Vu dans le supplément "livres" du Monde de ce week-end, un article sur 2 livres totalement décalés et plein d'humour! Voyez plutôt!
Tout d'abord "le petit dictionnaire des mots retrouvés" (préface de Philippe Delerm, JBz&cie éditions, 12.95€) a été écrit par des auteurs anonymes juste avant 1940 et qui se sont bien amusés avec les mots.
"L'oeuvre que nous entreprenons, disent-ils, est une oeuvre de réaction, réaction contre l'interprétation fantaisiste des mots, réaction contre les corrupteurs de notre langue, qui ne sont pas tous, hélas, des étrangers."
Et voilà quelques définitions revues et corrigées par leur soin:
Anthrax: ravisseur de la belle Acné, désigne un répugnant abscès.
Calviniste : désigne un coiffeur genevois.
Lit: une unité monétaire lituanienne, une devise de tout repos.
Watt : interjection utilisée par les techniciens de l'électricité pour marquer leur mépris d'une découverte faite par l'un de leurs confrères.
Aspirine: épouse d'un aspirant de marine. Généralement très élégante, elle donne à la mode un caractère particulier, un cachet d'aspirine.
Dans le même ordre de désordre intellectuel humoristique, je vous conseille de mettre dans les chaussures de votre rejeton adolescent pour Noël l'ouvrage d'Alain Créhange : "le pornithorynque est-il illustré?" (éd. Fage, 24€) qui aura tôt fait de le réconcilier avec le français tout en l'amusant à tous les coups! Ce sont des mots-valises que l'auteur rassemble dans cet ouvrage et c'est un exercice drôle auquel nous devrions tous souscrire en inventant un mot-valise par jour.
Castronaute: dirigeant cubain rêvant de mettre son pays en révolution permanente autour de la Terre.
Plutsch: tentative de coup d'état qui tombe à l'eau.
Emigraine: mal de tête venu d'ailleurs.
Finançailles: préliminaires à un contrat de mariage.
Proservatif: étui en latex que l'on emploie pour en empêcher la propagation du virus de la poésie.
Bonne lecture !!
le blog d'une fille sportive qui réagit sur l'actualité, le quotidien avec humour et bon sens!
lundi 15 novembre 2010
mardi 2 novembre 2010
TOMBE LA NEIGE ...
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxa2Zac_2lOifpF3XAWSPioCRaqZQshLTu-PaU_xFa2GKlNtuCbdLTfsA4p1tXDpg9DVbv7BDKCOJ4DPlqwoFu-RytN3w8NSvAsBvtj5kPisricE2rcI_wZEBlKD3qoaZ4RVCQo2twXSU/s320/31oct10+119.jpg)
Il faut que je parle du stage que j'ai fait à Tignes à la toussaint avec les juniors du Comité du Lyonnais. L'an dernier, nous avions eu 5 jours de grand beau temps sans un nuage et nous espérions la même chose pour 2010.
Bonne nouvelle en arrivant, il neigeait des gros patins. Les jeunes étaient tout excités par cette 1ère neige et par le ski qu'ils allaient bientôt pouvoir faire.
Le lendemain, grâce aux pneux neige posés avant de partir, nous avons pu monter mais nous nous sommes arrêtés sur le golf de Tignes, au bord du lac. Il était tombé 30cm, la neige était humide et nous pouvions en faire quelquechose. Presque tous les comités régionaux de ski de fond étaient présents et à nous tous, nous avons tracé 2 boucles de difficultés différentes sur lesquelles nous avons de suite tourné.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC1UtHKTKDtzIgHAUDGIQhE3A-4DP2FNbDZOMMhefcvR1X-DL9cI7lwWSVv-VRJk2o_r9VcvgLFhnBq5CXU3NJc3vXB-DJQwvUllHjII9IOQzue3CASJIPwLbuZw1-U4ikWEwfMbQHa1w/s200/31oct10+120.jpg)
Certes, c'était tracé aux pieds, inégal mais quel utilité. Pour mes jeunes, il s'agissait du 1er stage de ski depuis avril 2010, ils n'avaient fait que du ski à roulettes et pour retrouver les sensations d'appui, de glisse, de proprioception dans les pieds, rien de tel que ces traces-là !!
Le travail technique a été très important et quand nous sommes remontés sur le glacier, après 2 jours et demi en bas, et qu'ils ont pu skier sur de bonnes traces faites à la machine, les jeunes étaient bien placés et ont progressé.
Là haut, après la chute de neige de début de semaine, les conditions étaient optimales: neige fraîche et froide à -5°C, soleil éclatant, peu de vent. L'idéal!
L'après midi, nous sommes montés à l'Aiguille percée. Les juniors se sont bien amusés dans la neige fraîche et nous sommes redescendus par la gravière.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj777fOjkYbjP7hZi3qMpPuggeKd7OcJVpFUwy7zACBlVKd3pt2rAkek1d3IlSRgOx0fHYebsZ9eHZ8nmkTo1BKIQC9y0XMNAwro9DwmBE0MawQPqegB8gkZUg7t8UqVv0PoZ6TkbFrPCY/s200/31oct10+117.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXT_mZ5KVPNau0mjMXPw7lFELUIXHvHHJUYafY9SNLteCodS07GXuIIWednuw1sbs1xUQSWCq44lQI8yb-6HkXlKhWDEDxs69WTI7XEhhQOBJZy-Q15z9QH4ngIX6JfWSBgn72tV8-cUM/s200/31oct10+137.jpg)
Photo de famille... Benjamin, Lucas, Vincent et Gautier
L'aiguille percée
Les 2 derniers après-midi, nous sommes allés sur le versant ensoleillé de la Rosière où nous avons pu faire du ski à roulettes jusqu'à 18h en restant au soleil, au dessus des vallées envahies par l'ombre. C'était magnifique! Les mélèzes faisaient des silhouettes jaunes dans la forêt ainsi que les bouleaux et leurs feuilles tachetées d'or et le Mont Pourri se dégageait devant nous. La beauté du paysage annulait la monotonie de l'ascension.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinxHBuFWmwP4vzAMZ61fl6841NGS6k5oW4FRYYO9zuPJ8MLQbFfxkrKiyBwryQuGryTbMyRxE1sYMlyoGmtaPO01W_8u5W92Xz8oQQOXg4u3-N5jVIGThww6Gs5WqNVesmY4EgQtTYK9A/s200/31oct10+130.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5Dx-LReKB6TnbddFaxVSzvRZM2Nl93F9k0N-cph1yaojtIm2yHPVQcpANToZOQqoOxWvrCtic0SmSjGFNkn7dppWRu21z3zVSKSIyvbMB8LquVNcTUXxjwApObyunR20pU6FKB7TV8N8/s200/31oct10+140.jpg)
Ski roue à la Rosière - Le Mont Pourri
C'est la 4ème année que je reviens ici en tant qu'entraineur. La première fois que j'y suis montée, c'était en 86 je crois et j'étais juniore. Et ça n'avait rien à voir avec les conditions qu'on trouve aujourd'hui : le funiculaire n'existait pas, nous montions dans des oeufs qui bougeaient beaucoup quand il y avait du vent et le voyage durait bien 20min. En arrivant en haut, nous pouvions chausser les skis dès la sortie des escaliers et une descente très raide et parfois glacée nous attendait pour rejoindre la plaine où sont tracées les pistes de ski de fond. Il y avait facilement 30 mètres d'épaisseur de glace en plus. Et les pistes faisaient entre 5 et 8 km. La descente est l'occasion de se faire plaisir en slalom et de peaufiner sa technique. ![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8wd9Y704dhXHuhGiHVpV64DtodVrARbcB5B3e4GPq38O4h0IPK5F79J7RhcTMuLi-OwpqZS1ZSSfBS1tuapBBjx8oC5itcR_Y1DIP0GLcnhlvJO3GD-lwofgt1zhqsAIFkMv_T8A32xc/s320/31oct10+128.jpg)
Depuis le glacier : les remontées, la Grande Motte à gauche et la Grande Casse au fond.![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8wd9Y704dhXHuhGiHVpV64DtodVrARbcB5B3e4GPq38O4h0IPK5F79J7RhcTMuLi-OwpqZS1ZSSfBS1tuapBBjx8oC5itcR_Y1DIP0GLcnhlvJO3GD-lwofgt1zhqsAIFkMv_T8A32xc/s320/31oct10+128.jpg)
Pour redescendre, on n'avait pas besoin de retourner au restaurant comme aujourd'hui, on pouvait ralier en ski la gare intermédiaire des remontées en contrebas. Là, il y avait une belle langue de glace sur laquelle était encore planté un téléski et des piquets de slalom pour les alpins. Mais tout cela a disparu.
Je me souviens que ce n'était pas de tout repos parfois : il arrivait qu'on s'arrête en montant à la gare intermédiaire et qu'on finisse à pied. Une année, la neige était verglacée, nous traversions en diagonale avec nos chaussures glissantes, ma soeur avait trébuché et perdu une de ses paires de ski qui était partie se perdre en contrebas, elle ne l'avait pas retrouvée. C'était mieux que de faire soi-même la grande glissade sur les fesses!
Sinon, les conditions météo peuvent être quelques fois exécrables avec un vent si fort qu'on ne peut avancer ou que les bâtons se plantent de travers, avec des conditions hivernales extrêmes quand il neige et qu'il fait froid.
D'année en année, on voit la couche de glace se réduire, s'abaisser comme un soufflé raté sortant du four, laissant apparaître des rochers nouveaux en travers de la piste, des crevasses et on se dit que les années à venir à skier ici sont comptées. Nous aimons tous tellement le ski que nous ne pouvons imaginer un jour que ça puisse s'arrêter, pour des raisons climatiques ou économiques d'ailleurs, pour quelque raison que ce soit. Quand je pense à l'exposition Monet à Paris en ce moment où des tableaux représentent la fonte des glaces sur la Seine au début du siècle... ça laisse rêveur...![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi47ttOVcjgfnbonOyhZwCxhQTwxJqJZAJut-5TurqPdw_KAeaLEOfvYPSu7CYy98J9noLRxdnp1GA3ObWmZA41hc6GqKL2baJewmvKliAOuOICM8DjV-KMwtHDfymNZwux8Ci-HUqtvYI/s320/31oct10+185.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi47ttOVcjgfnbonOyhZwCxhQTwxJqJZAJut-5TurqPdw_KAeaLEOfvYPSu7CYy98J9noLRxdnp1GA3ObWmZA41hc6GqKL2baJewmvKliAOuOICM8DjV-KMwtHDfymNZwux8Ci-HUqtvYI/s320/31oct10+185.jpg)
Inscription à :
Articles (Atom)