lundi 28 septembre 2009

SKI ROUE CORCELLES

Ce 27 septembre, c'était la 2ème course de ski roue du Challenge du Bugey à Corcelles, 2 montées cumulées en style classic et libre.
J'y ai vu de très bonnes choses, des progrès chez la plupart des skieurs du comité tant en technique qu'au niveau physique. Je pense être toujours sur la bonne route concernant mes jeunes et je vois aussi mieux les détails à mettre en place pour affiner leur forme.
Pour ce qui est de ma fille, je suis toujours aussi fière d'elle, elle m'épate par son tempérament et sa facilité à "digérer" les conseils donnés et à les appliquer à sa manière. Elle ne se contente pas de les appliquer, elle les transforme pour les faire siens, pour qu'ils collent à son profil, elle se les approprie. C'est la marque des grands.

MINIMES D
1: Lyaudet Margot
2: Cauderon Ninon
3: Gudin Malory

MINIMES H
1: Michel Antoine
2: Auger Tanguy
3: Troccon Tanguy

CADETTES
1: Mazuir Marine
2: Berthet Mélanie
3: Heymann Leyla

CADETS H
1: Bereziat Alexandre
2: Mao Lucas
3: Tiraboschi François

JUNIORS H
1: Desthieux Simon
2: Bailly Alexis
3: Carrara Simon
4: Marjollet François

JEUNES H
1: Auger Rémy
2: Desthieux Etienne
3: Cerdan Bastien
4: Tarrade Tristan
5: Genod Benjamin
6: Pelisson Vincent

Rendez-vous le 4 octobre à Hauteville pour une grande journée sportive avec 1 course de trail VTT et 1 course de ski à roulettes en skate en centre ville. Du beau spectacle assuré!

vendredi 25 septembre 2009

THE CRAZY HORSE

Ce soir sur Canal +, les filles du Crazy Horse étaient présentes pour marquer le début de la nouvelle revue "désir".
Leur nouveau chorégraphe est rien moins que Philippe Decouflé, le célèbre et talentueux qui mit en scène la cérémonie des J.O d'Albertville en 92 (je rappelle la date pour les jeunots) J'y étais! En tant qu'athlète, assise dans les gradins aux côtés d'Edgar Grospiron, (qui gagna la médaille d'or en ski de bosses qq jours plus tard) j'ai assisté à une des plus belles cérémonies d'ouverture olympique. C'était féérique, simple, montagnard, proche des gens de là-haut, pas un spectacle de parisien avec moults effets ringards. C'était du Découflé. J'avais beaucoup aimé la petite savoyarde chantant au son de l'accordéon et la danseuse sur un plateau tournant, un pur numéro d'acrobatie!
Et aujourd'hui, après un parcours évident, Decouflé se retrouve à la tête du Crazy Horse, avec les plus belles danseuses du monde à faire virevolter sur scène, pour le plaisir des yeux.
Elles sont splendides, avec un corps dont on rêve toutes, des courbes harmonieuses, des jambes musclées et fuselées, des fesses du tonnerre et une poitrine fière.
La façon dont ces filles sont montrées sur scène n'est jamais vulgaire. Et ceux ou celles (des jalouses) qui penseraient le contraire oublient le côté esthétique de la chose, du charme, de la séduction. Habillées d'un rien, les chorégraphies suscitent le désir (nom bien trouvé pour la revue) et leur corps réveille nos fantasmes. Il est tout à fait normal de se trouver troublé devant le spectacle, de se laisser aller à penser à ces fantasmes connus de nous seuls à la seule vue d'une jambe qui monte, d'un sein qui pointe, d'un petit popotin qui se déhanche.
C'est coquin, affriolant, drôle parfois, provocateur mais jamais vulgaire. C'est du grand art dans l'art du déshabillage, de l'effleurage, du streep tease remis au goût du jour par une non moins talentueuse "burlesque girl": Dita von Teese.
Le spectacle du Moulin Rouge, c'est du réchauffé, du ronflant avec mille effets de plumes et de paillettes pour cacher la pauvreté de la mise en scène. Les filles y sont aussi belles mais tellement peu mises en valeur! Le Carzy Horse, c'est le top, c'est la perfection avec des jeux de lumière savants, des accessoires minimalistes et des suggestions qui en disent bien plus que de longs discours ou de provocations pornogaphiques.
On dit aux jeunes filles minces "tu pourrais être mannequin..." Quelle idée, comme si c'était une profession de référence. Pourquoi ne dit-on pas "tu pourrais être meneuse de revue?"
J'aurai bien aimé...

mercredi 2 septembre 2009

LE BELIER

J'ai un peu de retard dans mes articles et j'ai plus de temps maintenant pour tout mettre à jour.

Je me suis rendue à La Clusaz ce dimanche 23 août pour courir "le Bélier", course de montagne de 27 km et 800m de dénivellée. Le temps était fantastique, les Aravis en grande forme (oui, les montagnes du massif faisaient les malignes dressées vers le ciel bleu) et mon moral au beau fixe. Mes enfants m'accompagnaient et ils se sont amusés pendant que j'en bavais un peu.

Comme sur les photos du site du club des sports, il y a du monde sur la ligne de départ. J'avais lu un récit génial de la course sur www.Kikourou.net et ça m'a aidé. Mes bonnes résolutions? Partir dou-ce-ment! Et j'y suis arrivée! Mais dès les premiers lacets, ça bouchonne, le sentier est étroit, pas de place pour 2 personnes, je suis forcée de prendre mon mal en patience. J'arrête de courir pendant 15 minutes, le temps de sortir du bois et de retrouver les alpages au soleil et mon allure de croisière. Je vais courir pratiquement tout le temps. Je suis étonnée de trouver les Confins si vite, je me ravitaille, bois bien car il fait chaud et sec et que j'ai oublié mon sac d'eau dorsal (mon Camel back si vous préférez!) A un moment, on double un cheval échappé de son enclos sur le sentier étroit, prudemment pour ne pas se prendre un coup de pied. On double les marcheurs qui nous encouragent gentiment, c'est sympa! Plus loin, ce sont des saucissons sur pattes qui nous saluent: des cochons paissent dans les alpages, ils sont musclés, presque appétissants!! C'est pas commun.
Le parcours est assez long, en balcon autour de la vallée de La Clusaz, vallonné, très beau, agréable, avec peu de portions de route. Les ravitos sont espacés tous les 5 km environ, copieux et conviviaux, une vraie réussite.
Pour la dernière difficulté de la course, la montée sur Beauregard, je suis en pleine forme. Le tour du Mt Blanc et les ballades en Autriche m'ont fait un bien fou! Je suis en aérobie, tranquille, presque pas essoufflée, je cours et double beaucoup de monde. Je vais doubler 3 filles dans la montée. A un moment, je dois marcher car la pente est vraiment trop raide mais ça ne dure pas. Juste sous le sommet, je continue mon bonhomme de chemin avec un concurrent que je côtoie depuis quelques kilomètres. En haut, j'admire vite fait les glaciers du Mont Blanc tout proche, je me ravitaille et j'entame la descente. Là, je me rends vite compte que j'ai laissé mes forces dans la montée et que je n'en ai plus pour faire une bonne descente. Je n'arrive plus à retenir avec les cuisses, je suis sur les freins, en arrière. Une des filles doublées me repasse légère et rapide, je ne peux rien faire!
Et à 10 minutes de l'arrivée, à l'entrée d'une forêt, je trébuche sur une racine et m'étale durement par terre. J'ai le temps de voir mon genou heurter une pierre. J'ai très mal. Heureusement qu'un concurrent s'arrête pour m'aider à me relever, je le remercie encore! Je fais bouger mon genou, je n'ai rien, je suis toute sale, le coude et le genou en sang mais je peux marcher. Je peux continuer doucement en boitant, 2 autres filles me repassent, ça m'énerve! Finalement, je vais franchir la ligne d'arrivée en 2h51 et en 13ème place. La première est en 2h17!! La classe, quoi!
A part ma chute, c'était une course géniale! Je suis très fière d'avoir pu gérer mon effort comme ça sans jamais me mettre dans le rouge. J'ai manqué de lucidité à la fin, j'en voulais trop! Mon fils me demande pourquoi je suis tombée, je le lui explique avec patience. Je vais me changer et nous mangerons sur la pelouse.
L'ambiance de la course, à l'arrivée, pendant le repas est très festive et conviviale. C'est vraiment une course à faire où l'organisation est rôdée et impeccable.