUIZWts/s320/th.jpg)
Mais contrairement à Laurent Brochard toujours perché sur un vélo en compétition à 45 ans, j'ai définitivement tourné la page des dossards et de la course contre la montre. Et j'avais envie de dire à ce brave garçon: "hé! y a une vie après la compèt! Et même une vie sans compèt!" Encore faut-il vouloir la voir.
Mais je compatis au cas de Laurent Brochard, évincé de sa carrière par les scandales du dopage, ce n'est pas lui qui a choisi d'arrêter et cela change tout! Je ne compatis pas à ses problèmes de dopage de l'époque mais il devrait prendre conscience qu'en ayant du mal à trouver une porte de sortie, en traînant encore ses guêtres dans le milieu du vélo, il se pose en victime, il cherche dans le regard et les propos des gens croisés sur ces lieux la reconnaissance qui lui manque. il a du travail à faire sur lui-même pour pouvoir avancer car pour le moment, même s'il est resté un bon rouleur, il n'avance pas d'un caramel et pédale dans la semoule, à la recherche de son évolution... (ça y est, je les ai toutes faites, les blagues!)
Sinon, j'ai partagé les sensations évoquées par ces retraités sportif, la réalité d'un sportif en activité au quotidien: fatigue, douleurs, tant mentales que physiques. Je me souviens que dans les périodes estivales et de préparations jusqu'avant d'aborder les compétitions en hiver, j'étais tout le temps fatiguée. Mal aux jambes, aux bras, aux abdos, fatigue généralisée. C'était un calvaire de faire du shopping, une heure ou deux debout et la sensation de faiblesse qui m'envahissait, le besoin de s'asseoir ou de dormir. Idem pour aller aider ma mère au jardin, impossible plus de 30min. Je me souviens bien des jours de forme car il n'y en avait pas souvent! Sans compter la fatigue mentale, les remises en question à propos du tir, de la justesse du travail effectué, les claques prises sur certains chronos d'entrainement et avancer encore malgré tout, avec la motivation, le leitmotiv (J.O, mondiaux) qui me poussait vers l'avant et me faisait endurer le travail et la fatigue.
Quand j'ai eu ma fille et que j'ai repris l'entrainement 3 mois après sa naissance, il y a eu de nombreux moments où je n'avais pas la force de m'occuper d'elle. Mais comme pour l'entrainement, on y va. Quand j'ai eu mon garçon après ma carrière, ça a changé ma façon de voir les choses, j'étais moins fatiguée et j'ai eu plus l'impression de faire ce qu'il fallait.
Je reconnais aussi que les objectifs m'ont poussée à repousser mes limites; on accepte (presque) n'importe quoi pour les atteindre. Ce qui fait la différence, ce sont les valeurs que l'on tient de son éducation et qui vont nous aider à garder la tête sur les épaules et à ne pas répondre aux sirènes discordantes du désir. L'entourage du sportif est aussi primordial pour lui assurer une vie équilibrée.
Car là est le problème: un sportif de haut-niveau (non dopé) est à la limite de ses limites et donc au bord de la rupture de l'homéostasie.
Aujourd'hui, je me pose des questions face à mes jeunes sportifs: que puis-je leur imposer en charge de travail? Jusqu'où puis-je aller? Par quels moyens vais-je les motiver? Quel est l'utilité de la compétition? Et après?
Et après leur modeste carrière de sportif, qu'arrive t-il? Ayant moi-même réussi ma reconversion, je peux me permettre de leur donner quelques conseils: si le sport de haut-niveau a une utilité, ce sera dans leur approche de la vie. Continuer à savoir se remettre en question, garder les rituels assurant une hygiène de vie saine et savoir compter sur le groupe, l'équipe.
Pour un retraité sportif de renom, l'essentiel est de trouver une occupation, un boulot, un loisir, une mission capable de l'occuper et de l'aider à continuer dans son évolution. Je m'étais lancée dans le diplôme de Kinésiologie, fière de réussir un diplôme non sportif et sans cela, j'aurais déprimé...
Pas facile la retraite, de n'importe qui d'ailleurs! Un ami m'avait dit que pendant quelques années, je ne pourrai pas m'empêcher de faire du sport "comme avant" et qu'un jour, je me prendrai à penser :"tiens, j'y vais tranquille maintenant, c'est chouette aussi!" Mais par fierté, je m'étais dit que ça ne m'arriverait pas. Et bien, si!
Et c'est chouette d'y aller tranquille, de lâcher prise à tel point que je souffre quand je dois aller courir avec mes jeunes qui eux, ne font pas semblant!
Profitons du moment présent !
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4JB7IXups6cr31pDT8-__1eVc0t1odUIQQmdQBJuJXPkXrgFJw7JwHqeJLHNLKe-dM-kxux_Diw8lw98A6h8Q9Hc52zVj1jRrfMgYCVuS0Kdz7XxJkM0u-T88A8gyOeofwWHheUIZWts/s320/th.jpg)
Mais contrairement à Laurent Brochard toujours perché sur un vélo en compétition à 45 ans, j'ai définitivement tourné la page des dossards et de la course contre la montre. Et j'avais envie de dire à ce brave garçon: "hé! y a une vie après la compèt! Et même une vie sans compèt!" Encore faut-il vouloir la voir.
Mais je compatis au cas de Laurent Brochard, évincé de sa carrière par les scandales du dopage, ce n'est pas lui qui a choisi d'arrêter et cela change tout! Je ne compatis pas à ses problèmes de dopage de l'époque mais il devrait prendre conscience qu'en ayant du mal à trouver une porte de sortie, en traînant encore ses guêtres dans le milieu du vélo, il se pose en victime, il cherche dans le regard et les propos des gens croisés sur ces lieux la reconnaissance qui lui manque. il a du travail à faire sur lui-même pour pouvoir avancer car pour le moment, même s'il est resté un bon rouleur, il n'avance pas d'un caramel et pédale dans la semoule, à la recherche de son évolution... (ça y est, je les ai toutes faites, les blagues!)
Sinon, j'ai partagé les sensations évoquées par ces retraités sportif, la réalité d'un sportif en activité au quotidien: fatigue, douleurs, tant mentales que physiques. Je me souviens que dans les périodes estivales et de préparations jusqu'avant d'aborder les compétitions en hiver, j'étais tout le temps fatiguée. Mal aux jambes, aux bras, aux abdos, fatigue généralisée. C'était un calvaire de faire du shopping, une heure ou deux debout et la sensation de faiblesse qui m'envahissait, le besoin de s'asseoir ou de dormir. Idem pour aller aider ma mère au jardin, impossible plus de 30min. Je me souviens bien des jours de forme car il n'y en avait pas souvent! Sans compter la fatigue mentale, les remises en question à propos du tir, de la justesse du travail effectué, les claques prises sur certains chronos d'entrainement et avancer encore malgré tout, avec la motivation, le leitmotiv (J.O, mondiaux) qui me poussait vers l'avant et me faisait endurer le travail et la fatigue.
Quand j'ai eu ma fille et que j'ai repris l'entrainement 3 mois après sa naissance, il y a eu de nombreux moments où je n'avais pas la force de m'occuper d'elle. Mais comme pour l'entrainement, on y va. Quand j'ai eu mon garçon après ma carrière, ça a changé ma façon de voir les choses, j'étais moins fatiguée et j'ai eu plus l'impression de faire ce qu'il fallait.
Je reconnais aussi que les objectifs m'ont poussée à repousser mes limites; on accepte (presque) n'importe quoi pour les atteindre. Ce qui fait la différence, ce sont les valeurs que l'on tient de son éducation et qui vont nous aider à garder la tête sur les épaules et à ne pas répondre aux sirènes discordantes du désir. L'entourage du sportif est aussi primordial pour lui assurer une vie équilibrée.
Car là est le problème: un sportif de haut-niveau (non dopé) est à la limite de ses limites et donc au bord de la rupture de l'homéostasie.
Aujourd'hui, je me pose des questions face à mes jeunes sportifs: que puis-je leur imposer en charge de travail? Jusqu'où puis-je aller? Par quels moyens vais-je les motiver? Quel est l'utilité de la compétition? Et après?
Et après leur modeste carrière de sportif, qu'arrive t-il? Ayant moi-même réussi ma reconversion, je peux me permettre de leur donner quelques conseils: si le sport de haut-niveau a une utilité, ce sera dans leur approche de la vie. Continuer à savoir se remettre en question, garder les rituels assurant une hygiène de vie saine et savoir compter sur le groupe, l'équipe.
Pour un retraité sportif de renom, l'essentiel est de trouver une occupation, un boulot, un loisir, une mission capable de l'occuper et de l'aider à continuer dans son évolution. Je m'étais lancée dans le diplôme de Kinésiologie, fière de réussir un diplôme non sportif et sans cela, j'aurais déprimé...
Pas facile la retraite, de n'importe qui d'ailleurs! Un ami m'avait dit que pendant quelques années, je ne pourrai pas m'empêcher de faire du sport "comme avant" et qu'un jour, je me prendrai à penser :"tiens, j'y vais tranquille maintenant, c'est chouette aussi!" Mais par fierté, je m'étais dit que ça ne m'arriverait pas. Et bien, si!
Et c'est chouette d'y aller tranquille, de lâcher prise à tel point que je souffre quand je dois aller courir avec mes jeunes qui eux, ne font pas semblant!
Profitons du moment présent !
vendredi 6 juin 2014
COMMEMOR' ACTION !
En ce jour du 6 juin 2014, j'imagine que vous n'avez pas pu ne pas entendre à la télé, sur les radios, une allusion au 70ème anniversaire du débarquement.
Cette année, nous allons les accumuler: 6 juin +70, 11 novembre +100 et j'en oublie. Et c'est volontaire.
Car je dois avouer que cela me chiffonne, voire m'agace toutes ces commémorations.
Prenons cette journée en exemple: on va demander à des vétérans de revivre des moments de cauchemar, on va leur demander de raconter heure par heure ce qui s'est passé. Certains n'ont peut-être jamais évoqué ces moments et je les comprends. D'autres seront heureux de raconter justement pour que cela ne se reproduise plus. Je trouve cela abusif de demander à quelqu'un de répéter un épisode traumatique, de se replonger dans la violence, de se retrouver confronté à l'horreur. Tous ces anciens combattants n'ont pas forcément le recul nécessaire pour en parler de façon détachée. Les télés vont vouloir des larmes à l'antenne et comment ne pas compatir avec ces vieux messieurs que l'émotion submergera?
Mais toute cette débauche de moyens, de reconstitutions, de vieux matériels, de véhicules d'époque sortis de leur poussière, est-ce utile? On prétend faire une commémoration et nos dirigeants ne montreront même pas l'exemple puisqu'ils ne seront pas capable de s'asseoir à la même table de banquet pour cause de fâcherie. A quoi sert une commémoration si nos présidents n'en tirent aucune leçon?
C'est justement là qu'est le problème: je pense qu'à force de ressasser, de commémorer, de se forcer à se souvenir des grands conflits, des horreurs d'il y a 70 ans, 100 ans, on reste branché sur le passé et on s'empêche de tourner définitivement la tête vers l'à venir. Pour les témoignages, il existe des centaines d'excellents livres, films, documentaires qui nous aideront à nous faire une opinion, une idée, pour avoir des réponses à nos questions, il y a encore des vestiges, des objets, des constructions, parfois aussi des témoins vivants.
Ces commémorations existent pour nous faire la leçon, car nous craignons que cela ne se reproduise. Nous craignons... La peur... C'est de la peur dont on devrait se méfier! La meilleure leçon que nous ayons tirée de la seconde guerre mondiale a tout de même été de créer l'Europe! Objectif atteint!
Et puis les gens qui se chargent d'organiser les commémorations ont un côté sélectif que je ne partage pas, ils choisissent les thèmes, les époques, mettent la lumière sur une date et passeront sous silence d'autres dates pour je ne sais quelle hypocrite raison.
Ces événements ont existé, les morts sont morts, les leçons ont été tirées et si aujourd'hui, les partis d'extrême droite ont un regain de vigueur, c'est un sursaut face à la peur. Et se tourner vers le passé c'est avoir peur, c'est être bloqué et c'est la facilité pour raviver des idées d'un autre âge.
Remercions les âmes du passé de ce qu'elles ont fait, regardons notre quotidien et ce que nous pouvons y créer car il y a tant à inventer! Nous savons que nous ne voulons plus la guerre et il n'y aura plus de guerre grâce à notre volonté d'agir ensemble.
Cette année, nous allons les accumuler: 6 juin +70, 11 novembre +100 et j'en oublie. Et c'est volontaire.
Car je dois avouer que cela me chiffonne, voire m'agace toutes ces commémorations.
Prenons cette journée en exemple: on va demander à des vétérans de revivre des moments de cauchemar, on va leur demander de raconter heure par heure ce qui s'est passé. Certains n'ont peut-être jamais évoqué ces moments et je les comprends. D'autres seront heureux de raconter justement pour que cela ne se reproduise plus. Je trouve cela abusif de demander à quelqu'un de répéter un épisode traumatique, de se replonger dans la violence, de se retrouver confronté à l'horreur. Tous ces anciens combattants n'ont pas forcément le recul nécessaire pour en parler de façon détachée. Les télés vont vouloir des larmes à l'antenne et comment ne pas compatir avec ces vieux messieurs que l'émotion submergera?
Mais toute cette débauche de moyens, de reconstitutions, de vieux matériels, de véhicules d'époque sortis de leur poussière, est-ce utile? On prétend faire une commémoration et nos dirigeants ne montreront même pas l'exemple puisqu'ils ne seront pas capable de s'asseoir à la même table de banquet pour cause de fâcherie. A quoi sert une commémoration si nos présidents n'en tirent aucune leçon?
C'est justement là qu'est le problème: je pense qu'à force de ressasser, de commémorer, de se forcer à se souvenir des grands conflits, des horreurs d'il y a 70 ans, 100 ans, on reste branché sur le passé et on s'empêche de tourner définitivement la tête vers l'à venir. Pour les témoignages, il existe des centaines d'excellents livres, films, documentaires qui nous aideront à nous faire une opinion, une idée, pour avoir des réponses à nos questions, il y a encore des vestiges, des objets, des constructions, parfois aussi des témoins vivants.
Ces commémorations existent pour nous faire la leçon, car nous craignons que cela ne se reproduise. Nous craignons... La peur... C'est de la peur dont on devrait se méfier! La meilleure leçon que nous ayons tirée de la seconde guerre mondiale a tout de même été de créer l'Europe! Objectif atteint!
Et puis les gens qui se chargent d'organiser les commémorations ont un côté sélectif que je ne partage pas, ils choisissent les thèmes, les époques, mettent la lumière sur une date et passeront sous silence d'autres dates pour je ne sais quelle hypocrite raison.
Ces événements ont existé, les morts sont morts, les leçons ont été tirées et si aujourd'hui, les partis d'extrême droite ont un regain de vigueur, c'est un sursaut face à la peur. Et se tourner vers le passé c'est avoir peur, c'est être bloqué et c'est la facilité pour raviver des idées d'un autre âge.
Remercions les âmes du passé de ce qu'elles ont fait, regardons notre quotidien et ce que nous pouvons y créer car il y a tant à inventer! Nous savons que nous ne voulons plus la guerre et il n'y aura plus de guerre grâce à notre volonté d'agir ensemble.
mardi 20 mai 2014
SAVOIR BIEN COMPTER
hello!!
Quoi de neuf depuis un mois?
De mon côté, toujours crudivore. Retour en arrière? Non!
Au fil de mes visites sur les différents blogs fleurissant sur le Net, comme "Crudivegan" avec Anne-Marie et ses recettes savoureuses; Marion Eberschweiler et son joli sourire, sa simplicité; Candice la belle gosse du cru, voire même GoGoodGirls avec qui je ne partage pas tous les points de vue mais par qui j'ai découvert ce pour quoi j'écris aujourd'hui!
Il s'agit du programme "cron-o-meter.com" à télécharger sur internet et qui aide beaucoup à affiner sa perception de la nutrition au quotidien.
Tout d'abord télécharger le programme et vous pouvez même le faire sur votre smartphone!
Ensuite, compléter son profil sans oublier le type d'exercice physique pratiqué. Cela aidera à calculer les calories et les besoins nutritionnels quotidiens. Et dans la rubrique "macro nutriments, cible ratio" (en anglais macro nutrients ratio target) choisissez (si vous êtes crudivore ou végétalien/végétarien) LFRV avec le ratio 80% glucides/10% proteines /10% lipides.
Enfin, vous voilà devant votre écran avec cette image:
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT7YQlfeSMtIzOPeHHKt4Mtv6BxzUHhSmDsagp4IboaXn8BKjzPARDW77ZK_dz-MAdSaRhF3yYDM2Q1fAK-fs-XwrbneW0mdZ0gFzGncIVSJpkWQtumG-CiAf3ryE3GIrMx0VTxHvVF7k/s320/20140520_193729.jpg)
Il faut simplement remplir les champs avec ce que vous avez mangé dans la journée, plus l'exercice physique.
Le calculateur se charge de traduire les données en calories, en vitamines etc et donne aussi le ratio glucides/lipides/protéines qui est le plus intéressant.
Car dans une vie de crudivore, je partage l'avis de Thierry Casasnovas disant que la quantité est importante!
Pour ce qui concerne ma façon de me nourrir, j'ai vu que j'avais beaucoup trop de lipides (noix de coco râpée, oléagineux) et que parfois, je n'avais pas le compte de calories journalières. Et ce qui est à craindre, c'est un manque d'énergie et un possible craquage sur les choses sucrées qui ne sont pas des fruits! Ca m'a permis de mettre le doigt sur les manquements, les faiblesses de mon hygiène de vie et j'ai pu y remédier très rapidement.
Je vois aussi que je n'ai pas assez de protéines dans mes apports végétaliens, non que je m'en plaigne car je peux m'en passer aisément, seulement il faut être sérieuse et amener, par la quantité, les nutriments nécessaires. Les figues, les bananes, les épinards entre autres en contiennent beaucoup.
Continuons la visite: Dans le volet FOOD (ou aliments), on peut enregistrer des recettes qu'on fait souvent et qui entreront dans la liste des aliments. Ce programme est américain avec des produits et des recettes américaines et qui ne correspondent pas à notre manière de cuisiner. Donc il est important d'entrer ses propres recettes, à-la-française!
Parfois, comme en ce moment où mon placard et mon frigo sont vides de fruits et légumes, je fais des entorses et je mange des patates douces ou des pommes de terre vapeur accompagnées de saveurs en poudre: cumin, curry, curcuma, poivre. Ou du riz aussi, pilaf.
Quand le placard est vide, je peux aussi ne faire qu'un seul repas à midi par jour mais le manque de calories me fait craquer par la suite donc, j'évite. Ou je m'organise pour faire le plein, quand la paye est tombée, de dattes, figues et fruits sucrés.
A cause de gros écarts sucrés à l'occasion d'un mariage début mai, j'ai été très fatiguée et j'ai privilégié les salades et la verdure et ça m'a bien requinquée. Mais je vois un gros mieux: je ne craque plus sur les choses chimiques et très sucrées. Un morceau de chocolat noir ou une part de tarte aux fruits ou une cuillèrée de dessert m'apportent la saveur voulue. Et je ne cherche plus à combler le manque. Gros mieux!!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXa6Jevd7dlF_9MWI-ktFnTl6w2kZeoiFA8eHPaPeA86IkQSnHik_LPjXo5qHmQnfFksZNTal_tz__jJBjKJ8rwSyxEtncG5M1yj0Ak5FQM9Ka6M0a6mtjECXTXWgYQEmdnEmz5N9-0vU/s320/images.jpg)
Je n'ai pas d'extracteur de jus mais un blender pour smoothie et c'est très pratique. Je supporte les fibres et cela me va. Mais pour ceux qui ne supportent pas les fibres, mieux vaut un extracteur, je pense.
Au blender, je me suis fait des jus de bananes + gingembre frais + épinards : un délice! A déguster très lentement! et en conscience. Ma fille aime le mélange bananes/fraises/dattes. Par contre, difficile de faire avaler un jus à mon fils...
Ce qui me manque c'est un robot ménager pour faire des pâtes pour des desserts crus. Je vais sûrement retrouver le mien dans le débarras!
Continuons de compter: quel est le prix de revient d'un régime crudivore? J'ai calculé qu'il me fallait environ 30 euros par semaine pour avoir le minimum vital; les dattes sont onéreuses mais j'ai trouvé un primeur qui les fait en gros et pas trop chères, et ce même primeur vend des fruits-légumes bio bon marché en provenance d'Italie. Ensuite, j'achète les amandes, noix de coco râpée et condiments au rayon arabe du magasin où c'est moins cher et vendu dans des contenants plus grands. Mais ce n'est pas bio... L'autre jour, j'avais chargé mon grand sac de fruits et légumes divers et je n'en ai eu que pour 18 euros, ma fille n'en revenait pas! Ce que j'aime aussi c'est rafler les fruits trop mûrs bradés ou donnés qui font mon bonheur!
Une amie m'a prêté un déshydrateur où j'ai fait des pâtes de fruits et de légumes et c'est vraiment délicieux! Par ex: au blender 2 tomates, 6 dattes, ail-persil mixés, 1 banane et faire sécher 6 à 8h. A déguster seul ou en wrap avec une sauce à l'avocat et des légumes en dés.
Ces recettes de jus et de pâtes de fruits/légumes sont très consommatrices en quantité, j'en fait seulement quand je suis invitée pour partager sinon, je garde ma façon simple de manger.
J'aime mastiquer mes salades, mes fruits, mon fenouil en bâtons, ce rapport dans la bouche, ce goût qui se développe différemment me plaît. Quel bonheur en ce moment de savourer une énorme salade verte aux condiments et aux oignons frais!
Mon jardin ne donne encore rien (à 800m d'altitude, il faut patienter) et quand il s'éveillera, ça me fera faire quelques économies.
Ma mère s'est mise à la permaculture avec l'objectif louable et merveilleux de nourrir sa famille! C'est facile à faire, voir les détails avec Eric Escoffier sur une des vidéos de Thierry.
Voilà, ce programme compteur de calories est complet, pratique et il ne faut pas hésiter à charger un peu les calories recommandées surtout si l'on est femme et sportive car on risque d'être "sous-alimentée".
De toutes façons, il faut tester, visiter le site, essayer les applications et se faire sa propre opinion.Toujours!
Une dernière chose: on peut se mettre au crudivorisme progressivement, comme ma mère, un repas ou deux par jour. Il y aura des phases d'élimination moins aigües et le bien-être se fera sentir aussi. Non seulement le bien-être mais le bien-penser, l'énergie douce et sereine, la joie et la paix.
Bon courage à ceux/celles qui veulent s'y mettre, n'hésitez pas à demander des conseils!
A très bientôt!!
Quoi de neuf depuis un mois?
De mon côté, toujours crudivore. Retour en arrière? Non!
Au fil de mes visites sur les différents blogs fleurissant sur le Net, comme "Crudivegan" avec Anne-Marie et ses recettes savoureuses; Marion Eberschweiler et son joli sourire, sa simplicité; Candice la belle gosse du cru, voire même GoGoodGirls avec qui je ne partage pas tous les points de vue mais par qui j'ai découvert ce pour quoi j'écris aujourd'hui!
Il s'agit du programme "cron-o-meter.com" à télécharger sur internet et qui aide beaucoup à affiner sa perception de la nutrition au quotidien.
Tout d'abord télécharger le programme et vous pouvez même le faire sur votre smartphone!
Ensuite, compléter son profil sans oublier le type d'exercice physique pratiqué. Cela aidera à calculer les calories et les besoins nutritionnels quotidiens. Et dans la rubrique "macro nutriments, cible ratio" (en anglais macro nutrients ratio target) choisissez (si vous êtes crudivore ou végétalien/végétarien) LFRV avec le ratio 80% glucides/10% proteines /10% lipides.
Enfin, vous voilà devant votre écran avec cette image:
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT7YQlfeSMtIzOPeHHKt4Mtv6BxzUHhSmDsagp4IboaXn8BKjzPARDW77ZK_dz-MAdSaRhF3yYDM2Q1fAK-fs-XwrbneW0mdZ0gFzGncIVSJpkWQtumG-CiAf3ryE3GIrMx0VTxHvVF7k/s320/20140520_193729.jpg)
Il faut simplement remplir les champs avec ce que vous avez mangé dans la journée, plus l'exercice physique.
Le calculateur se charge de traduire les données en calories, en vitamines etc et donne aussi le ratio glucides/lipides/protéines qui est le plus intéressant.
Car dans une vie de crudivore, je partage l'avis de Thierry Casasnovas disant que la quantité est importante!
Pour ce qui concerne ma façon de me nourrir, j'ai vu que j'avais beaucoup trop de lipides (noix de coco râpée, oléagineux) et que parfois, je n'avais pas le compte de calories journalières. Et ce qui est à craindre, c'est un manque d'énergie et un possible craquage sur les choses sucrées qui ne sont pas des fruits! Ca m'a permis de mettre le doigt sur les manquements, les faiblesses de mon hygiène de vie et j'ai pu y remédier très rapidement.
Je vois aussi que je n'ai pas assez de protéines dans mes apports végétaliens, non que je m'en plaigne car je peux m'en passer aisément, seulement il faut être sérieuse et amener, par la quantité, les nutriments nécessaires. Les figues, les bananes, les épinards entre autres en contiennent beaucoup.
Continuons la visite: Dans le volet FOOD (ou aliments), on peut enregistrer des recettes qu'on fait souvent et qui entreront dans la liste des aliments. Ce programme est américain avec des produits et des recettes américaines et qui ne correspondent pas à notre manière de cuisiner. Donc il est important d'entrer ses propres recettes, à-la-française!
Parfois, comme en ce moment où mon placard et mon frigo sont vides de fruits et légumes, je fais des entorses et je mange des patates douces ou des pommes de terre vapeur accompagnées de saveurs en poudre: cumin, curry, curcuma, poivre. Ou du riz aussi, pilaf.
Quand le placard est vide, je peux aussi ne faire qu'un seul repas à midi par jour mais le manque de calories me fait craquer par la suite donc, j'évite. Ou je m'organise pour faire le plein, quand la paye est tombée, de dattes, figues et fruits sucrés.
A cause de gros écarts sucrés à l'occasion d'un mariage début mai, j'ai été très fatiguée et j'ai privilégié les salades et la verdure et ça m'a bien requinquée. Mais je vois un gros mieux: je ne craque plus sur les choses chimiques et très sucrées. Un morceau de chocolat noir ou une part de tarte aux fruits ou une cuillèrée de dessert m'apportent la saveur voulue. Et je ne cherche plus à combler le manque. Gros mieux!!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXa6Jevd7dlF_9MWI-ktFnTl6w2kZeoiFA8eHPaPeA86IkQSnHik_LPjXo5qHmQnfFksZNTal_tz__jJBjKJ8rwSyxEtncG5M1yj0Ak5FQM9Ka6M0a6mtjECXTXWgYQEmdnEmz5N9-0vU/s320/images.jpg)
Je n'ai pas d'extracteur de jus mais un blender pour smoothie et c'est très pratique. Je supporte les fibres et cela me va. Mais pour ceux qui ne supportent pas les fibres, mieux vaut un extracteur, je pense.
Au blender, je me suis fait des jus de bananes + gingembre frais + épinards : un délice! A déguster très lentement! et en conscience. Ma fille aime le mélange bananes/fraises/dattes. Par contre, difficile de faire avaler un jus à mon fils...
Ce qui me manque c'est un robot ménager pour faire des pâtes pour des desserts crus. Je vais sûrement retrouver le mien dans le débarras!
Continuons de compter: quel est le prix de revient d'un régime crudivore? J'ai calculé qu'il me fallait environ 30 euros par semaine pour avoir le minimum vital; les dattes sont onéreuses mais j'ai trouvé un primeur qui les fait en gros et pas trop chères, et ce même primeur vend des fruits-légumes bio bon marché en provenance d'Italie. Ensuite, j'achète les amandes, noix de coco râpée et condiments au rayon arabe du magasin où c'est moins cher et vendu dans des contenants plus grands. Mais ce n'est pas bio... L'autre jour, j'avais chargé mon grand sac de fruits et légumes divers et je n'en ai eu que pour 18 euros, ma fille n'en revenait pas! Ce que j'aime aussi c'est rafler les fruits trop mûrs bradés ou donnés qui font mon bonheur!
Une amie m'a prêté un déshydrateur où j'ai fait des pâtes de fruits et de légumes et c'est vraiment délicieux! Par ex: au blender 2 tomates, 6 dattes, ail-persil mixés, 1 banane et faire sécher 6 à 8h. A déguster seul ou en wrap avec une sauce à l'avocat et des légumes en dés.
Ces recettes de jus et de pâtes de fruits/légumes sont très consommatrices en quantité, j'en fait seulement quand je suis invitée pour partager sinon, je garde ma façon simple de manger.
J'aime mastiquer mes salades, mes fruits, mon fenouil en bâtons, ce rapport dans la bouche, ce goût qui se développe différemment me plaît. Quel bonheur en ce moment de savourer une énorme salade verte aux condiments et aux oignons frais!
Mon jardin ne donne encore rien (à 800m d'altitude, il faut patienter) et quand il s'éveillera, ça me fera faire quelques économies.
Ma mère s'est mise à la permaculture avec l'objectif louable et merveilleux de nourrir sa famille! C'est facile à faire, voir les détails avec Eric Escoffier sur une des vidéos de Thierry.
Voilà, ce programme compteur de calories est complet, pratique et il ne faut pas hésiter à charger un peu les calories recommandées surtout si l'on est femme et sportive car on risque d'être "sous-alimentée".
De toutes façons, il faut tester, visiter le site, essayer les applications et se faire sa propre opinion.Toujours!
Une dernière chose: on peut se mettre au crudivorisme progressivement, comme ma mère, un repas ou deux par jour. Il y aura des phases d'élimination moins aigües et le bien-être se fera sentir aussi. Non seulement le bien-être mais le bien-penser, l'énergie douce et sereine, la joie et la paix.
Bon courage à ceux/celles qui veulent s'y mettre, n'hésitez pas à demander des conseils!
A très bientôt!!
mercredi 30 avril 2014
MES CHEVEUX, suite...
Suite à mon article sur les nouveaux types de shampoing et la nouvelle façon de se laver les cheveux, je reviens pour vous faire partager mon expérience.
Comme je ne me lave les cheveux que tous les 8-10 jours, j'ai besoin de temps pour tester des produits! En voilà le résultat:
1/ les noix de lavage:
Ce sont des noix qui moussent dès qu'on les met dans de l'eau et on peut faire sa lessive avec, les mettre dans la machine en remplacement des produits habituels. Pour les cheveux, on m'a conseillé de faire une décoction; je les ai fait chauffer et je me suis lavé avec. Puis j'ai rincé avec du jus de citron.
Résultat: peu concluant. Cheveux toujours un peu collants et trop épais à mon goût. Peut-être m'y suis-je mal pris pour la préparation des noix? La prochaine fois, je les ferai macérer dans de l'eau froide. Et pour le jus de citron, je le passerai au tamis fin car j'ai eu un mal fou à me débarrasser de la pulpe restée accrochée dans mes cheveux... On aurait dit des pellicules...
2/Le bicarbonate de soude:
je l'ai testé comme il est conseillé sur le blog de "antigoneXXI" avec vinaigre de cidre en rinçage.
Résultat: le bicarbonate sèche beaucoup les cheveux et je comprends qu'il faille faire des masques capillaires d'huiles avant le shampoing.
3/Le savon d'Alep au laurier:
à savonner dans la chevelure en insistant sur les racines, rinçage avec vinaigre de cidre.
Résultat: excellent! Bonne texture des cheveux, épais comme il faut, la propreté dure longtemps.
4/Le masque "terre de couleur" capillaire à l'argile et aux huiles essentielles:
à utiliser comme le bicarbonate, c'est à dire qu'il faut le diluer un tout petit peu et nettoyer les cheveux mèche par mèche. Rinçage au vinaigre de cidre.
Résultat: excellent! Bonne texture des cheveux, épais comme il faut, bonne propreté, traitement du cuir chevelu en plus.
Le moins: son prix, environ 40€ sur "onaturel"
Mon choix: ce serait le masque "terre de couleur" à la maison et le savon d'Alep en déplacement ou en voyage car le savonnage est plus facile et rapide. Malgré son prix, le masque est un bon investissement car il durera des mois!
Et pour le rinçage, rien ne vaut le vinaigre de cidre bio. Pour le jus de citron, voir le dosage!
Et bien-sûr, tous les jours, brossage des cheveux !
Bons tests!
Comme je ne me lave les cheveux que tous les 8-10 jours, j'ai besoin de temps pour tester des produits! En voilà le résultat:
1/ les noix de lavage:
Ce sont des noix qui moussent dès qu'on les met dans de l'eau et on peut faire sa lessive avec, les mettre dans la machine en remplacement des produits habituels. Pour les cheveux, on m'a conseillé de faire une décoction; je les ai fait chauffer et je me suis lavé avec. Puis j'ai rincé avec du jus de citron.
Résultat: peu concluant. Cheveux toujours un peu collants et trop épais à mon goût. Peut-être m'y suis-je mal pris pour la préparation des noix? La prochaine fois, je les ferai macérer dans de l'eau froide. Et pour le jus de citron, je le passerai au tamis fin car j'ai eu un mal fou à me débarrasser de la pulpe restée accrochée dans mes cheveux... On aurait dit des pellicules...
2/Le bicarbonate de soude:
je l'ai testé comme il est conseillé sur le blog de "antigoneXXI" avec vinaigre de cidre en rinçage.
Résultat: le bicarbonate sèche beaucoup les cheveux et je comprends qu'il faille faire des masques capillaires d'huiles avant le shampoing.
3/Le savon d'Alep au laurier:
à savonner dans la chevelure en insistant sur les racines, rinçage avec vinaigre de cidre.
Résultat: excellent! Bonne texture des cheveux, épais comme il faut, la propreté dure longtemps.
4/Le masque "terre de couleur" capillaire à l'argile et aux huiles essentielles:
à utiliser comme le bicarbonate, c'est à dire qu'il faut le diluer un tout petit peu et nettoyer les cheveux mèche par mèche. Rinçage au vinaigre de cidre.
Résultat: excellent! Bonne texture des cheveux, épais comme il faut, bonne propreté, traitement du cuir chevelu en plus.
Le moins: son prix, environ 40€ sur "onaturel"
Mon choix: ce serait le masque "terre de couleur" à la maison et le savon d'Alep en déplacement ou en voyage car le savonnage est plus facile et rapide. Malgré son prix, le masque est un bon investissement car il durera des mois!
Et pour le rinçage, rien ne vaut le vinaigre de cidre bio. Pour le jus de citron, voir le dosage!
Et bien-sûr, tous les jours, brossage des cheveux !
Bons tests!
PLANTES, ABEILLES ET NATURE
Samedi et dimanche dernier (27 mai) ont eu lieu les portes ouvertes de l'opération "l'Ain de ferme en ferme".
Il y avait, pour la 1ère fois, une étape à Hotonnes chez mes amies les Naturicultrices.
Il faut préciser qu'une grosse partie de la préparation s'est faite en amont avec finitions de la boutique, des abords, tonte de l'herbe, aménagement des endroits stratégiques, etc.
Ce week-end, Véronique et Geneviève ont réuni toutes les bonnes volontés de leur connaissance pour les aider et nous nous sommes mis à leur service durant ces deux jours.
Quel succès ! Et je suis très contente pour elles que tant de gens se soient déplacés pour venir découvrir ce qu'elles proposent.
Pour Geneviève, ce sont les plantes et leurs petits secrets, elle prépare des recettes délicieuses à base d'ail des ours (l'Ailleto) qui a eu un franc succès auprès des enfants. Elle élabore des tisanes spécifiques aux drôles de noms: au plaisir des bronches, tisane de fin de lunes. Des mélanges sucrés de saison comme le pissenlicoulis. Les sirops de serpolet contre les coups de froid, de sauge ou d'hysope à boire avec un vin blanc comme kir. Et elle sait faire partager comme personne sa passion des plantes, du jardinage et de la nature. On peut trouver ses tisanes (paquet orange) et ses produits en BIO COOP à Bourg en Bresse.
Du côté de Véronique, ce sont les abeilles, les ruches et le miel. Cette année elle a une soixantaine de ruches dont beaucoup sur le secteur du Valromey et quelques unes en Ardèche. Elle fait un mélange de miel-propolis-pollen contre les coups de froid et le mal de gorge, et propose des miels très fins et parfumés. Mais surtout, en plus du label bio, elle témoigne du respect pour ses abeilles, pour les reines qu'elle ne traite pas comme des reproductrices bonnes à jeter au bout d'un an, elle ne leur coupe pas les ailes, elle ne leur prend pas leurs réserves pour l'hiver et elle ne vole pas leur miel. C'est une sorte de déontologie pour la nature.
Geneviève organise des sorties botaniques.
Véronique est acupunctrice.
Une boutique est maintenant en service.
Ensemble, elles tiennent aussi des chambres d'hôtes.
Vous trouverez tous les renseignements nécessaires sur www.lesnaturicultrices.com avec de jolis pictogrammes très pratiques.
C'est à Rachet, au dessus d'Hotonnes
Je vous souhaite de tomber sous le charme de l'endroit, bonne visite!
Il y avait, pour la 1ère fois, une étape à Hotonnes chez mes amies les Naturicultrices.
Il faut préciser qu'une grosse partie de la préparation s'est faite en amont avec finitions de la boutique, des abords, tonte de l'herbe, aménagement des endroits stratégiques, etc.
Ce week-end, Véronique et Geneviève ont réuni toutes les bonnes volontés de leur connaissance pour les aider et nous nous sommes mis à leur service durant ces deux jours.
Quel succès ! Et je suis très contente pour elles que tant de gens se soient déplacés pour venir découvrir ce qu'elles proposent.
Pour Geneviève, ce sont les plantes et leurs petits secrets, elle prépare des recettes délicieuses à base d'ail des ours (l'Ailleto) qui a eu un franc succès auprès des enfants. Elle élabore des tisanes spécifiques aux drôles de noms: au plaisir des bronches, tisane de fin de lunes. Des mélanges sucrés de saison comme le pissenlicoulis. Les sirops de serpolet contre les coups de froid, de sauge ou d'hysope à boire avec un vin blanc comme kir. Et elle sait faire partager comme personne sa passion des plantes, du jardinage et de la nature. On peut trouver ses tisanes (paquet orange) et ses produits en BIO COOP à Bourg en Bresse.
Du côté de Véronique, ce sont les abeilles, les ruches et le miel. Cette année elle a une soixantaine de ruches dont beaucoup sur le secteur du Valromey et quelques unes en Ardèche. Elle fait un mélange de miel-propolis-pollen contre les coups de froid et le mal de gorge, et propose des miels très fins et parfumés. Mais surtout, en plus du label bio, elle témoigne du respect pour ses abeilles, pour les reines qu'elle ne traite pas comme des reproductrices bonnes à jeter au bout d'un an, elle ne leur coupe pas les ailes, elle ne leur prend pas leurs réserves pour l'hiver et elle ne vole pas leur miel. C'est une sorte de déontologie pour la nature.
Geneviève organise des sorties botaniques.
Véronique est acupunctrice.
Une boutique est maintenant en service.
Ensemble, elles tiennent aussi des chambres d'hôtes.
Vous trouverez tous les renseignements nécessaires sur www.lesnaturicultrices.com avec de jolis pictogrammes très pratiques.
C'est à Rachet, au dessus d'Hotonnes
Je vous souhaite de tomber sous le charme de l'endroit, bonne visite!
mardi 22 avril 2014
VIVRE CRU Jour 10 Pâques
J'espère que vous avez passé un bon lundi de Pâques!
J'ai moi-même beaucoup apprécié cet exercice, tous les jours devant la page blanche pour vous livrer mes impressions, faire en sorte qu'elles puissent un tant soit peu sortir de l'ordinaire et vous apporter un petit quelque chose.
J'aimerai recommencer ce défi, le créer et ne pas forcément coller à un autre événement.
10 jours passés à se questionner, à chercher quoi? je ne le savais pas vraiment en commençant. Puis la perception s'est affinée jusqu'à atteindre le final, Pâques et sa réponse: j'ai besoin d'éliminer, de me purifier et je vais me concentrer sur un repas par jour jusqu'à ce que mon corps et mon esprit disent: ça suffit, c'est bon.
Pendant ces 10 derniers jours, j'ai encore testé de manger cuit le soir tout en gardant mon repas cru le midi et mon petit-déjeûner énergétique: au chant des voyelles et à la méditation! Résultat: mes genoux sont gonflés car les toxines s'y sont accumulées, j'ai attrappé deux boutons de fièvre. J'ai donc vraiment besoin d'éliminer ces toxines qui végètent dans mon organisme.
Je bois de l'eau vortexée. What is it? C'est de l'eau de source passée dans un appareil à vortex qui va diviser les molécules d'eau pour les faire plus petites et plus aptes à passer dans les cellules pour les nettoyer. Car l'eau "normale" n'a pas le pouvoir de nettoyer les cellules, elle passe dans l'organisme comme sur une autoroute mais ne s'arrête pas dans les aires. Pour nettoyer les cellules, ce sont les tisanes dévolues à cela (prêle, frêne, ortie etc), le jus de grenade, le jus de citron et l'eau vortexée. Il y a sûrement d'autres plantes et d'autres façons de nettoyer, la liste est longue.
C'est très efficace!
Une nouvelle aventure commence pour moi, celle du "un seul repas". Après 2 jours à éliminer, je sens que mes genoux dégonflent et sont plus souples.
Je sens aussi que mon esprit s'ouvre. Conséquence de la hutte de sudation? J'écoute ma (ou mes) petite voix dès qu'elle a un truc à dire et j'agis.
Au début, j'ai suivi l'initiative de Thierry sur "vivre cru", suivi ses vidéos au long de ce parcours, partagé sa vision de la vie (joie, amour et partage avec le collectif), fait mon chemin de mon côté en restant honnête sur mes impressions et trouvé la solution, la réponse à mes questions: laver, éliminer, nettoyer, purifier. C'est le printemps, pas de meilleure période pour ça.
Je vous remercie d'avoir eu la patience de lire mes articles, l'aventure continue, un bel à venir nous attend tous pour peu qu'on veuille sortir des sentiers battus, se faire du bien en mettant de l'énergie de la Terre dans son corps, pour peu qu'on prête attention à son voisin et qu'on s'ouvre aux idées originales, pour peu qu'on veuille avec conviction le meilleur pour nous, pour les autres, pour l'humanité.
NAMASTE ! Je vous dis à très bientôt !!!
J'ai moi-même beaucoup apprécié cet exercice, tous les jours devant la page blanche pour vous livrer mes impressions, faire en sorte qu'elles puissent un tant soit peu sortir de l'ordinaire et vous apporter un petit quelque chose.
J'aimerai recommencer ce défi, le créer et ne pas forcément coller à un autre événement.
10 jours passés à se questionner, à chercher quoi? je ne le savais pas vraiment en commençant. Puis la perception s'est affinée jusqu'à atteindre le final, Pâques et sa réponse: j'ai besoin d'éliminer, de me purifier et je vais me concentrer sur un repas par jour jusqu'à ce que mon corps et mon esprit disent: ça suffit, c'est bon.
Pendant ces 10 derniers jours, j'ai encore testé de manger cuit le soir tout en gardant mon repas cru le midi et mon petit-déjeûner énergétique: au chant des voyelles et à la méditation! Résultat: mes genoux sont gonflés car les toxines s'y sont accumulées, j'ai attrappé deux boutons de fièvre. J'ai donc vraiment besoin d'éliminer ces toxines qui végètent dans mon organisme.
Je bois de l'eau vortexée. What is it? C'est de l'eau de source passée dans un appareil à vortex qui va diviser les molécules d'eau pour les faire plus petites et plus aptes à passer dans les cellules pour les nettoyer. Car l'eau "normale" n'a pas le pouvoir de nettoyer les cellules, elle passe dans l'organisme comme sur une autoroute mais ne s'arrête pas dans les aires. Pour nettoyer les cellules, ce sont les tisanes dévolues à cela (prêle, frêne, ortie etc), le jus de grenade, le jus de citron et l'eau vortexée. Il y a sûrement d'autres plantes et d'autres façons de nettoyer, la liste est longue.
C'est très efficace!
Une nouvelle aventure commence pour moi, celle du "un seul repas". Après 2 jours à éliminer, je sens que mes genoux dégonflent et sont plus souples.
Je sens aussi que mon esprit s'ouvre. Conséquence de la hutte de sudation? J'écoute ma (ou mes) petite voix dès qu'elle a un truc à dire et j'agis.
Au début, j'ai suivi l'initiative de Thierry sur "vivre cru", suivi ses vidéos au long de ce parcours, partagé sa vision de la vie (joie, amour et partage avec le collectif), fait mon chemin de mon côté en restant honnête sur mes impressions et trouvé la solution, la réponse à mes questions: laver, éliminer, nettoyer, purifier. C'est le printemps, pas de meilleure période pour ça.
Je vous remercie d'avoir eu la patience de lire mes articles, l'aventure continue, un bel à venir nous attend tous pour peu qu'on veuille sortir des sentiers battus, se faire du bien en mettant de l'énergie de la Terre dans son corps, pour peu qu'on prête attention à son voisin et qu'on s'ouvre aux idées originales, pour peu qu'on veuille avec conviction le meilleur pour nous, pour les autres, pour l'humanité.
NAMASTE ! Je vous dis à très bientôt !!!
dimanche 20 avril 2014
VIVRE CRU Jour 7,8 et 9 Pâques
Je suis un peu à l'ouest ce matin, ça cogite très fort sous la casquette. La cause? D'abord que depuis 6 mois c'est prise de conscience et compagnie (et non pas prise de tête). Et que depuis quelques jours, il y a des vieux réflexes qui remontent, qui s'invitent alors que je les a pas sonné, des réminiscences de ce que je voudrais oublier de mon ancienne "éducation" et c'est agaçant. Mais ce sont des tests, des façons de faire le ménage pour continuer à évoluer soi-même. Pour les autres, pour le groupe.
Un vieux réflexe de société qui remonte que j'adoptais pour faire la maligne, pour me protéger c'est le cynisme. Cette attitude qui consiste à prendre du recul mais avec scepticisme, qui a tendance à glisser très vite vers la moquerie et qui ne prend personne au sérieux. On ne se met jamais en danger en étant cynique, on juge, on critique, on pose des étiquettes, on aime les idées reçues et toutes faites derrière lesquelles se réfugier en cas d'ignorance. On ne touche jamais la réalité, on ne la vit pas, on ne mouille pas le maillot, on ne se bat pour aucune cause, on ne s'engage pas. Soyez cynique, vous resterez propre, vierge de toute expérience, tranquille d'esprit en apparence.
Et ce vieux réflexe m'est revenu vendredi. Est-ce pour cela que je n'ai pas réussi à me sentir concernée lors de cette soirée zumba où m'avait emmené une amie? J'en suis revenue déçue, incapable de me fondre dans l'ambiance, rebutée par cette musique trop forte, cette fille qui hurlait dans le micro et se démenait sur scène. Je n'aime plus la zumba, est-ce la réalité? Ou le réflexe cynique derrière lequel m'abriter pour excuser mon manque d'engagement et d'amusement? Je verrai ça dans quelques temps. Mais je pencherai pour la réalité des faits.
Ce qui me questionne c'est que cet état d'esprit m'est resté le samedi soir. Je savais que j'étais dans cet état d'esprit car je ne cessais de penser des choses contraires à ce que j'avais sous les yeux, de voir des images grinçantes plutôt que me fondre dans l'ambiance de groupe.
Mais cela me vient à l'instant à l'esprit: ce vieux réflexe cynique était là pour m'empêcher de me laisser-aller, pour m'empêcher d'évoluer, pour me garder dans mes habitudes sombres et encroûtées. La peur du lâcher-prise, la peur de l'inconnu.
Samedi soir, une amie m'a emmené faire une hutte de sudation. Ca a été une expérience incroyable. Mes restes de cynisme m'ont ennuyée surtout avant la hutte. Mais pendant et après, je les avais oublié. Et puis au lieu de m'agacer de ces restes, de leur réflexe de survivance, je ferai mieux de les accueillir avec bienveillance finalement car ils m'ont permis de comprendre ce qui m'avait freinée pendant tant d'années. Merci le Grand Tout!
C'est pour cela que j'aime partager et écrire dans ce blog qui est devenu presque un journal. 10 jours à relater ce qui se passe dans ma petite vie à propos du vivre cru, c'est devenu une aventure humaine et si cela vous ennuie, et bien ne me lisez pas! Et si cela vous intéresse, alors faites aussi vos propres expériences pour vous découvrir, pour oublier vos peurs, pour aller chercher votre liberté.
Quelques mots sur la hutte: C'est un endroit à l'origine où les Indiens d'Amérique du Nord entraient pour se purifier. Les peuples du Nord de l'Europe ont le sauna, eux c'est la hutte. Sans entrer dans les détails techniques que je connais mal car néophyte, il y a un feu à l'extérieur où des pierres volcaniques magnifiques sont mises à chauffer. Il y a un gardien du feu, très important pour le bon déroulement de la cérémonie. Je dis volontiers cérémonie car il y a des étapes, des portes se succédant pour aboutir à la guérison, à la gratitude. Et puis il y a la hutte, en branchages qu'on recouvre de couvertures avec une porte. Le chaman dirige la cérémonie; lors de cette soirée, un homme bon et profond, attentif, humble, plein d'humour et humain, comme nous tous. Bien qu'il connaisse nombres d'entre nous, il a retenu les noms des nouveaux et sait, sent ce que chacun a à livrer, à dire, à ressentir. J'ai été saisie par sa présence, par le "travail" qu'il accomplit pour nous guider au long des différentes étapes, par son discours de foi en l'homme, en la nature, par les mots qui jaillissent de sa bouche pour exprimer les états où nous nous trouvons, où nous pouvons aller, pour nous encourager à aller voir, chercher, explorer, découvrir en nous les réponses.
Les pierres rougeoyantes sont amenées en plusieurs fois au centre de la hutte dans un foyer et le chaman jette dessus des herbes, des résines odorantes, de la propolis avec chaque fois des intentions bien précises pour les personnes présentes. Et puis il y a les chants des Indiens Lakota, j'en connaissais quelques uns de par mon amie et j'étais heureuse de pouvoir les chanter avec eux. Il y a les tambours sous la hutte qui résonnent, les chants, le noir complet et les images qui se présentent devant nos yeux, les "choses" qu'on ressent. On vibre, on partage à l'unisson au rythme des chants, des pierres, de la vapeur d'eau, des odeurs enivrantes. On compatit aux mots échangés sous la tente "O mitakouyé oyassin".
Mon cynisme est resté sur le pas de la porte de la hutte. Et je ne l'ai pas récupéré en sortant! Il est mort sous les pierres brûlantes!
Je n'ai pas été présente à 100% parce qu'il me manque de la pratique pour me laisser aller. Je pense que je n'étais pas présente à 100% et après réflexion, je crois sincèrement que je l'étais. Difficile de définir ce que j'ai ressenti: incroyable, fantastique, délirant? Non, je ne sais pas, ça restera dans mon ressenti. J'y étais bel et bien et ce qui est humainement magnifique à vivre, c'est d'être ENSEMBLE ! Seul, on n'est bon à rien! Ce n'est plus d'actualité, plus dans l'actualité de l'à venir de notre humanité. C'est l'énergie de ce groupe, de tous les groupes qui fait avancer les choses. J'en suis intimement convaincue! Et de toutes façons, c'est une force qui nous y emmène.
Après la tente où nous sommes restés 4 heures - c'est passé très vite - nous avons partagé encore quelques moments ensemble autour du feu puis autour d'un excellent repas préparé avec amour et bienveillance. A côté de moi, une jeune femme avec qui j'ai partagé mon repas: quand elle goûtait quelque chose, je le goûtais aussi, nous avons partagé le pain, rien de cru mais ce partage m'a semblé essentiel.
Voilà, journée initiatique où j'avais emmagasiné beaucoup d'énergie avec 3h de Taï Chi puis enchaîné avec la hutte.
Je suis assez épuisée aujourd'hui mais je ne fais rien. Rien d'autre qu'écrire. Et réfléchir à mon plan de vie.
Pour le cru, je suis assez confortée dans mon choix de vie car il est souple et il me va bien. Je n'ai pas encore fini d'éliminer mes toxines, pas encore fini de me purifier, pas encore fini d'explorer le cru et ses conséquences.
Tout cela est passionnant car j'apprends à oublier mes peurs, à oublier mes vieux schémas d'activité et ce que je découvre est merveilleux.
A demain pour l'épilogue de cette expérience, bon dimanche à toutes et tous!
Un vieux réflexe de société qui remonte que j'adoptais pour faire la maligne, pour me protéger c'est le cynisme. Cette attitude qui consiste à prendre du recul mais avec scepticisme, qui a tendance à glisser très vite vers la moquerie et qui ne prend personne au sérieux. On ne se met jamais en danger en étant cynique, on juge, on critique, on pose des étiquettes, on aime les idées reçues et toutes faites derrière lesquelles se réfugier en cas d'ignorance. On ne touche jamais la réalité, on ne la vit pas, on ne mouille pas le maillot, on ne se bat pour aucune cause, on ne s'engage pas. Soyez cynique, vous resterez propre, vierge de toute expérience, tranquille d'esprit en apparence.
Et ce vieux réflexe m'est revenu vendredi. Est-ce pour cela que je n'ai pas réussi à me sentir concernée lors de cette soirée zumba où m'avait emmené une amie? J'en suis revenue déçue, incapable de me fondre dans l'ambiance, rebutée par cette musique trop forte, cette fille qui hurlait dans le micro et se démenait sur scène. Je n'aime plus la zumba, est-ce la réalité? Ou le réflexe cynique derrière lequel m'abriter pour excuser mon manque d'engagement et d'amusement? Je verrai ça dans quelques temps. Mais je pencherai pour la réalité des faits.
Ce qui me questionne c'est que cet état d'esprit m'est resté le samedi soir. Je savais que j'étais dans cet état d'esprit car je ne cessais de penser des choses contraires à ce que j'avais sous les yeux, de voir des images grinçantes plutôt que me fondre dans l'ambiance de groupe.
Mais cela me vient à l'instant à l'esprit: ce vieux réflexe cynique était là pour m'empêcher de me laisser-aller, pour m'empêcher d'évoluer, pour me garder dans mes habitudes sombres et encroûtées. La peur du lâcher-prise, la peur de l'inconnu.
Samedi soir, une amie m'a emmené faire une hutte de sudation. Ca a été une expérience incroyable. Mes restes de cynisme m'ont ennuyée surtout avant la hutte. Mais pendant et après, je les avais oublié. Et puis au lieu de m'agacer de ces restes, de leur réflexe de survivance, je ferai mieux de les accueillir avec bienveillance finalement car ils m'ont permis de comprendre ce qui m'avait freinée pendant tant d'années. Merci le Grand Tout!
C'est pour cela que j'aime partager et écrire dans ce blog qui est devenu presque un journal. 10 jours à relater ce qui se passe dans ma petite vie à propos du vivre cru, c'est devenu une aventure humaine et si cela vous ennuie, et bien ne me lisez pas! Et si cela vous intéresse, alors faites aussi vos propres expériences pour vous découvrir, pour oublier vos peurs, pour aller chercher votre liberté.
Quelques mots sur la hutte: C'est un endroit à l'origine où les Indiens d'Amérique du Nord entraient pour se purifier. Les peuples du Nord de l'Europe ont le sauna, eux c'est la hutte. Sans entrer dans les détails techniques que je connais mal car néophyte, il y a un feu à l'extérieur où des pierres volcaniques magnifiques sont mises à chauffer. Il y a un gardien du feu, très important pour le bon déroulement de la cérémonie. Je dis volontiers cérémonie car il y a des étapes, des portes se succédant pour aboutir à la guérison, à la gratitude. Et puis il y a la hutte, en branchages qu'on recouvre de couvertures avec une porte. Le chaman dirige la cérémonie; lors de cette soirée, un homme bon et profond, attentif, humble, plein d'humour et humain, comme nous tous. Bien qu'il connaisse nombres d'entre nous, il a retenu les noms des nouveaux et sait, sent ce que chacun a à livrer, à dire, à ressentir. J'ai été saisie par sa présence, par le "travail" qu'il accomplit pour nous guider au long des différentes étapes, par son discours de foi en l'homme, en la nature, par les mots qui jaillissent de sa bouche pour exprimer les états où nous nous trouvons, où nous pouvons aller, pour nous encourager à aller voir, chercher, explorer, découvrir en nous les réponses.
Les pierres rougeoyantes sont amenées en plusieurs fois au centre de la hutte dans un foyer et le chaman jette dessus des herbes, des résines odorantes, de la propolis avec chaque fois des intentions bien précises pour les personnes présentes. Et puis il y a les chants des Indiens Lakota, j'en connaissais quelques uns de par mon amie et j'étais heureuse de pouvoir les chanter avec eux. Il y a les tambours sous la hutte qui résonnent, les chants, le noir complet et les images qui se présentent devant nos yeux, les "choses" qu'on ressent. On vibre, on partage à l'unisson au rythme des chants, des pierres, de la vapeur d'eau, des odeurs enivrantes. On compatit aux mots échangés sous la tente "O mitakouyé oyassin".
Mon cynisme est resté sur le pas de la porte de la hutte. Et je ne l'ai pas récupéré en sortant! Il est mort sous les pierres brûlantes!
Je n'ai pas été présente à 100% parce qu'il me manque de la pratique pour me laisser aller. Je pense que je n'étais pas présente à 100% et après réflexion, je crois sincèrement que je l'étais. Difficile de définir ce que j'ai ressenti: incroyable, fantastique, délirant? Non, je ne sais pas, ça restera dans mon ressenti. J'y étais bel et bien et ce qui est humainement magnifique à vivre, c'est d'être ENSEMBLE ! Seul, on n'est bon à rien! Ce n'est plus d'actualité, plus dans l'actualité de l'à venir de notre humanité. C'est l'énergie de ce groupe, de tous les groupes qui fait avancer les choses. J'en suis intimement convaincue! Et de toutes façons, c'est une force qui nous y emmène.
Après la tente où nous sommes restés 4 heures - c'est passé très vite - nous avons partagé encore quelques moments ensemble autour du feu puis autour d'un excellent repas préparé avec amour et bienveillance. A côté de moi, une jeune femme avec qui j'ai partagé mon repas: quand elle goûtait quelque chose, je le goûtais aussi, nous avons partagé le pain, rien de cru mais ce partage m'a semblé essentiel.
Voilà, journée initiatique où j'avais emmagasiné beaucoup d'énergie avec 3h de Taï Chi puis enchaîné avec la hutte.
Je suis assez épuisée aujourd'hui mais je ne fais rien. Rien d'autre qu'écrire. Et réfléchir à mon plan de vie.
Pour le cru, je suis assez confortée dans mon choix de vie car il est souple et il me va bien. Je n'ai pas encore fini d'éliminer mes toxines, pas encore fini de me purifier, pas encore fini d'explorer le cru et ses conséquences.
Tout cela est passionnant car j'apprends à oublier mes peurs, à oublier mes vieux schémas d'activité et ce que je découvre est merveilleux.
A demain pour l'épilogue de cette expérience, bon dimanche à toutes et tous!
jeudi 17 avril 2014
VIVRE CRU Jour 6 Pâques
Réunionite aigüe aujourd'hui!
Ce matin, 9h30 à la FFS à Annecy pour écouter les bilans nationaux, 14h30 à Nantua pour le lycée et ce soir, 20h30 c'est moi qui présente mon bilan et mes sélections pour le comité. Tant mieux si tout se passe le même jour!
Qu'ai-je appris de cette journée? Qu'elle n'est pas terminée! Quoi d'autre? Qu'il faut savoir rester calme et regarder les choses avec du recul, savoir reconnaître ses fautes (ce que j'ai fait humblement) et écouter sa petite voix quand elle nous souffle des idées, les écrire immédiatement.
Le lac d'Annecy était superbe, vert ce matin, avec des rameurs fendant l'écume...
J'avais pris des légumes en bâtonnets pour le repas de midi dans le bus: carottes, asperge verte, courgette, pomme et bananes. En rendant visite à ma fille, j'ai avalé quelques amandes qui traînaient dans son placard et qu'elle ne mange pas, j'en avais vraiment besoin!
Et de retour à la maison, j'ai mangé 2 tranches de pain avec de la confiture.
J'ai lavé mon petit chien que je refusais de prendre sur mes genoux car il s'était roulé dans un beau caca odorant autour de chez mes parents. Une fois propre et sec, il est venu vers moi, tremblant et j'ai constaté à quel point je lui avais manqué toute la journée. Je ne peux rien lui refuser.
Quand je regarde mon Youki, je me dis qu'il est sûrement venu dans ma vie et celle de mes enfants pour une bonne raison; pour ce qui me concerne, c'est prendre soin d'un être vivant à part entière et le respecter. Non pas le dresser et le forcer à m'obéir mais écouter ses plaintes, ses envies, ses besoins tout en lui apprenant à faire des concessions. Il est adorable, gentil ,joueur, avec un tempérament de chien aimant courir après les chats. Ses mimiques sont très drôles et savoir les décripter vient avec le temps, comme quand on apprend à connaître les pleurs d'un enfant.
Et comme avec mes enfants, il m'arrive d'être injuste avec lui, impatiente, absente et c'est un art pour moi de savoir reconnaître ces moments où la tristesse arrive dans ses yeux.
Pour mon fils, Youki est là pour lui tenir compagnie quand je suis en réunion justement! Je sais que mon fils ne sera pas triste et n'aura pas peur car le chien est là. Il apprend à partager car Youki est très exclusif, je suis sa patronne et il n'aime être qu'avec moi pratiquement; c'est seulement quand il voit que je suis vraiment occupée qu'il va voir mes enfants.
Il sait être présent quand ils ont le blues.
Il aime manger des morceaux de pomme, des amandes, je vais essayer de le passer aux légumes!!
On est tellement heureux de l'avoir avec nous à la maison!
Ce matin, 9h30 à la FFS à Annecy pour écouter les bilans nationaux, 14h30 à Nantua pour le lycée et ce soir, 20h30 c'est moi qui présente mon bilan et mes sélections pour le comité. Tant mieux si tout se passe le même jour!
Qu'ai-je appris de cette journée? Qu'elle n'est pas terminée! Quoi d'autre? Qu'il faut savoir rester calme et regarder les choses avec du recul, savoir reconnaître ses fautes (ce que j'ai fait humblement) et écouter sa petite voix quand elle nous souffle des idées, les écrire immédiatement.
Le lac d'Annecy était superbe, vert ce matin, avec des rameurs fendant l'écume...
J'avais pris des légumes en bâtonnets pour le repas de midi dans le bus: carottes, asperge verte, courgette, pomme et bananes. En rendant visite à ma fille, j'ai avalé quelques amandes qui traînaient dans son placard et qu'elle ne mange pas, j'en avais vraiment besoin!
Et de retour à la maison, j'ai mangé 2 tranches de pain avec de la confiture.
J'ai lavé mon petit chien que je refusais de prendre sur mes genoux car il s'était roulé dans un beau caca odorant autour de chez mes parents. Une fois propre et sec, il est venu vers moi, tremblant et j'ai constaté à quel point je lui avais manqué toute la journée. Je ne peux rien lui refuser.
Quand je regarde mon Youki, je me dis qu'il est sûrement venu dans ma vie et celle de mes enfants pour une bonne raison; pour ce qui me concerne, c'est prendre soin d'un être vivant à part entière et le respecter. Non pas le dresser et le forcer à m'obéir mais écouter ses plaintes, ses envies, ses besoins tout en lui apprenant à faire des concessions. Il est adorable, gentil ,joueur, avec un tempérament de chien aimant courir après les chats. Ses mimiques sont très drôles et savoir les décripter vient avec le temps, comme quand on apprend à connaître les pleurs d'un enfant.
Et comme avec mes enfants, il m'arrive d'être injuste avec lui, impatiente, absente et c'est un art pour moi de savoir reconnaître ces moments où la tristesse arrive dans ses yeux.
Pour mon fils, Youki est là pour lui tenir compagnie quand je suis en réunion justement! Je sais que mon fils ne sera pas triste et n'aura pas peur car le chien est là. Il apprend à partager car Youki est très exclusif, je suis sa patronne et il n'aime être qu'avec moi pratiquement; c'est seulement quand il voit que je suis vraiment occupée qu'il va voir mes enfants.
Il sait être présent quand ils ont le blues.
Il aime manger des morceaux de pomme, des amandes, je vais essayer de le passer aux légumes!!
On est tellement heureux de l'avoir avec nous à la maison!
mercredi 16 avril 2014
VIVRE CRU Jour 5 Pâques
"50 milliards d'économie... Je vous demande des efforts..." Sympa comme message de bon matin! Repris en boucle par toutes les radios, ravies d'avoir enfin un os à ronger. Je constate toujours avec incrédulité la mauvaise foi de nos hommes politiques, reportant la faute, les très grandes fautes sur le peuple silencieux. Pourquoi se gêneraient-ils?
J'aimerai que mes amis français se rendent compte du discours anxiogènes de nos politiques au lieu de l'écouter benoîtement et de les croire!
Des économies? Et après, que se passera t-il? Nous aurons appris à patiner dans la semoule, à avancer d'un pas pour reculer de deux et nous resterons en tête de liste des pays vendant le plus d'anxiolytiques.
J'aimerai que tous, nous puissions, nous ayons la force et le courage de nous défaire des sentiments de culpabilité qu'on veut nous imposer de force! Que nous puissions regarder "l'à venir" avec confiance car il est possible, l'avenir radieux.
Que nous puissions nous adresser à nos enfants en leur faisant comprendre qu'ils peuvent vivre, travailler et aimer en confiance, loin des modèles de leurs parents.
Car oui, on repense les vieux schémas pour mieux en sortir!
Et oui, nous sommes déjà, non pas des centaines, mais des dizaines de milliers à penser et agir ainsi. Des dizaines de milliers à avoir adopté un mode de vie loin du consumérisme, naturel, dans la joie, dans le partage et encore des dizaines de milliers à être prêts à adopter ce mode de vie, ce retour vers quelque chose de nouveau, où la conscience collective est en inter-relation.
Où 1 + 1 = 3.
Une révolution? Se battre pour retrouver les valeurs bourgeoises? Non merci! Après la crise, tout redeviendra comme avant? Non merci! Nous avons déjà la solution, nous avons déjà notre système collectif où toutes les capacités, tous les talents sont mis en commun et où nous existons car nous donnons dans la joie. Non, ce n'est pas le système communiste car nous n'obéissons à aucun chef, à aucun gourou, à aucune politique. C'est la politique du bon sens, tout reste à faire, ce sera neuf, passionnant et respectueux de l'humanité.
Cela a déjà commencé pour moi, certains y sont déjà sans le savoir. Quand on est dans la joie, quand les obstacles de notre pensée tombent un à un, quand on peut pardonner, quand on sait donner sans attendre en retour, c'est cela. Entre autre!
Regardez bien autour de vous, soyez réceptifs à ces changements minimes et encouragez-les. Oublions le scepticisme, le fatalisme, le cynisme, retrouvons l'innocence, personne ne se moquera. Car nous sommes dans le vrai.
Ecoutez ce que votre esprit a à vous dire, méditez, ça vous aidera.
Sur YouTube, tapez "méditations guidées" et vous trouverez des méditations de toute longueur et sur tous les sujets. Le matin de préférence, réveillez-vous plus tôt et méditez.
Prenez votre rythme de la même façon que vous vous brossez les dents tous les soirs ou que vous allez aux toilettes le matin, méditez!
C'est le message que j'avais envie de vous faire passer aujourd'hui. Il est toujours temps de bien faire.
A demain!!
J'aimerai que mes amis français se rendent compte du discours anxiogènes de nos politiques au lieu de l'écouter benoîtement et de les croire!
Des économies? Et après, que se passera t-il? Nous aurons appris à patiner dans la semoule, à avancer d'un pas pour reculer de deux et nous resterons en tête de liste des pays vendant le plus d'anxiolytiques.
J'aimerai que tous, nous puissions, nous ayons la force et le courage de nous défaire des sentiments de culpabilité qu'on veut nous imposer de force! Que nous puissions regarder "l'à venir" avec confiance car il est possible, l'avenir radieux.
Que nous puissions nous adresser à nos enfants en leur faisant comprendre qu'ils peuvent vivre, travailler et aimer en confiance, loin des modèles de leurs parents.
Car oui, on repense les vieux schémas pour mieux en sortir!
Et oui, nous sommes déjà, non pas des centaines, mais des dizaines de milliers à penser et agir ainsi. Des dizaines de milliers à avoir adopté un mode de vie loin du consumérisme, naturel, dans la joie, dans le partage et encore des dizaines de milliers à être prêts à adopter ce mode de vie, ce retour vers quelque chose de nouveau, où la conscience collective est en inter-relation.
Où 1 + 1 = 3.
Une révolution? Se battre pour retrouver les valeurs bourgeoises? Non merci! Après la crise, tout redeviendra comme avant? Non merci! Nous avons déjà la solution, nous avons déjà notre système collectif où toutes les capacités, tous les talents sont mis en commun et où nous existons car nous donnons dans la joie. Non, ce n'est pas le système communiste car nous n'obéissons à aucun chef, à aucun gourou, à aucune politique. C'est la politique du bon sens, tout reste à faire, ce sera neuf, passionnant et respectueux de l'humanité.
Cela a déjà commencé pour moi, certains y sont déjà sans le savoir. Quand on est dans la joie, quand les obstacles de notre pensée tombent un à un, quand on peut pardonner, quand on sait donner sans attendre en retour, c'est cela. Entre autre!
Regardez bien autour de vous, soyez réceptifs à ces changements minimes et encouragez-les. Oublions le scepticisme, le fatalisme, le cynisme, retrouvons l'innocence, personne ne se moquera. Car nous sommes dans le vrai.
Ecoutez ce que votre esprit a à vous dire, méditez, ça vous aidera.
Sur YouTube, tapez "méditations guidées" et vous trouverez des méditations de toute longueur et sur tous les sujets. Le matin de préférence, réveillez-vous plus tôt et méditez.
Prenez votre rythme de la même façon que vous vous brossez les dents tous les soirs ou que vous allez aux toilettes le matin, méditez!
C'est le message que j'avais envie de vous faire passer aujourd'hui. Il est toujours temps de bien faire.
A demain!!
mardi 15 avril 2014
VIVRE CRU Jour 4 Pâques
Hello, hello!!
Bizzz, bizzz !
Meilleure humeur ce matin, bien dormi, mal aux poignets d'avoir bêché hier avec un instrument trop lourd? Ou bien les glucides ingurgités viennent-ils se loger dans mes articulations? A suivre demain matin.
Avez-vous déjà croqué des asperges crues? C'est un véritable délice! Leur parfum rappelle celui des petits pois frais, une seule asperge me suffit pour bien éliminer.
J'ai fait un gâteau pour mon fils (tout bio):
Le-gâteau-toujours-réussi:
3 oeufs,
80g de chocolat + 80g de beurre à fondre dans une casserole.
Mélanger ces ingrédients.
Ajouter le jus d'une demie orange,
une demie courgette râpée (pour le moelleux),
4 à 5 cuil. à soupe de farine (là, du petit-épeautre)
1 cuil. à café de levure chimique.
Goûter la pâte crue! (on n'est pas crudivore pour rien, le problème étant de s'arrêter...)
Cuire le temps qu'il faut à four 200° env, pas trop pour qu'il reste moelleux.
J'ai aussi visité le site Facebook de ma cousine: "Tout cru et tout bronzé". Laissez-vous tenter par ses recettes ultra simples et délicieuses, par l'ambiance joyeuse et par le rire des enfants. Félicitations !
J'ai accaparé mon banquier pendant 1h30 pour monter un dossier, merci à lui!
Je suis allée aider mon amie Véronique à déplacer ses ruches mortes (dont l'essaim est mort en hiver 2013) pour les nettoyer et les remettre en circuit. C'est très lourd! Une trentaine de kilos. Et avec l'essaim, les réserves de miel, les rayons pleins, c'est entre 50 et 60kg!
En passant, elle a ramassé le récipient recueillant le pollen et j'ai goûté: des pelotes de toutes les couleurs, jaunes, plusieurs tons de vert, rouges et en bouche, une explosion de parfums de fleurs! Miraculeux! Merci petites abeilles pour cette félicité, ce travail de patience, on prend soin de vous!
Les abeilles essaiment en ce moment c'est à dire que les essaims cherchent des ruches vides avec l'odeur de cire, de propolis. Il y a des éclaireuses qui partent en vadrouille et qui se chargent de prévenir leurs congénères dès qu'elles ont trouvé l'endroit idéal.
Les bienfaits de la propolis et du miel dans tous leurs états est proprement incroyable; sur des plaies ouvertes, ça a le pouvoir de reconstituer les chairs, de les refermer sans cicatrice et deux fois plus vite que des produits phytosanitaires de médecine moderne et classique. Je l'ai constaté de mes yeux vu sur le nez d'une femme du village.
What else dans ma cure de 10 jours avant Pâques? Thierry a fait un sujet sur l'hydrothérapie du côlon, une façon mécanique de nettoyer les intestins que j'essayerai quand j'en aurai les moyens...
Et boule qui roule amasse de la mousse!
Ma mère s'est mise sérieusement à manger un peu plus cru chaque jour tout en conservant des repas de légumes cuits, du riz, du thon, en se faisant des snacks de fruits crus. On s'échange les recettes, les meilleurs sites sur le sujet. Elle dort mieux, commence à dégonfler du ventre et dans quelques mois, je suis certaine qu'elle aura moins mal aux articulations.
De savoir que mon attitude encourage mes proches à s'y mettre pour leurs propres raisons, c'est aussi un peu le but de ma démarche. Donner, partager, aimer.
Je vous quitte avec ce ciel bleu pur, cet air frais du vent du nord qui fait geler blanc le matin, ces rayons de soleil couchant rasant dans les pins devant le balcon, mon petit chien blanc faisant la sieste sur son fauteuil, paisible et mon fils, dynamique, souriant qui ramène un ami à dormir.
Namaste chère Nature, merci de me donner la chance d'exister dans ce beau monde!
A demain les amis!
Bizzz, bizzz !
Meilleure humeur ce matin, bien dormi, mal aux poignets d'avoir bêché hier avec un instrument trop lourd? Ou bien les glucides ingurgités viennent-ils se loger dans mes articulations? A suivre demain matin.
Avez-vous déjà croqué des asperges crues? C'est un véritable délice! Leur parfum rappelle celui des petits pois frais, une seule asperge me suffit pour bien éliminer.
J'ai fait un gâteau pour mon fils (tout bio):
Le-gâteau-toujours-réussi:
3 oeufs,
80g de chocolat + 80g de beurre à fondre dans une casserole.
Mélanger ces ingrédients.
Ajouter le jus d'une demie orange,
une demie courgette râpée (pour le moelleux),
4 à 5 cuil. à soupe de farine (là, du petit-épeautre)
1 cuil. à café de levure chimique.
Goûter la pâte crue! (on n'est pas crudivore pour rien, le problème étant de s'arrêter...)
Cuire le temps qu'il faut à four 200° env, pas trop pour qu'il reste moelleux.
J'ai aussi visité le site Facebook de ma cousine: "Tout cru et tout bronzé". Laissez-vous tenter par ses recettes ultra simples et délicieuses, par l'ambiance joyeuse et par le rire des enfants. Félicitations !
J'ai accaparé mon banquier pendant 1h30 pour monter un dossier, merci à lui!
Je suis allée aider mon amie Véronique à déplacer ses ruches mortes (dont l'essaim est mort en hiver 2013) pour les nettoyer et les remettre en circuit. C'est très lourd! Une trentaine de kilos. Et avec l'essaim, les réserves de miel, les rayons pleins, c'est entre 50 et 60kg!
En passant, elle a ramassé le récipient recueillant le pollen et j'ai goûté: des pelotes de toutes les couleurs, jaunes, plusieurs tons de vert, rouges et en bouche, une explosion de parfums de fleurs! Miraculeux! Merci petites abeilles pour cette félicité, ce travail de patience, on prend soin de vous!
Les abeilles essaiment en ce moment c'est à dire que les essaims cherchent des ruches vides avec l'odeur de cire, de propolis. Il y a des éclaireuses qui partent en vadrouille et qui se chargent de prévenir leurs congénères dès qu'elles ont trouvé l'endroit idéal.
Les bienfaits de la propolis et du miel dans tous leurs états est proprement incroyable; sur des plaies ouvertes, ça a le pouvoir de reconstituer les chairs, de les refermer sans cicatrice et deux fois plus vite que des produits phytosanitaires de médecine moderne et classique. Je l'ai constaté de mes yeux vu sur le nez d'une femme du village.
What else dans ma cure de 10 jours avant Pâques? Thierry a fait un sujet sur l'hydrothérapie du côlon, une façon mécanique de nettoyer les intestins que j'essayerai quand j'en aurai les moyens...
Et boule qui roule amasse de la mousse!
Ma mère s'est mise sérieusement à manger un peu plus cru chaque jour tout en conservant des repas de légumes cuits, du riz, du thon, en se faisant des snacks de fruits crus. On s'échange les recettes, les meilleurs sites sur le sujet. Elle dort mieux, commence à dégonfler du ventre et dans quelques mois, je suis certaine qu'elle aura moins mal aux articulations.
De savoir que mon attitude encourage mes proches à s'y mettre pour leurs propres raisons, c'est aussi un peu le but de ma démarche. Donner, partager, aimer.
Je vous quitte avec ce ciel bleu pur, cet air frais du vent du nord qui fait geler blanc le matin, ces rayons de soleil couchant rasant dans les pins devant le balcon, mon petit chien blanc faisant la sieste sur son fauteuil, paisible et mon fils, dynamique, souriant qui ramène un ami à dormir.
Namaste chère Nature, merci de me donner la chance d'exister dans ce beau monde!
A demain les amis!
lundi 14 avril 2014
VIVRE CRU Jour 3 Pâques
Ouh! C'est dur aujourd'hui!
Ce matin, je me réveille avec la faim au ventre mais je sais que je n'ai pas faim, c'est un vieux réflexe. Et s'il y a bien un moment de la journée où je ne mettrai rien en bouche, où je ne dévierai pas de ma route, c'est le matin! J'aimerai être aussi déterminée le soir!
La vie n'est pas un long fleuve tranquille et c'est pour ça que je l'aime. Mes journées ne se ressemblent pas et ce n'est pas parce que j'ai des occupations diverses, des loisirs, des rencontres, des voyages. Tout se passe dans ma tête entre mes objectifs et ma volonté, la jolie voix de mon être de lumière et la voix discordante de mon côté sombre, celui qui prend plaisir à saboter mes belles résolutions! Vous en avez un aussi? Alors on se comprend.
Aujourd'hui, il se trouve que mon côté sombre s'est faufilé dans ma journée. Pourtant je suis allée courir pour la reprise de mon activité ce matin dans la nature fraîche avec mon petit chien tout heureux de se bouger enfin! Pas si mal la forme, le souffle est revenu rapidement, la proprioception est à retravailler, les muscles de la chaîne de la jambe à solliciter de nouveau mais sinon, tout va bien! Grand plaisir!
J'ai récupéré une nouvelle bouteille de sève précieuse et suis rentrée retrouver mon fils un peu souffrant. Et au menu de midi,salade de chou-fleur, chou rouge, persil. Je n'ai plus grand-chose dans le frigo et dans ces cas-là, une vieille angoisse de manquer se rappelle à moi. Et la voix discordante prend le dessus, difficile de la faire taire. C'est elle qui me souffle de prendre un carré de chocolat, 2 puis 3... Pour calmer un peu cette faim factice, cette peur, j'ai râpé 3 pommes de terre et je les ai fait cuire en galette avec poivre noir, curry et un peu de sel aux herbes. Très bonne. J'ai craqué sur le chocolat noir.
Que penser de cela? Qu'est-ce que mon corps a à me dire? Comment l'écouter sans me mentir? Je me sens un peu honteuse car je commence cette "cure" sous l'impulsion de Thierry, ravie de faire quelque chose avec un groupe. Mais dans ce groupe, plutôt que d'aller tous dans le même sens, il y a des esprits discordants pour qui cela est peut-être encore difficile, pas si important et cela déteint sur les faibles comme moi... Je ne cherche pas d'excuses, je suis en train de réfléchir tout en écrivant.
Ce que mon corps, mon esprit veulent me dire en définitive je pense, c'est: "une volonté collective passe par un esprit collectif et toutes nos forces doivent être tendues vers ce but de régénération, en aidant celles et ceux qui ont du mal et en portant celles et ceux qui y arrivent bien."
Ok, c'est clair! Je vais méditer là dessus et mettre mon esprit au service de ce groupe d'un peu plus de 1000 personnes tournées vers ce but de 10 jours de cure avec Thierry. Ca me fait beaucoup de bien de partager tout cela avec vous, je ne veux plus faire les choses toute seule, je vois mon "à venir" avec le groupe, le collectif et vous qui lisez ceci, en faites partie.
Que la journée se termine aussi bien qu'elle a commencée, peu importe l'entorse su milieu, elle m'aura appris à tourner mon esprit, mes idées, mes forces vers le groupe.
Bonne cure à vous autres, bonne journée, bon ensoleillement et belle découverte de vous-même!!!
A plus tard!
Ce matin, je me réveille avec la faim au ventre mais je sais que je n'ai pas faim, c'est un vieux réflexe. Et s'il y a bien un moment de la journée où je ne mettrai rien en bouche, où je ne dévierai pas de ma route, c'est le matin! J'aimerai être aussi déterminée le soir!
La vie n'est pas un long fleuve tranquille et c'est pour ça que je l'aime. Mes journées ne se ressemblent pas et ce n'est pas parce que j'ai des occupations diverses, des loisirs, des rencontres, des voyages. Tout se passe dans ma tête entre mes objectifs et ma volonté, la jolie voix de mon être de lumière et la voix discordante de mon côté sombre, celui qui prend plaisir à saboter mes belles résolutions! Vous en avez un aussi? Alors on se comprend.
Aujourd'hui, il se trouve que mon côté sombre s'est faufilé dans ma journée. Pourtant je suis allée courir pour la reprise de mon activité ce matin dans la nature fraîche avec mon petit chien tout heureux de se bouger enfin! Pas si mal la forme, le souffle est revenu rapidement, la proprioception est à retravailler, les muscles de la chaîne de la jambe à solliciter de nouveau mais sinon, tout va bien! Grand plaisir!
J'ai récupéré une nouvelle bouteille de sève précieuse et suis rentrée retrouver mon fils un peu souffrant. Et au menu de midi,salade de chou-fleur, chou rouge, persil. Je n'ai plus grand-chose dans le frigo et dans ces cas-là, une vieille angoisse de manquer se rappelle à moi. Et la voix discordante prend le dessus, difficile de la faire taire. C'est elle qui me souffle de prendre un carré de chocolat, 2 puis 3... Pour calmer un peu cette faim factice, cette peur, j'ai râpé 3 pommes de terre et je les ai fait cuire en galette avec poivre noir, curry et un peu de sel aux herbes. Très bonne. J'ai craqué sur le chocolat noir.
Que penser de cela? Qu'est-ce que mon corps a à me dire? Comment l'écouter sans me mentir? Je me sens un peu honteuse car je commence cette "cure" sous l'impulsion de Thierry, ravie de faire quelque chose avec un groupe. Mais dans ce groupe, plutôt que d'aller tous dans le même sens, il y a des esprits discordants pour qui cela est peut-être encore difficile, pas si important et cela déteint sur les faibles comme moi... Je ne cherche pas d'excuses, je suis en train de réfléchir tout en écrivant.
Ce que mon corps, mon esprit veulent me dire en définitive je pense, c'est: "une volonté collective passe par un esprit collectif et toutes nos forces doivent être tendues vers ce but de régénération, en aidant celles et ceux qui ont du mal et en portant celles et ceux qui y arrivent bien."
Ok, c'est clair! Je vais méditer là dessus et mettre mon esprit au service de ce groupe d'un peu plus de 1000 personnes tournées vers ce but de 10 jours de cure avec Thierry. Ca me fait beaucoup de bien de partager tout cela avec vous, je ne veux plus faire les choses toute seule, je vois mon "à venir" avec le groupe, le collectif et vous qui lisez ceci, en faites partie.
Que la journée se termine aussi bien qu'elle a commencée, peu importe l'entorse su milieu, elle m'aura appris à tourner mon esprit, mes idées, mes forces vers le groupe.
Bonne cure à vous autres, bonne journée, bon ensoleillement et belle découverte de vous-même!!!
A plus tard!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1kPKFBdzcaa8CamUpcfCOMYeJly6-DNu4QcSAxr4UR-PmVwl_G2BejFve1bH3M7XtoSf-n9fn4HzPm79nwBCFAmca22tjN7dz6EwjWahUXEBTmiodOhD5QBbH0g5e3A_j-K_0VAhA0Rk/s320/DSC_0226.jpg)
VIVRE CRU Jour 2 Pâques
Suite des aventures, aujourd'hui c'était jour de repos nutritionnel mais jour d'activités physiques:
ce matin, avec mon père, mon fils et son cousin, nous sommes allés relever les bouteilles de sève de bouleau qui donnent encore car les arbres vivent à 1000m d'altitude et avec la lune bientôt pleine, ça coule fort.
Toujours penser à remercier l'arbre de nous donner sa sève précieuse. Les bouleaux ont une écorce lisse et claire, douce. Prenez le temps de sentir le tronc, il a un parfum particulier.
Fin mars, percez le tronc avec une mèche de 5mm à au moins 1 mètre de hauteur. Placer un tube en plastique du même diamètre (pour éviter qu'il y ait un passage où pourraient se glisser des organismes néfastes à l'arbre) et le relier à un bouchon de bouteille percé. Et laisser gouter.
Avant tout cela, il faut parler à l'arbre pour lui expliquer ce que nous allons faire; ce n'est pas anodin de prendre la sève, "le sang" d'un végétal et de toute façon, l'arbre s'arrêtera de couler de lui -même. a ce moment-là, boucher avec une cheville de bois et un pansement de glaise épais. D'une année sur l'autre, votre arbre cicatrisera doucement et ne "saignera" pas chaque printemps. Changer d'arbre chaque année.
Ensuite nous sommes passés près du vieux (et gros) sapin pour lui dire qu'il était beau et il EST beau!
Et nous avons trouvé les dernières plaques de neige près de la belle tourbière. L'herbe sèche est encore aplatie, on peut se promener partout dans la nature sans être gêné par les frondaisons, les herbes hautes et c'est agréable, très calme.
L'après-midi, nous sommes montés sur les dunes au dessus du village où les enfants ont trouvé des géodes.
Une journée active sous le soleil, assez fraîche avec le vent du nord et revigorante.
J'ai bu du jus de bouleau toute la journée, beaucoup éliminé et le chou-fleur était délicieux ce soir. J'ai croqué 2 morceaux de chocolat, le dimanche c'est un peu jour de relâche... Demain, si je peux trouver quelques asperges, ça fera mon bonheur.
A très bientôt!!
ce matin, avec mon père, mon fils et son cousin, nous sommes allés relever les bouteilles de sève de bouleau qui donnent encore car les arbres vivent à 1000m d'altitude et avec la lune bientôt pleine, ça coule fort.
Toujours penser à remercier l'arbre de nous donner sa sève précieuse. Les bouleaux ont une écorce lisse et claire, douce. Prenez le temps de sentir le tronc, il a un parfum particulier.
Fin mars, percez le tronc avec une mèche de 5mm à au moins 1 mètre de hauteur. Placer un tube en plastique du même diamètre (pour éviter qu'il y ait un passage où pourraient se glisser des organismes néfastes à l'arbre) et le relier à un bouchon de bouteille percé. Et laisser gouter.
Avant tout cela, il faut parler à l'arbre pour lui expliquer ce que nous allons faire; ce n'est pas anodin de prendre la sève, "le sang" d'un végétal et de toute façon, l'arbre s'arrêtera de couler de lui -même. a ce moment-là, boucher avec une cheville de bois et un pansement de glaise épais. D'une année sur l'autre, votre arbre cicatrisera doucement et ne "saignera" pas chaque printemps. Changer d'arbre chaque année.
Ensuite nous sommes passés près du vieux (et gros) sapin pour lui dire qu'il était beau et il EST beau!
Et nous avons trouvé les dernières plaques de neige près de la belle tourbière. L'herbe sèche est encore aplatie, on peut se promener partout dans la nature sans être gêné par les frondaisons, les herbes hautes et c'est agréable, très calme.
L'après-midi, nous sommes montés sur les dunes au dessus du village où les enfants ont trouvé des géodes.
Une journée active sous le soleil, assez fraîche avec le vent du nord et revigorante.
J'ai bu du jus de bouleau toute la journée, beaucoup éliminé et le chou-fleur était délicieux ce soir. J'ai croqué 2 morceaux de chocolat, le dimanche c'est un peu jour de relâche... Demain, si je peux trouver quelques asperges, ça fera mon bonheur.
A très bientôt!!
dimanche 13 avril 2014
VIVRE CRU - Jour 1 Pâques
Hello! Sur l'initiative de Thierry via son site vivrecru.org, je me suis portée volontaire pour vivre avec lui et les nombreux autres, une dizaine de jours de jus. Mais connaissant Thierry, cela se traduit finalement par une expérience libérée des règles, des dogmes et des formatages. Pour reprendre une de ses expressions, il faut aller voir soi-même les limites de son cadre et non écouter ce que disent les autres. Si on me dit qu'il y a un précipice à 10 mètres et que je ne vais pas le voir de mes propres yeux, je tomberai dedans à la moindre inattention car je ne savais pas où il était.
Idem avec l'alimentation, si je me fie à ce qui se dit sans essayer, tester, aller voir, que saurai-je? Rien.
Donc, expérimentons!
Je commence avec une belle gueule de bois! Hier, j'ai vécu une très belle journée! Positive, collective, douce, qui m'a appris beaucoup. J'avais organisé un rassemblement fin de saison pour retrouver mes coureurs et leurs parents hors du cadre des compétitions. Chacun apportant de quoi se sustenter, salé et sucré. J'avais préparé une belle salade de carottes et sauce tomate-oignons frais, il y avait nombres de pizzas, quiches, petites entrées salées délicieuses le tout fait-maison. Des desserts attirants et fins, des légumes, des fruits. Du vin, des bières, des jus de fruits.
Ce buffet regorgeait d'ondes positives car préparé avec amour par chacun des participants. Le soleil était au rendez-vous, un beau temps de printemps tempéré. Il y avait des jeux, les jeunes s'exerçaient sur la slack-line, jouaient au rugby. Ça a ressemblé à ce que j'avais imaginé et je crois que tout le monde a apprécié ce moment de détente informel.
Au milieu de cette assemblée où quelques personnes savent que je mange cru, j'ai voulu être ouverte et reconnaissante de l'implication de chacun. Rien n'est interdit. Ce n'est pas parce que je mange cru qu'il m'est interdit de manger d'autres choses. J'ai mes propres règles et je ne vais pas commencer par dire: stop interdit! J'évite quotidiennement de manger certaines choses car cela me rend malade, je me concentre donc sur le cru. Mais dans ce cadre, je suis allée voir les limites.
J'ai bu quelques gorgées de vin, de bière, mangés d'excellents gâteau (visitation), de cookies, de far breton. Oui, je suis plus branchée sucrée et ça me rend moins malade que le fromage! Et mon état d'esprit n'a pas été de me goinfrer mais plutôt d'apprécier chaque bouchée sans culpabiliser.
J'ai vraiment ressenti l'énergie dans ce partage des victuailles, c'était agréable. Il faut dire que les plats étaient délicieux, les parents de mes jeunes cuisinent très bien !!
Le soir, anniversaire de mon frère et ce que je retiendrai de ce qu'il a dit (car il faut pouvoir retenir au moins une chose des gens qu'on croise) c'est: ne sois pas raisonnable, sois déraisonnable!
J'ai mangé qq cacahuettes et le bon gâteau au chocolat de ma mère. En plus des fenouils, carottes et petits pois en dip, trempés dans ma sauce à l'avocat. Nous étions autour du feu sous la lune presque pleine, les chiens furetaient dans la nuit, on se serraient pour ne pas ressentir le froid qui gagnait l'herbe, c'était calme et les enfants parlaient.
J'avais le ventre gonflé en rentrant et ce matin, la gueule de bois. Mais je ne regrette rien! J'ai mangé en conscience, en appréciant chaque bouchée, en sachant que j'étais proche des limites de mon cadre et dans le contrôle. Bénéfique!
Pour continuer sur ce 2ème jour et après mes écarts de la veille, ce sera cure de jus de bouleau toute la journée, un peu de sport avec footing léger ce matin, étirements et marche cet après midi. Mes muscles veulent se bouger depuis quelques jours. J'ai besoin d'aller voir mon arbre d'inspiration pour me pencher sur le programme d'entrainement de cette année qui arrive pour mes jeunes. Trouver l'inspiration, les idées viennent doucement et les laisser venir à moi, organiser tout cela et appliquer.
Voilà pour mon deuxième jour!
A bientôt!
Idem avec l'alimentation, si je me fie à ce qui se dit sans essayer, tester, aller voir, que saurai-je? Rien.
Donc, expérimentons!
Je commence avec une belle gueule de bois! Hier, j'ai vécu une très belle journée! Positive, collective, douce, qui m'a appris beaucoup. J'avais organisé un rassemblement fin de saison pour retrouver mes coureurs et leurs parents hors du cadre des compétitions. Chacun apportant de quoi se sustenter, salé et sucré. J'avais préparé une belle salade de carottes et sauce tomate-oignons frais, il y avait nombres de pizzas, quiches, petites entrées salées délicieuses le tout fait-maison. Des desserts attirants et fins, des légumes, des fruits. Du vin, des bières, des jus de fruits.
Ce buffet regorgeait d'ondes positives car préparé avec amour par chacun des participants. Le soleil était au rendez-vous, un beau temps de printemps tempéré. Il y avait des jeux, les jeunes s'exerçaient sur la slack-line, jouaient au rugby. Ça a ressemblé à ce que j'avais imaginé et je crois que tout le monde a apprécié ce moment de détente informel.
Au milieu de cette assemblée où quelques personnes savent que je mange cru, j'ai voulu être ouverte et reconnaissante de l'implication de chacun. Rien n'est interdit. Ce n'est pas parce que je mange cru qu'il m'est interdit de manger d'autres choses. J'ai mes propres règles et je ne vais pas commencer par dire: stop interdit! J'évite quotidiennement de manger certaines choses car cela me rend malade, je me concentre donc sur le cru. Mais dans ce cadre, je suis allée voir les limites.
J'ai bu quelques gorgées de vin, de bière, mangés d'excellents gâteau (visitation), de cookies, de far breton. Oui, je suis plus branchée sucrée et ça me rend moins malade que le fromage! Et mon état d'esprit n'a pas été de me goinfrer mais plutôt d'apprécier chaque bouchée sans culpabiliser.
J'ai vraiment ressenti l'énergie dans ce partage des victuailles, c'était agréable. Il faut dire que les plats étaient délicieux, les parents de mes jeunes cuisinent très bien !!
Le soir, anniversaire de mon frère et ce que je retiendrai de ce qu'il a dit (car il faut pouvoir retenir au moins une chose des gens qu'on croise) c'est: ne sois pas raisonnable, sois déraisonnable!
J'ai mangé qq cacahuettes et le bon gâteau au chocolat de ma mère. En plus des fenouils, carottes et petits pois en dip, trempés dans ma sauce à l'avocat. Nous étions autour du feu sous la lune presque pleine, les chiens furetaient dans la nuit, on se serraient pour ne pas ressentir le froid qui gagnait l'herbe, c'était calme et les enfants parlaient.
J'avais le ventre gonflé en rentrant et ce matin, la gueule de bois. Mais je ne regrette rien! J'ai mangé en conscience, en appréciant chaque bouchée, en sachant que j'étais proche des limites de mon cadre et dans le contrôle. Bénéfique!
Pour continuer sur ce 2ème jour et après mes écarts de la veille, ce sera cure de jus de bouleau toute la journée, un peu de sport avec footing léger ce matin, étirements et marche cet après midi. Mes muscles veulent se bouger depuis quelques jours. J'ai besoin d'aller voir mon arbre d'inspiration pour me pencher sur le programme d'entrainement de cette année qui arrive pour mes jeunes. Trouver l'inspiration, les idées viennent doucement et les laisser venir à moi, organiser tout cela et appliquer.
Voilà pour mon deuxième jour!
A bientôt!
lundi 7 avril 2014
REFLEXIONS SUR LE VIVRE CRU
Je vois que mon dernier article a été bien suivi, je vous en remercie et ce n'est pas étonnant avec ce thème sur la nourriture qui passionne finalement toujours bien du monde.
Je voudrais entrer dans d'autres détails concernant ma nouvelle façon de vivre mais je vous répète qu'il s'agit là de MA propre expérience et qu'elle ne peut faire valoir d'exemple. Nous sommes uniques, nous avons chacun notre façon de voir les choses, de les comprendre et de les vivre. Et l'expérience personnelle restera la plus juste des références!
Le seul exemple qui vaut, c'est ma personne. Si mon attitude, ma mine, ma joie vous séduit et déteint sur vous, alors c'est gagné!
Au début du processus cru, je vous ai décrit quelques états assez typiques d'une détoxination plus ou moins bien menée!... : fatigues passagères, maux de tête, suées mais aussi froid. Je me souviens que quand je mangeais des oranges, j'avais froid. Signe que les oranges étaient un peu acides pour moi et que je devais attendre un peu que mon corps ait nettoyé mes organes pour y revenir. Ce que j'ai fait et à présent, ça se passe bien.
Et j'ai chaud maintenant! Passées les 3 semaines, j'ai de nouveau eu chaud et ai retrouvé mon thermostat intérieur.
Et à ma fatigue a succédé une douce énergie qui est le signe que mon corps fonctionne bien.
En dehors des fruits et légumes, j'ai beaucoup mangé de fruits secs, des amandes notamment qui sont des (bons) corps gras et cela m'a assuré un bon transit. Ils sont mon péché mignon! Je n'ai pas négligé les abricots secs, dattes, figues et pruneaux. En revanche, comme leur dénomination l'indique, ils sont secs et il vaut mieux les réhydrater un peu avant de les consommer ou boire beaucoup après en avoir mangé. Consommés sans autre matière grasse, ce sont de bons acides gras (amandes, noisettes). Les noix sont un les plus acides dans cette famille d'oléagineux, je les évite.
Pendant les 35 jours de ma 1ère phase, j'ai aussi arrosé mes salades de sauce vinaigrette maison et puis aujourd'hui, je n'en ai plus besoin, j'ajoute seulement du vinaigre de cidre, des épices telles que gingembre, curcuma ou curry. Comme quoi, il ne faut pas s'affoler si on ne peut se passer d'une chose au début; cela se fera progressivement et ne pas se culpabiliser. Car à la culpabilité succède la punition et on entre alors dans l'affreux cercle vicieux que nous cherchons à oublier, n'est-ce pas?
Non, on accepte son état, ses penchants, on se pardonne et vous pouvez être sûrs que ça ne se reproduira pas ou avec beaucoup moins d'intensité jusqu'à disparaître.
What else? Ah oui, mon rythme de sommeil a évolué, je me couche plus tôt - pour moi c'est 21h30 au pire 22h - et me réveille plus tôt également et reposée. Cela me laisse le temps de méditer, de me promener avec mon chien et de regarder le soleil se lever, la nature s'éveiller. Après cela, la journée se déroule sur ce rythme, dans cette dynamique de paix, de joie et de calme. Comme tout le monde, il m'arrive d'avoir de mauvaises nouvelles; seulement j'ai appris à me débarrasser des peurs, des angoisses, des pressions émises autour de moi par d'autres. Ce n'est pas facile, on croit être libre et puis et je garde mon libre-arbitre, ma réflexion, ma responsabilité des choix qui sont les miens. Je ne veux plus être victime du système. J'ai ma part de responsabilité, je les assume et je peux évoluer autrement.
Ce printemps, je suis tous les jours dans les prés non arrosés de cochonneries par les paysans du coin pour cueillir des pissenlits, primevères, violettes pour une belle salade. Délicieux!
Par contre, naïve au milieu des prés, j'ai mis à la bouche un bout de feuille pour goûter, je l'ai mâché puis avalé. Progressivement, j'ai senti que ça piquait de plus en plus et j'ai eu bientôt la bouche comme remplie d'orties ! La bouche, la langue, la gorge et la trachée où je sentais la feuille descendre! Plus une salivation excessive!
Heureusement, je connais une herboriste tout près et j'ai filé chez elle. Elle m'a donné à boire un verre d'argile diluée dans de l'eau pour passer le feu et m'a expliqué en riant, que c'était une feuille d'Arum sauvage, vénéneux...
Elle m'a aussi recommandé de d'abord froisser les feuilles, les sentir et si elles ne sont pas repoussantes, de les poser délicatement sur le bout de la langue, pas plus!
Ok! Leçon retenue!
Hier soir, j'ai rencontré l'ami d'une amie, crudivore comme moi mais pas végétarien. On a échangé, on avait les mêmes sensations par rapport à l'alcool et le café qu'on ne peut plus avaler (seulement un peu de bière). Comme moi, quand il fait une pause alimentaire en mangeant exceptionnellement des glucides lors d'un repas entre amis, il ressent de la fatigue.
Il y a 10 jours, j'ai assisté à un repas avec beaucoup de monde. J'avais envie d'y aller car j'allais passer un bon moment et je suis résolue à manger (à peu près) comme les autres. J'ai mangé 2 petits bouts de fromage (nous étions dans le fort des Rousses où 90 000 meules de Comté vieillissent au fond des caves... Quand on entre ça sent la croûte de fromage!), du gratin avec des morilles et un morceau de gâteau gras et sucré. Mal m'en a pris!
Crise d'hémorroïde, acidose, intestins en vrac, gaz et fatigue.
Morale de l'histoire? J'ai enfin compris le message de mon corps qui me crie (à sa façon) STOP! avec les produits laitiers et le sucre! J'ai enfin compris que pour qu'il soit effectif, efficace et régénérant, mon mode de vie ne souffre désormais plus d'entorses. C'était le déclic supplémentaire pour comprendre et accepter et OSER VIVRE vraiment et à plein temps ce mode ré génératif. Sans peurs, sans angoisses, sans peur de manquer, d'avoir faim, sans crise d'addiction sucrée.
C'est long. C'est un chemin très personnel difficile pour mon cas, je le savais et il est néanmoins passionnant!
Je me découvre complètement!
Et je n'ai plus peur non plus de le vivre en société. On m'invite au restaurant? Si je ne suis pas sûre de pouvoir trouver des salades, je refuse l'invitation. Je suis invitée chez des amis? Ils peuvent en général trouver une salade, des fruits pour moi. Sinon, j'amène des petites choses à partager: crudités avec des sauces spéciales, rouleaux de légumes ou fruits séchés.
Je ne refuse pas de rester à table si je peux amener mes crudités car j'aime ce moment de convivialité où beaucoup de choses sont échangées. Moi qui suis curieuse, à l'écoute, toujours en apprentissage et pipelette, j'adore être partie prenante d'un repas même si je ne mange pas la même chose.
Dernière chose: je prends du psyllium (enveloppe venant de la fleur du plantain) qui est très doux pour nettoyer les intestins. 10 euros au magasin naturel et vous en avez pour un an! J'ai une grosse déminéralisation à combler et le printemps avec ses fruits goûteux me fera du bien!
Bonne régénération !!
Je voudrais entrer dans d'autres détails concernant ma nouvelle façon de vivre mais je vous répète qu'il s'agit là de MA propre expérience et qu'elle ne peut faire valoir d'exemple. Nous sommes uniques, nous avons chacun notre façon de voir les choses, de les comprendre et de les vivre. Et l'expérience personnelle restera la plus juste des références!
Le seul exemple qui vaut, c'est ma personne. Si mon attitude, ma mine, ma joie vous séduit et déteint sur vous, alors c'est gagné!
Au début du processus cru, je vous ai décrit quelques états assez typiques d'une détoxination plus ou moins bien menée!... : fatigues passagères, maux de tête, suées mais aussi froid. Je me souviens que quand je mangeais des oranges, j'avais froid. Signe que les oranges étaient un peu acides pour moi et que je devais attendre un peu que mon corps ait nettoyé mes organes pour y revenir. Ce que j'ai fait et à présent, ça se passe bien.
Et j'ai chaud maintenant! Passées les 3 semaines, j'ai de nouveau eu chaud et ai retrouvé mon thermostat intérieur.
Et à ma fatigue a succédé une douce énergie qui est le signe que mon corps fonctionne bien.
En dehors des fruits et légumes, j'ai beaucoup mangé de fruits secs, des amandes notamment qui sont des (bons) corps gras et cela m'a assuré un bon transit. Ils sont mon péché mignon! Je n'ai pas négligé les abricots secs, dattes, figues et pruneaux. En revanche, comme leur dénomination l'indique, ils sont secs et il vaut mieux les réhydrater un peu avant de les consommer ou boire beaucoup après en avoir mangé. Consommés sans autre matière grasse, ce sont de bons acides gras (amandes, noisettes). Les noix sont un les plus acides dans cette famille d'oléagineux, je les évite.
Pendant les 35 jours de ma 1ère phase, j'ai aussi arrosé mes salades de sauce vinaigrette maison et puis aujourd'hui, je n'en ai plus besoin, j'ajoute seulement du vinaigre de cidre, des épices telles que gingembre, curcuma ou curry. Comme quoi, il ne faut pas s'affoler si on ne peut se passer d'une chose au début; cela se fera progressivement et ne pas se culpabiliser. Car à la culpabilité succède la punition et on entre alors dans l'affreux cercle vicieux que nous cherchons à oublier, n'est-ce pas?
Non, on accepte son état, ses penchants, on se pardonne et vous pouvez être sûrs que ça ne se reproduira pas ou avec beaucoup moins d'intensité jusqu'à disparaître.
What else? Ah oui, mon rythme de sommeil a évolué, je me couche plus tôt - pour moi c'est 21h30 au pire 22h - et me réveille plus tôt également et reposée. Cela me laisse le temps de méditer, de me promener avec mon chien et de regarder le soleil se lever, la nature s'éveiller. Après cela, la journée se déroule sur ce rythme, dans cette dynamique de paix, de joie et de calme. Comme tout le monde, il m'arrive d'avoir de mauvaises nouvelles; seulement j'ai appris à me débarrasser des peurs, des angoisses, des pressions émises autour de moi par d'autres. Ce n'est pas facile, on croit être libre et puis et je garde mon libre-arbitre, ma réflexion, ma responsabilité des choix qui sont les miens. Je ne veux plus être victime du système. J'ai ma part de responsabilité, je les assume et je peux évoluer autrement.
Ce printemps, je suis tous les jours dans les prés non arrosés de cochonneries par les paysans du coin pour cueillir des pissenlits, primevères, violettes pour une belle salade. Délicieux!
Par contre, naïve au milieu des prés, j'ai mis à la bouche un bout de feuille pour goûter, je l'ai mâché puis avalé. Progressivement, j'ai senti que ça piquait de plus en plus et j'ai eu bientôt la bouche comme remplie d'orties ! La bouche, la langue, la gorge et la trachée où je sentais la feuille descendre! Plus une salivation excessive!
Heureusement, je connais une herboriste tout près et j'ai filé chez elle. Elle m'a donné à boire un verre d'argile diluée dans de l'eau pour passer le feu et m'a expliqué en riant, que c'était une feuille d'Arum sauvage, vénéneux...
Elle m'a aussi recommandé de d'abord froisser les feuilles, les sentir et si elles ne sont pas repoussantes, de les poser délicatement sur le bout de la langue, pas plus!
Ok! Leçon retenue!
Hier soir, j'ai rencontré l'ami d'une amie, crudivore comme moi mais pas végétarien. On a échangé, on avait les mêmes sensations par rapport à l'alcool et le café qu'on ne peut plus avaler (seulement un peu de bière). Comme moi, quand il fait une pause alimentaire en mangeant exceptionnellement des glucides lors d'un repas entre amis, il ressent de la fatigue.
Il y a 10 jours, j'ai assisté à un repas avec beaucoup de monde. J'avais envie d'y aller car j'allais passer un bon moment et je suis résolue à manger (à peu près) comme les autres. J'ai mangé 2 petits bouts de fromage (nous étions dans le fort des Rousses où 90 000 meules de Comté vieillissent au fond des caves... Quand on entre ça sent la croûte de fromage!), du gratin avec des morilles et un morceau de gâteau gras et sucré. Mal m'en a pris!
Crise d'hémorroïde, acidose, intestins en vrac, gaz et fatigue.
Morale de l'histoire? J'ai enfin compris le message de mon corps qui me crie (à sa façon) STOP! avec les produits laitiers et le sucre! J'ai enfin compris que pour qu'il soit effectif, efficace et régénérant, mon mode de vie ne souffre désormais plus d'entorses. C'était le déclic supplémentaire pour comprendre et accepter et OSER VIVRE vraiment et à plein temps ce mode ré génératif. Sans peurs, sans angoisses, sans peur de manquer, d'avoir faim, sans crise d'addiction sucrée.
C'est long. C'est un chemin très personnel difficile pour mon cas, je le savais et il est néanmoins passionnant!
Je me découvre complètement!
Et je n'ai plus peur non plus de le vivre en société. On m'invite au restaurant? Si je ne suis pas sûre de pouvoir trouver des salades, je refuse l'invitation. Je suis invitée chez des amis? Ils peuvent en général trouver une salade, des fruits pour moi. Sinon, j'amène des petites choses à partager: crudités avec des sauces spéciales, rouleaux de légumes ou fruits séchés.
Je ne refuse pas de rester à table si je peux amener mes crudités car j'aime ce moment de convivialité où beaucoup de choses sont échangées. Moi qui suis curieuse, à l'écoute, toujours en apprentissage et pipelette, j'adore être partie prenante d'un repas même si je ne mange pas la même chose.
Dernière chose: je prends du psyllium (enveloppe venant de la fleur du plantain) qui est très doux pour nettoyer les intestins. 10 euros au magasin naturel et vous en avez pour un an! J'ai une grosse déminéralisation à combler et le printemps avec ses fruits goûteux me fera du bien!
Bonne régénération !!
CHEVEUX et SANTE
Je ne cherche pas à choquer ni à suivre une mode. C'est juste que mon mode de vie actuel me pousse vers des choses saines et naturelles.
Là aussi, je fais tomber des dogmes personnels, des idées reçues et j'entre dans la totale liberté!
Tout a commencé quand j'ai été interpellée dans le magazine ELLE par l'article tout en humour de la journaliste Alix Girod de L'Ain sur le "no poo", en français, le non-shampoing.
Pas d'invasion des petites bêtes chères à nos têtes blondes et vivant principalement en salles de classe.
Plutôt une façon d'oublier les produits capillaires. La journaliste s'est lancée à tester la formule consistant à se laver de moins en moins souvent les cheveux et quand cela arrive, avec un produit très simple et non moussant. Etant une habituée des produits capillaires, elle reconnait qu'au bout de 3 semaines à ce rythme, ses cheveux ont gagné en volume, en matière et son cuir chevelu l'a moins grattée.
Bien-sûr, ça a fait tilt!
Je suis allée sur le site très intéressant de www.antigonexxi.com où cette blogueuse donne tous les trucs et astuces pour les amateurs de cheveux gras. Je plaisante...
Idée reçue n°1: quand on s'lave pas les ch'veux, y deviennent gras!
Vrai et Faux: l'idée étant de répartir l'excès de sébum de la racine aux pointes en brossant ses cheveux régulièrement et beaucoup pendant la journée. Et ça fait un bien fou, j'ai toujours aimé cette caresse du peigne ou des poils de brosse sur mon cuir chevelu... En agissant ainsi, c'est vrai que les cheveux épaississent sans avoir l'air d'être sales.
Idée reçue n°2: un shampoing qui mouss'pas, ça lav'pas!
Faux! Prenez du bicarbonate de soude dilué dans un peu d'eau, frottez vos mèches une à une (c'est un peu plus long qu'un shampoing moussant rapide) et rincez à l'eau avec du vinaigre de cidre dilué. Cela va équilibrer le PH du cuir chevelu. Alors, non, ça ne mousse pas, oui l'aspect des cheveux mouillés est un peu bizarre mais leur texture une fois secs est merveilleuse! Toujours plus doux, plus volumineux sans avoir fait de brushing. Finies les mèches en l'air au réveil qu'on n'arrive pas à lisser, la coiffure est impeccable après le brossage et toujours en place.
Je ne faisais déjà pas souvent de shampoings, un à deux par semaine maximum. Là, je n'en fais plus qu'un seul par semaine et je vais passer à un lavage pour deux semaines.
Ce qui est vrai, c'est que le cuir chevelu réagit au quart de tour quand l'intérieur est un peu brassé.
Par exemple, j'ai fait une petite pause alimentaire ce week-end en mangeant du gratin, un dessert trop sucré et un morceau de Comté. Et bien, j'en ressens encore les effets 3 jours après! Intestins en vrac, gaz, peau sèche, boutons sur le menton et mes cheveux qui ont graissé immédiatement.
Quand on reste plusieurs semaines sans shampoing, il est conseillé de saupoudrer de l'argile verte ou de la Maïzena (!) sur le cuir chevelu et de bien brosser. J'ai fait ça tout à l'heure et je n'ai peut-être pas assez brossé mais en tout cas ça a bien absorbé le sébum.
J'ai d'abord attendu chaque semaine pour faire mon lavage naturel et si ça veut bien faire, j'attendrais une semaine de plus mercredi.
Plus ça va, mieux ça va! Au début, déroutée par la nouvelle texture de mes cheveux, je doutais. Et aujourd'hui, je suis plus sereine et le gain en eau, l'économie en produits (j'ai jeté mon shampoing) et en coiffeur se fera sentir à long terme. J'ai vu ma coiffeuse l'autre jour et je n'ai pas osé lui dire que je ne reviendrai peut-être plus chez elle... Ma fille se faisait faire une décoloration et je me suis sentie à mille lieux de tout ça. Ma fille n'a pas très envie de suivre ma pratique, pourtant elle n'est pas du genre à suivre les moutons mais sa mèche blonde est une sorte de signature personnelle et elle y tient!
C'est mon fils qui, comme un garçon, n'est pas très poussé à se laver les cheveux souvent, que je vais essayer de convertir!
Suite des aventures bientôt, avec photo s'il est besoin.
Là aussi, je fais tomber des dogmes personnels, des idées reçues et j'entre dans la totale liberté!
Tout a commencé quand j'ai été interpellée dans le magazine ELLE par l'article tout en humour de la journaliste Alix Girod de L'Ain sur le "no poo", en français, le non-shampoing.
Pas d'invasion des petites bêtes chères à nos têtes blondes et vivant principalement en salles de classe.
Plutôt une façon d'oublier les produits capillaires. La journaliste s'est lancée à tester la formule consistant à se laver de moins en moins souvent les cheveux et quand cela arrive, avec un produit très simple et non moussant. Etant une habituée des produits capillaires, elle reconnait qu'au bout de 3 semaines à ce rythme, ses cheveux ont gagné en volume, en matière et son cuir chevelu l'a moins grattée.
Bien-sûr, ça a fait tilt!
Je suis allée sur le site très intéressant de www.antigonexxi.com où cette blogueuse donne tous les trucs et astuces pour les amateurs de cheveux gras. Je plaisante...
Idée reçue n°1: quand on s'lave pas les ch'veux, y deviennent gras!
Vrai et Faux: l'idée étant de répartir l'excès de sébum de la racine aux pointes en brossant ses cheveux régulièrement et beaucoup pendant la journée. Et ça fait un bien fou, j'ai toujours aimé cette caresse du peigne ou des poils de brosse sur mon cuir chevelu... En agissant ainsi, c'est vrai que les cheveux épaississent sans avoir l'air d'être sales.
Idée reçue n°2: un shampoing qui mouss'pas, ça lav'pas!
Faux! Prenez du bicarbonate de soude dilué dans un peu d'eau, frottez vos mèches une à une (c'est un peu plus long qu'un shampoing moussant rapide) et rincez à l'eau avec du vinaigre de cidre dilué. Cela va équilibrer le PH du cuir chevelu. Alors, non, ça ne mousse pas, oui l'aspect des cheveux mouillés est un peu bizarre mais leur texture une fois secs est merveilleuse! Toujours plus doux, plus volumineux sans avoir fait de brushing. Finies les mèches en l'air au réveil qu'on n'arrive pas à lisser, la coiffure est impeccable après le brossage et toujours en place.
Je ne faisais déjà pas souvent de shampoings, un à deux par semaine maximum. Là, je n'en fais plus qu'un seul par semaine et je vais passer à un lavage pour deux semaines.
Ce qui est vrai, c'est que le cuir chevelu réagit au quart de tour quand l'intérieur est un peu brassé.
Par exemple, j'ai fait une petite pause alimentaire ce week-end en mangeant du gratin, un dessert trop sucré et un morceau de Comté. Et bien, j'en ressens encore les effets 3 jours après! Intestins en vrac, gaz, peau sèche, boutons sur le menton et mes cheveux qui ont graissé immédiatement.
Quand on reste plusieurs semaines sans shampoing, il est conseillé de saupoudrer de l'argile verte ou de la Maïzena (!) sur le cuir chevelu et de bien brosser. J'ai fait ça tout à l'heure et je n'ai peut-être pas assez brossé mais en tout cas ça a bien absorbé le sébum.
J'ai d'abord attendu chaque semaine pour faire mon lavage naturel et si ça veut bien faire, j'attendrais une semaine de plus mercredi.
Plus ça va, mieux ça va! Au début, déroutée par la nouvelle texture de mes cheveux, je doutais. Et aujourd'hui, je suis plus sereine et le gain en eau, l'économie en produits (j'ai jeté mon shampoing) et en coiffeur se fera sentir à long terme. J'ai vu ma coiffeuse l'autre jour et je n'ai pas osé lui dire que je ne reviendrai peut-être plus chez elle... Ma fille se faisait faire une décoloration et je me suis sentie à mille lieux de tout ça. Ma fille n'a pas très envie de suivre ma pratique, pourtant elle n'est pas du genre à suivre les moutons mais sa mèche blonde est une sorte de signature personnelle et elle y tient!
C'est mon fils qui, comme un garçon, n'est pas très poussé à se laver les cheveux souvent, que je vais essayer de convertir!
Suite des aventures bientôt, avec photo s'il est besoin.
lundi 24 mars 2014
CROQUEZ LE PRINTEMPS
Petite salade de printemps: batavia et feuilles d'épinards (du magasin!), pissenlits, primevères et violettes.
Pour le dessert, 3 à 4 bananes bien mûres écrasées, 2 pommes râpées, cannelle, gingembre en poudre et noix de coco râpée.
Le tout à volonté!
Bon appétit!
Pour le dessert, 3 à 4 bananes bien mûres écrasées, 2 pommes râpées, cannelle, gingembre en poudre et noix de coco râpée.
Le tout à volonté!
Bon appétit!
vendredi 21 mars 2014
TOUT CRU!!
Dans ma recherche d'une qualité de vie différente, propre à moi, je ne savais par où commencer. Dans ma tête, grâce à la lecture de plusieurs ouvrages de Krishnamurti, j'avais déjà fait un très grand pas en avant. J'avais pardonné à ceux à qui j'en voulais, je m'étais pardonné, chose encore plus belle à faire.
Une sérénité m'habitait, la joie restait dans mon coeur, j'étais prête à donner enfin autour de moi. Et pourtant il restait encore une chose à régler: la nourriture. Bien que j'aie déjà lu maintes choses à ce sujet, seul le courage me manquait. De temps en temps, je prenais une journée de la semaine pour jeûner et je le ressentais très difficilement dans mon mental.
J'ai passé les vacances de Noël à manger comme on mange pour les fêtes: chocolats, pâte d'amande, repas de famille, vins, etc.
Puis à la rentrée de janvier, n'en pouvant plus de ce remplissage systématique de mon estomac, de ces compulsions alimentaires, je traînai devant internet quand je suis tombée devant une vidéo de Thierry Casasnovas sur son site "vivrecru.org", intitulée "mon petit-déjeûner". http://youtu.be/l1jvLLrs0Us
Et là, allez savoir pourquoi, ça a fait tilt!!
J'ai écouté cet homme érudit et passionné, généreux et ouvert, me parler (dans le désordre) d'intestins, de détoxination, de jus, de fruits et légumes crus, de joie, de petit-déjêuner en regardant le soleil se lever, de résolution des problèmes divers.
J'ai embrayé sur d'autres vidéos avec un bonheur semblable à la première fois.
Thierry parle très bien, avec beaucoup d'humilité et de compétence de ce qui l'anime et de ce qui le porte: la vie avec des crudités et des jus.
J'ai aimé qu'il laisse son libre-arbitre à ceux qui l'écoutent; "essayez!" dit-il, "faites vos expériences", "je n'ai pas de méthode!".
C'est ce que j'ai fait. Je suis passée du jour au lendemain d'un régime de fêtes de Noël à un régime cru. J'ai arrêté de déjeûner le matin, j'ai mangé cru à midi: salades, fruits. J'ai gardé la première semaine de la quinoa le soir ou quelques légumes cuits puis j'ai vite arrêté le cuit. A J+8, j'étais à 100% cru.
J'ai arrêté par la même occasion la viande, les oeufs, le poisson, les laitages, les céréales et leurs dérivés, bref, je suis devenue crudivore.
Ma cousine est crudivore depuis quelques mois. Quand je l'ai appris, j'ai ricané et me suis dit qu'elle se fourvoyait. J'ai eu la réaction de ceux qui ne savent pas, de ceux qui ont peur d'essayer. Qui se disent que c'est impossible de rester en bonne santé!
Et j'y étais, je me sentais plus proche d'elle désormais et je regrettai mes pensées négatives à son égard.
Tant que je vivais chez moi, c'était facile à suivre. Quand il a fallu faire un déplacement pour mon boulot avec repas au restaurant prévus, je me suis organisée pour ne pas m'asseoir avec les autres à table mais à rester dans l'appartement à me faire mon petit manger cru. Je ne voulais pas être tributaire de menus qui ne me convenaient pas, je voulais mettre les chances de mon côté, ne pas me sentir tentée. Et ça s'est bien passé. J'ai dit quelques mots pour expliquer pourquoi je ne mangeais pas avec eux et tout s'est bien passé.
La semaine d'après, même chose et là, pour le coup, on se faisait à manger nous-même, plus facile à gérer! J'ai prévu des salades à tous les repas, des fruits à profusion et pour eux, pas de laitages. Pourtant je ne savais pas quoi répondre si on me demandait pourquoi je mangeais ainsi? Ce n'était pas un régime, pas une lubie... J'ai répondu que c'était une nouvelle façon de vivre. Et sûrement comme a dû le vivre ma cousine, j'ai fait face à l'incompréhension, au silence un peu gêné. Je n'étais pas prête pour expliquer. Il n'y avait rien à expliquer sur moi. Mais tout à dire sur le cru!
Parallèlement, mes sensations ont été en dents de scie, je l'ai découvert seule. Je savais que j'allais éliminer beaucoup de déchets et je m'y étais préparée. Quand j'avais mal à la tête le matin ou le soir, c'était une façon de mon corps d'éliminer les toxines. Quand j'avais faim le matin, je me concentrais et disais à mon corps que ça allait passer, que je me nourrissais d'autre chose, de la lumière du ciel, du soleil, de la nature et la faim passait rapidement.
Sur les skis, je suis passée par des moments difficiles où je n'arrivais pas à avancer, j'ai gardé un souvenir comme si j'avais été dans la pénombre, comme submergée par mes toxines. Je transpirais beaucoup, je sentais fort, phénomène normal. J'ai eu aussi des peurs qui sont remontées, je le savais et je les ai traitées une à une. Dans ma graisse qui fondait, il y avait la mémoire de peurs anciennes qu'il fallait regarder en face et régler. J'ai eu des tentations devant un plateau de reblochon crémeux, des lasagnes.
Et malgré ce travail de détoxination du corps pas évident à supporter, je gardais la joie, la générosité et surtout, je gagnai en énergie. Une énergie douce, sereine, pleine qui me portait tout au long du jour sans faiblesses; plus d'envie de siestes, de coups de barre; je faisais mon travail avec calme et concentration. Il m'arrivait de m'énerver tout à coup contre une voiture devant moi mais c'était juste la manifestation du trop-plein des toxines qui demandaient à s'échapper d'une manière. En général, je m'étonnai de ma placidité, de ma façon de travailler calme et pleine de réussite.
Comme si quelque chose veillait sur moi et me guidait dans mes gestes.
J'ai noté (et note toujours) mes sensations et je n'osai penser que peut-être, j'étais guérie de mes compulsions alimentaires? Pas si facile...
Au bout de 3 semaines, j'ai eu un déclic en ski, je me suis sentie voler. Je venais de perdre à peu près 6kg, je revivais! J'étais sur la bonne voie!
Parfois, sur une ou deux journées de la semaine, j'avais des passages à vide et je m'écoutai, je ne forçai pas en ski, me reposai. Et ça passait.
Et puis le temps a passé très vite, cela faisait plus de 7 semaines que j'étais dans le cru quand j'ai visionné une vidéo de Thierry où il parlait des boulimies, des addictions, des compulsions. Un sujet me concernant.http://youtu.be/z381XFToruU
Et j'ai pris une claque! Il disait, très justement d'ailleurs, que commencer un régime cru est très difficile et qu'un jour ou l'autre, on se prend le boomerang en pleine figure. Tout cela à cause des intestins encrassés (pour faire court. Pour comprendre allez voir son site!) En d'autres termes, il disait qu'il fallait d'abord nettoyer les intestins avant de réussir à les rendre de nouveau opérationnels dans l'échange des nutriments. Ca m'a fait tellement douter que le lendemain, je tombai malade, mal de gorge et rhume. Encore une fois, je l'appris sur le tas, réaction typique!
A partir de là, j'ai navigué entre ma volonté de vivre cru et mes doutes quant à la véracité de ma démarche, oscillé entre le repas de midi cru et les craquages du soir avec chips, pâtes, gâteaux maison, chocolat et pain. Alors, j'ai craqué pour de bon un jour et me suis reprise ensuite. Je ne voulais pas me battre avec moi-même, avec mon corps ni me punir, tout cela était bien terminé, derrière moi ces réactions anciennes.
Cette période difficile a été utile pour me remettre en question, pour me poser les bonnes questions et je n'arrêtai pas le cru car je savais au fond de moi que j'étais sur la bonne voie, que j'allais y arriver. Comme dit Thierry, "persévérez! Un jour, ça passera!"
J'ai persévéré. Ce qui m'a permis de continuer à y croire, c'est l'énergie que j'avais gagnée, la nouvelle silhouette, la simplicité de manger, les goûts merveilleux de ces légumes et de ces fruits, la joie et la sérénité en moi.
Et au bout de 3 semaines avec petits craquages le soir, je me sentis de nouveau mal, fatiguée. Mettant cela sur le compte de la fatigue et de mon emploi du temps chargé sur les vacances, je me posai tout de même la question: normalement, quoi que je fasse, je me sens bien. Alors?
Alors, Thierry m'a apporté la réponse dans une vidéo de 2010. C'est drôle comme parfois, on a des questions et on tombe sur LE livre, LE film, LA vidéo qui nous apporte la réponse. Là, il montre sa ration de fruits et légumes pour une journée: 1 batavia, 20 mangues, 12 bananes et quelques autres fruits. Oui, pour une journée! Et il explique que si on ne met pas la ration qu'il faut pour ingurgiter les 2500 calories nécessaires à la vie, avec le ratio 80% fructose, 10% protéines, 10% lipides, on se jettera sur les pâtes, le pain, par manque.
Ok, j'avais tout compris. Je n'avais pas assez de volume de nourriture pour être callée, pour avoir ma ration calorique journalière et c'est pourquoi je craquais sur le pain et la confiture.
Dès le lendemain, ayant compris que "plus je mange de glucides, moins j'ai d'énergie!", je revins à mon cru et en deux jours, ce fut de nouveau le calme, l'énergie, la joie.
Il m'a fallu ce temps de doutes, de compréhension pour passer à la phase 3, où je reviens aux fondamentaux: du cru et beaucoup !
Moi qui ne pouvais rien faire sans petit-déj, je m'en passe depuis 3 mois sans JAMAIS avoir eu de fringales ni d'hypoglycémie !!!
Moi qui ne voyais pas comment un sportif pouvait être sportif ET végétarien, je ne mange plus de protéines animales depuis 3 mois et je n'ai pas perdu un seul gramme de muscles. Il est d'ailleurs totalement INUTILE de prendre des protéines en supplément, ce sont des toxines ajoutées qui seront à éliminer. N'ayez pas peur de perdre du muscle puisque vous n'en perdrez pas !!
Moi qui pensais, en bonne sportive, que sans glucides, on ne peut pas faire de sport d'endurance, je me trompais. Quand je vois mes jeunes, après des assiettes de pâtes énormes, croquer dans une barre de céréales 2h à peine après le repas, je vois leur peur de manquer, d'être en hypoglycémie alors que c'est leur corps qui veut juste éliminer les toxines du repas.
http://youtu.be/kXNhLtjW_XQ
Voilà où j'en suis dans ma nouvelle vie, j'y suis bien et j'ai tant à donner!
J'ai découvert la méditation, le chant des voyelles. Je m'éclate à aller cueillir des pissenlits, des coucous et des violettes pour mon repas de midi, je me régale d'avance à l'idée de goûter à la grenade, à l'ananas ce soir. Je glisse une assiette de fruits coupés en dés à mon fils avant le repas et j'ai arrêté d'acheter des yaourts. Quand il a des céréales, c'est avec du lait d'avoine. Depuis, son transit s'est bien amélioré et il n'a plus de petits boutons blancs sur la peau.
Ma fille s'y est mise aussi tout en conservant de la viande et des céréales et elle a gagné en énergie. Petit à petit, elle enlèvera ce qui lui nuit.
Même mes parents sont tombés sous le "charme" des vidéos de Thierry, eux aussi s'y mettent doucement. Ils comprennent mieux ce qui se passe dans leur corps.
Il y a toujours des empêcheurs de tourner en rond mais je connais le sujet maintenant, je n'hésite plus à en parler quand on me pose la question et je sais ce qui est bon pour moi.
Se défaire des dogmes, faire ses expériences, tenter ce qui est impossible à première vue, se fier à son instinct.
A vous maintenant!!
A bientôt pour de nouvelles aventures!
...prochain post: ma nouvelle hygiène capillaire...!
Une sérénité m'habitait, la joie restait dans mon coeur, j'étais prête à donner enfin autour de moi. Et pourtant il restait encore une chose à régler: la nourriture. Bien que j'aie déjà lu maintes choses à ce sujet, seul le courage me manquait. De temps en temps, je prenais une journée de la semaine pour jeûner et je le ressentais très difficilement dans mon mental.
J'ai passé les vacances de Noël à manger comme on mange pour les fêtes: chocolats, pâte d'amande, repas de famille, vins, etc.
Puis à la rentrée de janvier, n'en pouvant plus de ce remplissage systématique de mon estomac, de ces compulsions alimentaires, je traînai devant internet quand je suis tombée devant une vidéo de Thierry Casasnovas sur son site "vivrecru.org", intitulée "mon petit-déjeûner". http://youtu.be/l1jvLLrs0Us
Et là, allez savoir pourquoi, ça a fait tilt!!
J'ai écouté cet homme érudit et passionné, généreux et ouvert, me parler (dans le désordre) d'intestins, de détoxination, de jus, de fruits et légumes crus, de joie, de petit-déjêuner en regardant le soleil se lever, de résolution des problèmes divers.
J'ai embrayé sur d'autres vidéos avec un bonheur semblable à la première fois.
Thierry parle très bien, avec beaucoup d'humilité et de compétence de ce qui l'anime et de ce qui le porte: la vie avec des crudités et des jus.
J'ai aimé qu'il laisse son libre-arbitre à ceux qui l'écoutent; "essayez!" dit-il, "faites vos expériences", "je n'ai pas de méthode!".
C'est ce que j'ai fait. Je suis passée du jour au lendemain d'un régime de fêtes de Noël à un régime cru. J'ai arrêté de déjeûner le matin, j'ai mangé cru à midi: salades, fruits. J'ai gardé la première semaine de la quinoa le soir ou quelques légumes cuits puis j'ai vite arrêté le cuit. A J+8, j'étais à 100% cru.
J'ai arrêté par la même occasion la viande, les oeufs, le poisson, les laitages, les céréales et leurs dérivés, bref, je suis devenue crudivore.
Ma cousine est crudivore depuis quelques mois. Quand je l'ai appris, j'ai ricané et me suis dit qu'elle se fourvoyait. J'ai eu la réaction de ceux qui ne savent pas, de ceux qui ont peur d'essayer. Qui se disent que c'est impossible de rester en bonne santé!
Et j'y étais, je me sentais plus proche d'elle désormais et je regrettai mes pensées négatives à son égard.
Tant que je vivais chez moi, c'était facile à suivre. Quand il a fallu faire un déplacement pour mon boulot avec repas au restaurant prévus, je me suis organisée pour ne pas m'asseoir avec les autres à table mais à rester dans l'appartement à me faire mon petit manger cru. Je ne voulais pas être tributaire de menus qui ne me convenaient pas, je voulais mettre les chances de mon côté, ne pas me sentir tentée. Et ça s'est bien passé. J'ai dit quelques mots pour expliquer pourquoi je ne mangeais pas avec eux et tout s'est bien passé.
La semaine d'après, même chose et là, pour le coup, on se faisait à manger nous-même, plus facile à gérer! J'ai prévu des salades à tous les repas, des fruits à profusion et pour eux, pas de laitages. Pourtant je ne savais pas quoi répondre si on me demandait pourquoi je mangeais ainsi? Ce n'était pas un régime, pas une lubie... J'ai répondu que c'était une nouvelle façon de vivre. Et sûrement comme a dû le vivre ma cousine, j'ai fait face à l'incompréhension, au silence un peu gêné. Je n'étais pas prête pour expliquer. Il n'y avait rien à expliquer sur moi. Mais tout à dire sur le cru!
Parallèlement, mes sensations ont été en dents de scie, je l'ai découvert seule. Je savais que j'allais éliminer beaucoup de déchets et je m'y étais préparée. Quand j'avais mal à la tête le matin ou le soir, c'était une façon de mon corps d'éliminer les toxines. Quand j'avais faim le matin, je me concentrais et disais à mon corps que ça allait passer, que je me nourrissais d'autre chose, de la lumière du ciel, du soleil, de la nature et la faim passait rapidement.
Sur les skis, je suis passée par des moments difficiles où je n'arrivais pas à avancer, j'ai gardé un souvenir comme si j'avais été dans la pénombre, comme submergée par mes toxines. Je transpirais beaucoup, je sentais fort, phénomène normal. J'ai eu aussi des peurs qui sont remontées, je le savais et je les ai traitées une à une. Dans ma graisse qui fondait, il y avait la mémoire de peurs anciennes qu'il fallait regarder en face et régler. J'ai eu des tentations devant un plateau de reblochon crémeux, des lasagnes.
Et malgré ce travail de détoxination du corps pas évident à supporter, je gardais la joie, la générosité et surtout, je gagnai en énergie. Une énergie douce, sereine, pleine qui me portait tout au long du jour sans faiblesses; plus d'envie de siestes, de coups de barre; je faisais mon travail avec calme et concentration. Il m'arrivait de m'énerver tout à coup contre une voiture devant moi mais c'était juste la manifestation du trop-plein des toxines qui demandaient à s'échapper d'une manière. En général, je m'étonnai de ma placidité, de ma façon de travailler calme et pleine de réussite.
Comme si quelque chose veillait sur moi et me guidait dans mes gestes.
J'ai noté (et note toujours) mes sensations et je n'osai penser que peut-être, j'étais guérie de mes compulsions alimentaires? Pas si facile...
Au bout de 3 semaines, j'ai eu un déclic en ski, je me suis sentie voler. Je venais de perdre à peu près 6kg, je revivais! J'étais sur la bonne voie!
Parfois, sur une ou deux journées de la semaine, j'avais des passages à vide et je m'écoutai, je ne forçai pas en ski, me reposai. Et ça passait.
Et puis le temps a passé très vite, cela faisait plus de 7 semaines que j'étais dans le cru quand j'ai visionné une vidéo de Thierry où il parlait des boulimies, des addictions, des compulsions. Un sujet me concernant.http://youtu.be/z381XFToruU
Et j'ai pris une claque! Il disait, très justement d'ailleurs, que commencer un régime cru est très difficile et qu'un jour ou l'autre, on se prend le boomerang en pleine figure. Tout cela à cause des intestins encrassés (pour faire court. Pour comprendre allez voir son site!) En d'autres termes, il disait qu'il fallait d'abord nettoyer les intestins avant de réussir à les rendre de nouveau opérationnels dans l'échange des nutriments. Ca m'a fait tellement douter que le lendemain, je tombai malade, mal de gorge et rhume. Encore une fois, je l'appris sur le tas, réaction typique!
A partir de là, j'ai navigué entre ma volonté de vivre cru et mes doutes quant à la véracité de ma démarche, oscillé entre le repas de midi cru et les craquages du soir avec chips, pâtes, gâteaux maison, chocolat et pain. Alors, j'ai craqué pour de bon un jour et me suis reprise ensuite. Je ne voulais pas me battre avec moi-même, avec mon corps ni me punir, tout cela était bien terminé, derrière moi ces réactions anciennes.
Cette période difficile a été utile pour me remettre en question, pour me poser les bonnes questions et je n'arrêtai pas le cru car je savais au fond de moi que j'étais sur la bonne voie, que j'allais y arriver. Comme dit Thierry, "persévérez! Un jour, ça passera!"
J'ai persévéré. Ce qui m'a permis de continuer à y croire, c'est l'énergie que j'avais gagnée, la nouvelle silhouette, la simplicité de manger, les goûts merveilleux de ces légumes et de ces fruits, la joie et la sérénité en moi.
Et au bout de 3 semaines avec petits craquages le soir, je me sentis de nouveau mal, fatiguée. Mettant cela sur le compte de la fatigue et de mon emploi du temps chargé sur les vacances, je me posai tout de même la question: normalement, quoi que je fasse, je me sens bien. Alors?
Alors, Thierry m'a apporté la réponse dans une vidéo de 2010. C'est drôle comme parfois, on a des questions et on tombe sur LE livre, LE film, LA vidéo qui nous apporte la réponse. Là, il montre sa ration de fruits et légumes pour une journée: 1 batavia, 20 mangues, 12 bananes et quelques autres fruits. Oui, pour une journée! Et il explique que si on ne met pas la ration qu'il faut pour ingurgiter les 2500 calories nécessaires à la vie, avec le ratio 80% fructose, 10% protéines, 10% lipides, on se jettera sur les pâtes, le pain, par manque.
Ok, j'avais tout compris. Je n'avais pas assez de volume de nourriture pour être callée, pour avoir ma ration calorique journalière et c'est pourquoi je craquais sur le pain et la confiture.
Dès le lendemain, ayant compris que "plus je mange de glucides, moins j'ai d'énergie!", je revins à mon cru et en deux jours, ce fut de nouveau le calme, l'énergie, la joie.
Il m'a fallu ce temps de doutes, de compréhension pour passer à la phase 3, où je reviens aux fondamentaux: du cru et beaucoup !
Moi qui ne pouvais rien faire sans petit-déj, je m'en passe depuis 3 mois sans JAMAIS avoir eu de fringales ni d'hypoglycémie !!!
Moi qui ne voyais pas comment un sportif pouvait être sportif ET végétarien, je ne mange plus de protéines animales depuis 3 mois et je n'ai pas perdu un seul gramme de muscles. Il est d'ailleurs totalement INUTILE de prendre des protéines en supplément, ce sont des toxines ajoutées qui seront à éliminer. N'ayez pas peur de perdre du muscle puisque vous n'en perdrez pas !!
Moi qui pensais, en bonne sportive, que sans glucides, on ne peut pas faire de sport d'endurance, je me trompais. Quand je vois mes jeunes, après des assiettes de pâtes énormes, croquer dans une barre de céréales 2h à peine après le repas, je vois leur peur de manquer, d'être en hypoglycémie alors que c'est leur corps qui veut juste éliminer les toxines du repas.
http://youtu.be/kXNhLtjW_XQ
Voilà où j'en suis dans ma nouvelle vie, j'y suis bien et j'ai tant à donner!
J'ai découvert la méditation, le chant des voyelles. Je m'éclate à aller cueillir des pissenlits, des coucous et des violettes pour mon repas de midi, je me régale d'avance à l'idée de goûter à la grenade, à l'ananas ce soir. Je glisse une assiette de fruits coupés en dés à mon fils avant le repas et j'ai arrêté d'acheter des yaourts. Quand il a des céréales, c'est avec du lait d'avoine. Depuis, son transit s'est bien amélioré et il n'a plus de petits boutons blancs sur la peau.
Ma fille s'y est mise aussi tout en conservant de la viande et des céréales et elle a gagné en énergie. Petit à petit, elle enlèvera ce qui lui nuit.
Même mes parents sont tombés sous le "charme" des vidéos de Thierry, eux aussi s'y mettent doucement. Ils comprennent mieux ce qui se passe dans leur corps.
Il y a toujours des empêcheurs de tourner en rond mais je connais le sujet maintenant, je n'hésite plus à en parler quand on me pose la question et je sais ce qui est bon pour moi.
Se défaire des dogmes, faire ses expériences, tenter ce qui est impossible à première vue, se fier à son instinct.
A vous maintenant!!
A bientôt pour de nouvelles aventures!
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