Hello les amis,
Les douches!
L'arrivée de la première dame des 56km, en 5h et qq. Bravo !!
Le podium des hommes (ne me demandez pas les noms...) le 1er est en 2h02.
A défaut d'avoir trouvé un coéquipier pour le marathon par 2 à Chambéry (heureusement car les retours sur cette course sont très mauvais: parcours changé au dernier moment, beaucoup de concurrents se sont trompés etc. Pas bon pour la réputation!) je suis allée à Belley courir le trail du Bugey et croyez-moi, je ne regrette pas!!
Bonne ambiance car plein d'amis sur le parcours.
Parcours typiquement bugiste dans les buis, les forêts aux arbres moussus, les petits chemins bien dégagés et marqués, peu de portions de route, un balisage au top avec les racines et les pierres dangereuses marqués à la bombe rose, la roche percée, la côte de St Germain, les champs de maïs, la petite côte casse-pattes avant l'arrivée, le terrain sec, les encouragements.
Organisation absolument parfaite et bien rodée depuis 9 ans, sympathie de tout le monde.
J'ai choisi de courir les 28km avec 500m+ de déniv, pas très raide donc très roulant, c'est ce qu'il me fallait.
Au départ, je me mets sur la ligne pour ne pas laisser des filles faire le trou. Mais j'avais à peine fait 100m que je faisais tomber la 2ème... Quelqu'un l'a serrée contre moi et je lui ai fait un croche-patte. J'étais désolée et me suis excusée platement. Heureusement, elle ne s'est pas fait mal. Je me mets dans sa roue et juste devant nous, la 1ère Marie-Aline Putz Perrier en jupette de sport, très élégante et fine, donne l'allure. Encore une fois, à côté de ces femmes minces, j'ai l'impression de ressembler à une allemande de l'Est de la grande époque..!!
Elles filent les 2 filles. Je les accroche sur 4km puis laisse tomber car on était en 4'20/km et c'était trop rapide pour moi. Mais ça m'a permis de faire le trou avec celles de derrière et je serai tranquille jusqu'à la fin.
Après 5km, on entre dans la forêt où la mousse des arbres tombe jusqu'à terre, ça donne un air fantastique au chemin, on croirait voir surgir des fantômes! C'est vallonné, ça monte, ça descend, ça donne la pêche, le chemin est à peu près sec, on passe sous la roche percée avant le 1er ravito, c'est très beau, les kilomètres défilent vite.
Au premier ravito, je ne vois plus les 2 premières depuis longtemps, je me concentre sur mon allure. Peu à peu, les hommes me doublent et souvent je me retrouve comme à mon habitude, entre 2 groupes: pas assez forte pour rattrapper celui de devant et en ligne de mire de celui de derrière. Mais je ne me retourne pas, je vais de l'avant, comme on dit!
A mi-parcours, j'attaque la principale difficulté du parcours qui passe comme une lettre à la Poste, une côte raide que je fais en marchant bien et qui me permets de revenir sur quelques hommes devant. Puis je passe en 1h23 au point culminant de la course. Il me reste environ 1h de course. Je grignote ma barre de pâte d'amande à la noix de coco (huuum, délicieuse!!) et bois ma boisson à l'orange. Je ne m'arrête pas aux ravitos.
Les jambes, ça va, le moral aussi. Je ne connais pas du tout le parcours et vers l'arrivée, un ami me double et me dit qu'il reste 5km. Il ajoute qu'il y a une bonne côte à 2km de l'arrivée et qu'elle peut faire mal. OK, j'essaie de le garder en point de mire sur le chemin entre les champs de maïs, je commence à avoir mal aux pattes, à avoir faim... Quand je pense aux 200g de pâtes ingurgitées la veille, au petit-déj du matin, je me demande comment je fais pour avoir faim! Je finis de grignoter ma barre au pied de la montée et la faire passer avec la boisson, il m'aura manqué 1 ou 2 topettes d'énergie pour bien finir.
Au début, la côte fait mal puis je prends le rythme et je la finis bien. Cette fois, je me retourne pour voir si une femme ne revient pas sur mes talons. Ca me ferait mal de me faire doubler si près du but!!
Mais la fin est douloureuse: les longues portions de route en faux plat me tuent et je lutte contre l'hypoglycémie de toutes mes forces. J'ai envie de m'asseoir et de dormir!! Je tiens le rythme de 5'45/km jusqu'à la ligne que je passe de justesse. 2h37 !
C'est ça qui est bon: aller côtoyer les limites, les dépasser, voir ce qu'on a dans le ventre, si on est encore capable de se faire mal (masochistes que nous sommes!!...) Quand ça va trop bien, on s'ennuie...
On me demande au micro pour donner mes impressions mais je me dirige plutôt vers le ravito où j'avale 2 verres de Coca (moi qui n'en boit jamais!!), où j'ingurgite des quartiers d'orange, des bananes, de l'eau. Ca va mieux et je vais parler un petit peu au micro. Je félicite les organisateurs, je promets de revenir l'an prochain où le plateau sera relevé car ils fêteront les 10ans de l'épreuve.
Je discute avec Marie-Aline qui gagne; elle m'explique qu'elle vient de la piste (d'où sa vitesse au plat!) et qui, bien que courant beaucoup, ne fait pas beaucoup de compétitions. Elle est très sympa. Et l'italienne est venue exprès ici, j'espère qu'elle nous fera une bonne pub.
On a eu droit aux douches chaudes et au repas tartiflette!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjem8PcMGnhXLATnbNj8-j3vZiMFD3BXVNbXgwoWfO_DjXmhMMNmxaX0458gf7DycgeMVUD9nOE3RHbwNklJIZoSQKe1b0ti7R1tZQS7qjAN2RxRhq_Z5rtKvPFUwsFPre4Goq86vDhI8w/s320/sept+10+LG+141.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHNjDDKiZyqjitoIX_DZnx6cE-CMxOaSvE7h9qocs-d6u3grWYm9_PI9bUIiT9RowFoYZbhNvjX6wEbhw5Vwo1Mam8wwRDhxJ-Cnue1ek8F7PGXVKqd0bvoDStPP_FSeSIWGDEGPPuq3c/s320/sept+10+LG+171.jpg)
Je retrouve peu à peu mes amis : Véronique habituée aux rivières en kayak qui termine 4ème, Jean Luc qui ne m'a pas rattrappée, Pascale qui fait 5ème et les autres. On mange ensemble, c'est très sympa, je prends des photos et je ramène surtout une bonne bouteille de rouge de chez Angelot, à faire vieillir pour bonifier...comme moi!!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKo4C0ZSOzTgSSL6JEOx4KR64Xi9nWKT81ahB_QZAe6kOX24RtBwkZndD-fQ-ycBaTjM5eqFfKOGJNuw6D4q-9DkSnS_kUx3ybunF2c1LuRxbARg4sEjVdXFfaT3qGmgvpg_xFNiAapAA/s320/sept+10+LG+170.jpg)
Le podium des dames: Marie Aline Putz Perrier (à D) en 2h21 et une italienne de Courmayeur (celle que j'ai fait tomber...) à 5min devant moi.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYN1fSq406bXxLHg9uNnyrRuxIqIBOxwawE58-gu0sqxBlHjhbnXcj-I5yjrzUIGYPTMpVnxnSkIobCzgx1uMvSfom66xDs80G1D4hKurO0QAGLll0vrIhYgfF4RLr1y1V4HDFCeZy57I/s320/sept+10+LG+142.jpg)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire