Ce soir sur Canal +, les filles du Crazy Horse étaient présentes pour marquer le début de la nouvelle revue "désir".
Leur nouveau chorégraphe est rien moins que Philippe Decouflé, le célèbre et talentueux qui mit en scène la cérémonie des J.O d'Albertville en 92 (je rappelle la date pour les jeunots) J'y étais! En tant qu'athlète, assise dans les gradins aux côtés d'Edgar Grospiron, (qui gagna la médaille d'or en ski de bosses qq jours plus tard) j'ai assisté à une des plus belles cérémonies d'ouverture olympique. C'était féérique, simple, montagnard, proche des gens de là-haut, pas un spectacle de parisien avec moults effets ringards. C'était du Découflé. J'avais beaucoup aimé la petite savoyarde chantant au son de l'accordéon et la danseuse sur un plateau tournant, un pur numéro d'acrobatie!
Et aujourd'hui, après un parcours évident, Decouflé se retrouve à la tête du Crazy Horse, avec les plus belles danseuses du monde à faire virevolter sur scène, pour le plaisir des yeux.
Elles sont splendides, avec un corps dont on rêve toutes, des courbes harmonieuses, des jambes musclées et fuselées, des fesses du tonnerre et une poitrine fière.
La façon dont ces filles sont montrées sur scène n'est jamais vulgaire. Et ceux ou celles (des jalouses) qui penseraient le contraire oublient le côté esthétique de la chose, du charme, de la séduction. Habillées d'un rien, les chorégraphies suscitent le désir (nom bien trouvé pour la revue) et leur corps réveille nos fantasmes. Il est tout à fait normal de se trouver troublé devant le spectacle, de se laisser aller à penser à ces fantasmes connus de nous seuls à la seule vue d'une jambe qui monte, d'un sein qui pointe, d'un petit popotin qui se déhanche.
C'est coquin, affriolant, drôle parfois, provocateur mais jamais vulgaire. C'est du grand art dans l'art du déshabillage, de l'effleurage, du streep tease remis au goût du jour par une non moins talentueuse "burlesque girl": Dita von Teese.
Le spectacle du Moulin Rouge, c'est du réchauffé, du ronflant avec mille effets de plumes et de paillettes pour cacher la pauvreté de la mise en scène. Les filles y sont aussi belles mais tellement peu mises en valeur! Le Carzy Horse, c'est le top, c'est la perfection avec des jeux de lumière savants, des accessoires minimalistes et des suggestions qui en disent bien plus que de longs discours ou de provocations pornogaphiques.
On dit aux jeunes filles minces "tu pourrais être mannequin..." Quelle idée, comme si c'était une profession de référence. Pourquoi ne dit-on pas "tu pourrais être meneuse de revue?"
J'aurai bien aimé...
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