samedi 5 juillet 2014

CRÊPAGE DE CHIGNON, FAÇON CRU

Dans le monde des bloggeurs, des vidéastes et des adeptes publics du cru, la concurrence est féroce.
Manger cru, vivre cru, crudi vegan, crudi-vore, etc, les dénominations sont nombreuses et rivalisent de spontanéité et d'originalité.
Les auteurs de ces choses à lire ou à voir ont eux aussi des personnalités bien affirmées.
Personnellement j'ai découvert ce mode de vie (vous le savez déjà) via Thierry Casasnovas créateur du site "vivrecru.org" qui reste pour moi une référence et même plus.
Je dirai qu'il sait répondre à mes questionnements au moment où j'en ai besoin par de nouvelles vidéos. Super!

Ensuite, j'ai découvert aussi une fille sympa et belle comme tout, pleine de vie et de couleur, généreuse qui s'appelle Kristina et auteur du blog "fullyraw kristina".
Cela fait maintenant 9 ans qu'elle mange cru, elle a su développer à Houston (Texas) un marché bio de paniers de fruits et légumes pour les adeptes qui font rêver! Et aide au développement parallèlement des producteurs de produits de beauté bio, des créateurs de bijoux, etc. Elle semble très active, toujours souriante, incroyablement impliquée dans les jardins bio producteurs et dans la transmission de ce qu'elle aime, je la crois honnête. Ses vidéos sont hautes en couleurs, grâce à elle j'ai fait des recettes géniales (nice cream ou gâteau de fraises) et on révise son accent américain!
Avouez que ça fait envie!
Pour bien finir sa présentation, elle a aussi un diplôme de kinésiologie...

Les sites foisonnent, on va vers les personnes qui nous sont agréables, sympathiques, qui ne disent pas trop de conneries, personnellement j'évite les sites aux vidéos longues et ennuyeuses, monomaniaques et affublées d'une voix monotone.

Pourtant, bien qu'ils soient tous d'accord sur le fait qu'adopter ce mode de nourriture produit des effets sains et paisibles sur l'organisme, que l'énergie devient douce et que l'on s'ouvre naturellement au monde alentour (gens et nature), il y a toujours quelques numéros qui continuent de montrer leur crocs pour dénoncer telle pratique abusive ou pour dénigrer les discours d'un(e) autre. Et on est bien loin du tempérament non-violent et tranquille du crudivore moyen.
En cela, je crois que les critiqueurs, les dénonciateurs, les virulents n'ont pas su évoluer avec leur mode de vie. ils restent dans le moule ancien où l'orateur-gourou parle et la foule l'écoute.
Désolée les filles-les gars mais c'est fini tout ça!
Non seulement ce n'est plus à la mode d'être le prédicateur-gourou-ultra-sûr-de-lui-unique-à-donner-ses conseils et ses ordres mais LAISSEZ FAIRE, LÂCHEZ PRISE !! Laissez d'autres personnes donner les mêmes conseils que vous, laissez-les être comme elles sont, laissez-les être belles ou maigres, vieilles ou jeunes et ne voyez qu'une seule chose : il est URGENT de sensibiliser le plus grand nombre de personnes au manger cru, au manger bio, au retour à la nature, au contact avec son environnement, aux jardiniers, aux permaculteurs, aux ramasseurs de plantes. Il est URGENT de montrer au plus grand nombre qu'il est temps de tourner le dos à la consommation, aux idées reçues, aux dogmes des produits laitiers et des protéines, à la pensée unique.
URGENT de voir qu'il y a du POSSIBLE derrière l'impossible.
Le net contient toutes les informations dont on a besoin. Il est tout à fait possible de se faire une idée d'une personne en lisant les commentaires. On ne perd pas de temps à regarder quelques vidéos afin d'affiner son choix. Et les critiqueurs ont cela en commun qu'ils attaquent souvent personnellement et qu'à part cela, ils ne disent rien de bien nouveau ni de sensé...
Voilà ce que j'ai à dire à celles et ceux qui critiquent bêtement et gratuitement les deux auteurs que j'ai cité plus haut, entre autres, car ils ont l'avantage d'être réputés (jalousie...) et que leur simplicité doit toucher quelque chose de fragile, de sensible chez ceux qui les rejettent.
Oublions les querelles inutiles, laissons derrière nous la fierté et l'orgueil et regardons ENSEMBLE vers cet à venir immédiat qui nous promet, à nous et à nos enfants, de beaux jours.
On s'y met tout de suite !

FATALEMENT...

Au début du mondial de foot se déroulant en ce moment au Brésil, je n'étais pas fan de l'équipe de France, la trouvant mollassonne et manquant de caractère.
Puis au fil des matchs, j'ai mordu au jeu car cette équipe s'est complètement révélée au centre même de la compétition, un véritable esprit s'est emparé d'elle et les joueurs nous ont offert de très beaux matchs.
Je suis opportuniste, je l'avoue et quand je vois l'équipe de France -de quelque sport que ce soit - réussir, je deviens fan.
J'étais triste hier soir quand les bleus se sont inclinés devant les allemands 1 à 0. Ces derniers nous ont assommé à la 13 ème minute et ça a été rageant de voir que les français n'ont jamais pu concrétiser, malgré un beau jeu et des athlètes généreux. Difficile en effet de percer le rempart du gardien allemand, une vraie pépite de talent celui-là! Lors du dernier tir de Benzema, il lui a fallu juste lever une main pour arrêter tranquillement le ballon. Il a une vision du jeu extrêmement intelligente, fantastique, digne des grands gardiens.
Dommage pour les bleus mais il faut se rassurer en se disant qu'ils ont certainement perdu contre les futurs champions du monde... Au moment où le match a commencé hier, je pensai à cet institut de statistique en début de mondial donnant l'Allemagne vainqueur... Cette pensée est venue brouiller mon élan pour mon équipe et de ce fait, amenuiser leurs chances de marquer.
Et ce n'est rien à comparer des discours défaitistes des journalistes ressassant sans cesse les derniers matchs perdants contre cet adversaire. Avec tant de pessimisme, impossible de trouver un élan spirituel positif et constructif à notre équipe nationale. Pour preuve, leurs tirs ont tous été sans puissance, de travers, détournés par un dos, un genou, manquant franchement de portée directe, comme si "on" avait voulu gagner sans oser y croire.
Croyons-y de tout notre coeur la prochaine fois, dans 4 ans!

FÊTE DE LA MUSIQUE

L'an dernier, 21 juin, j'étais avec ma soeur au stade de France pour voir MUSE en concert, inoubliable!
Ça donne envie de faire la même chose qu'eux, chanter, rocker sur scène.
Cette année, j'étais à la maison et j'ai dit oui pour être à la fête de la musique.
Je n'ai pas tenu ma parole de chanter avec une guitare -paresse, quand tu nous tiens...- mais j'ai tenu cette fois à ne pas être seule sur scène.
Je n'avais pas envie d'un énième tour de chant mais plutôt d'avoir quelqu'un à mes côtés pour s'éclater à deux.
Alors j'ai demandé à ma nièce de venir et on a improvisé un numéro imitant "the voice" où elle a joué la juré et moi la candidate.
C'était sympa, elle était pétrie de trac mais on s'est bien amusées!
J'ai commencé avec une chanson de MUSE évidemment a capella, "follow me";
Puis j'ai voulu enchaîner sur le reste mais le CD n'était pas à la norme de la platine du DJ. Donc il a fallu aller en urgence chercher en courant, pieds nus dans la rue pour aller plus vite, l'ordinateur de Leyla et nous avons pu continuer!
Avec une ancienne chanson de David BOWIE "moonage daydream" de ses grandes années psychédéliques.

Une chanson de MADONNA "like it or not" où les paroles disent la fierté d'être qui l'on est et que c'est comme ça! Je chante plutôt des chansons qui me ressemblent voyez-vous!
Et la dernière de MUSE "panic station" où j'ai esquissé quelques pas de danse en chantant, ce qui est un exercice très difficile!

On a terminé en dansant ensemble sur "move like Jagger" de MARROON 5 et nous sommes sorties de scène à regret!
La scène est un endroit où j'adore être, les premiers pas sont difficiles, les jambes flageolent, il faut se jeter dans le vide mais on apprend à voler très vite et ça devient enivrant.
Rendez-vous l'an prochain!

lundi 16 juin 2014

LE CRU, PAS SI FACILE...

Hello à tous!
En cette belle journée de juin où les tilleuls commencent (à 800m d'altitude) à exhaler leur parfum capiteux, je déguste ma salade verte avec sauce mixée courgette-oignons frais-jus de citron. Je finirai mon repas par une dizaine de figues sèches. Au goûter je ferai un smoothie bananes-gingembre frais-poires et ce soir, des cerises.
Quel bonheur quand mon frigo contient quelques denrées fraîches! C'est la fin du mois, difficile et grâce à une petite rentrée d'argent surprise, j'ai pu faire quelques réserves pour cette semaine. Et rien ne me rend plus heureuse que de sentir ces parfums frais de fruits, ces couleurs vives et de satisfaire mes papilles avec le cru!
Pourtant, tout n'est pas aussi facile!
J'ai envie de faire un petit récapitulatif de mon aventure dans le cru car cela peut servir à quelques lecteurs-trices.
J'ai commencé le 4 janvier. Je suis passée du régime "fête de fin d'année" au régime "cru" d'un coup. Je suis comme ça, c'est tout ou rien. Je n'aurai pas pu me convertir petit à petit car d'une part, je n'avais pas toutes les infos et d'autre part, j'avais encore mes addictions au sucre!
Pourquoi? Dans mon évolution, j'avais besoin de nourrir mon esprit certes, mais également de MIEUX nourrir mon corps qui n'était plus en adéquation avec ce que je pensais, ce que je devenais. Je me cachais derrière un corps aux kilos en trop, derrière des boulimies de nourriture qui ne me rendaient pas du tout heureuse et dont les conséquences me pourrissaient la vie: culpabilité, punition...
En optant pour le cru, j'étais (et je suis encore) certaine d'être dans le vrai, dans MON vrai, MA vérité. Durant les deux premiers mois, je suis passée par des épisodes d'élimination divers et variés (sécheresse de la peau, sueurs, frissons de froid, boutons de fièvre, rhume) et j'apprenais en avançant dans cette voie merveilleuse, malgré tout. Grâce notamment aux vidéos de Thierry Casanovas et d'autres bloggeurs (crudivegan).
Puis, parce que je n'avais pas toujours mon compte de calories journalières, je me suis retrouvée à avoir des envies de chips (très fortes!), de cacahuètes, de chocolat, gâteaux maison. Je les assouvissais puis je "payais" la note: gonflement, problèmes gastriques. Mais chez moi, ces écarts se sont cristallisés sur les articulations. D'abord les genoux; je n'arrivais plus à m'accroupir sans poser la main par terre, j'avais des bosses molles sur le côté externe des genoux. J'en ai conclu que c'étaient des amas de graisse ou de déchets qui n'arrivaient pas à s'évacuer par les voies naturelles.
Ensuite, après un mariage où je me suis bien fait plaisir avec des friandises délicieuses, mes poignets ont gonflé et j'ai perdu de la mobilité. Mes doigts et mes jambes gonflent aussi pendant les dernières grandes chaleurs.
A l'occasion d'une visite pour donner mon sang, le docteur n'a pas pu m'accepter car ma tension était trop basse: 9.3. Signe que mes surrénales sont épuisées et que mon coeur et ma veine cave paresseuse n'aident pas le débit sanguin à ramener les flux vers le haut du corps, notamment par fortes chaleurs.
Alors d'un point de vue médical, je peux être en mauvaise santé mais d'un point de vue naturaliste, j'estime être en bonne santé, en pleine période de détoxification et le problème vient de l'élimination qui se fait mal, à cause de mes reins.
Ça se dénoue avec des tisanes, des massages, des cataplasmes d'huile de ricin sur les reins avec une bouillotte, les mélanges de plantes "ABC de la Nature" et une hygiène de vie nickel. Je crois que j'ai bien compris que pour ne plus susciter les envies de sel-chips-sucre, mon compte calorique doit aussi être suffisamment haut (2000 cal) en respectant autant que possible le ratio 80/10/10. (Voir le site "cron-o-meter)Et oublier la bière, le pain et la confiture!
Ces petits malheurs ne sont pas très graves. Inconfortables, oui, mais il suffit de les comprendre pour mieux les vivre.
Ça se dénoue également avec la méditation et le nettoyage énergétique.
Donc, pas de panique! Je sais où j'en suis, le mode de vie crudivore n'est pas de tout repos.
Je conseillerai à celles et ceux qui voudraient s'y mettre et ce, d'autant plus qu'ils viennent d'un régime omnivore très axé sur les viandes et les fromages, d'y aller progressivement avec des phases de transition. Par ex: adopter un repas par jour cru, supprimer les laitages et les viandes aussi vite que possible, privilégier les aliments cuits sans gluten et s'écouter! Ecouter son corps, son ressenti, ses sensations, se faire confiance et toujours pouvoir COMPRENDRE comment fonctionne cette merveilleuse machine qu'est le corps humain. La physiologie est la mécanique de notre corps et il est indispensable de s'y intéresser. C'est le meilleur moyen d'allier corps et esprit.
Enfin, ouvrez votre esprit à ce que vous pensez être "impossible", "ennuyeux". Nous sommes des milliers à manger cru et à nous bien porter, à déserter les cabinets médicaux, les pharmacies, les produits gras, trop salés, trop sucrés et nous aussi, nous avons fait nôtre cette devise: "rien n'est impossible, essayez!"
J'ajouterai enfin que la bonne humeur et l'équilibre, l'énergie sereine et la joie sont dans notre quotidien.
Je finis par une recette géniale et super bonne! Bon courage à tous dans votre propre aventure!


*Petite recette facile!
NICE CREAM ! (inspirée du site "Fully Raw Kristina" que je vous conseille vivement de visiter, un must!)
Mettez au congélateur des morceaux de bananes coupés (2 à 4 bananes) et laissez-les une petite heure. Pas plus, sinon ils seront trop durs.
Ensuite, au fond de votre blender, versez 2 oranges ou autres fruits mous et juteux. Ajoutez les bananes dures dessus, une bonne pincée de cannelle, un doigt de vanille liquide et mixez. L'appareil va avoir du mal mais aidez-le avec la spatule. Au final, disposez dans des coupelles et décorez avec des fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles, selon votre envie) et DEGUSTEZ !!
C'est tellement booooonnn!!!
Vous pouvez faire ça avec des fraises congelées ou des mangues etc. Inventez!

mercredi 11 juin 2014

ET APRES?

Très bon documentaire hier soir sur Arte (comme toujours d'ailleurs!) sur les répercussions du sport de haut-niveau sur la santé. Des sportifs ont témoigné et ont, entre autre, accepté de dire que oui, ils étaient accro à l'adrénaline au moment du départ, à la fièvre de la victoire, à la légèreté de se sentir au dessus de tout et de tous après avoir gagné. Je confirme.

Mais contrairement à Laurent Brochard toujours perché sur un vélo en compétition à 45 ans, j'ai définitivement tourné la page des dossards et de la course contre la montre. Et j'avais envie de dire à ce brave garçon: "hé! y a une vie après la compèt! Et même une vie sans compèt!" Encore faut-il vouloir la voir.
Mais je compatis au cas de Laurent Brochard, évincé de sa carrière par les scandales du dopage, ce n'est pas lui qui a choisi d'arrêter et cela change tout! Je ne compatis pas à ses problèmes de dopage de l'époque mais il devrait prendre conscience qu'en ayant du mal à trouver une porte de sortie, en traînant encore ses guêtres dans le milieu du vélo, il se pose en victime, il cherche dans le regard et les propos des gens croisés sur ces lieux la reconnaissance qui lui manque. il a du travail à faire sur lui-même pour pouvoir avancer car pour le moment, même s'il est resté un bon rouleur, il n'avance pas d'un caramel et pédale dans la semoule, à la recherche de son évolution... (ça y est, je les ai toutes faites, les blagues!)
Sinon, j'ai partagé les sensations évoquées par ces retraités sportif, la réalité d'un sportif en activité au quotidien: fatigue, douleurs, tant mentales que physiques. Je me souviens que dans les périodes estivales et de préparations jusqu'avant d'aborder les compétitions en hiver, j'étais tout le temps fatiguée. Mal aux jambes, aux bras, aux abdos, fatigue généralisée. C'était un calvaire de faire du shopping, une heure ou deux debout et la sensation de faiblesse qui m'envahissait, le besoin de s'asseoir ou de dormir. Idem pour aller aider ma mère au jardin, impossible plus de 30min. Je me souviens bien des jours de forme car il n'y en avait pas souvent! Sans compter la fatigue mentale, les remises en question à propos du tir, de la justesse du travail effectué, les claques prises sur certains chronos d'entrainement et avancer encore malgré tout, avec la motivation, le leitmotiv (J.O, mondiaux) qui me poussait vers l'avant et me faisait endurer le travail et la fatigue.
Quand j'ai eu ma fille et que j'ai repris l'entrainement 3 mois après sa naissance, il y a eu de nombreux moments où je n'avais pas la force de m'occuper d'elle. Mais comme pour l'entrainement, on y va. Quand j'ai eu mon garçon après ma carrière, ça a changé ma façon de voir les choses, j'étais moins fatiguée et j'ai eu plus l'impression de faire ce qu'il fallait.
Je reconnais aussi que les objectifs m'ont poussée à repousser mes limites; on accepte (presque) n'importe quoi pour les atteindre. Ce qui fait la différence, ce sont les valeurs que l'on tient de son éducation et qui vont nous aider à garder la tête sur les épaules et à ne pas répondre aux sirènes discordantes du désir. L'entourage du sportif est aussi primordial pour lui assurer une vie équilibrée.
Car là est le problème: un sportif de haut-niveau (non dopé) est à la limite de ses limites et donc au bord de la rupture de l'homéostasie.
Aujourd'hui, je me pose des questions face à mes jeunes sportifs: que puis-je leur imposer en charge de travail? Jusqu'où puis-je aller? Par quels moyens vais-je les motiver? Quel est l'utilité de la compétition? Et après?
Et après leur modeste carrière de sportif, qu'arrive t-il? Ayant moi-même réussi ma reconversion, je peux me permettre de leur donner quelques conseils: si le sport de haut-niveau a une utilité, ce sera dans leur approche de la vie. Continuer à savoir se remettre en question, garder les rituels assurant une hygiène de vie saine et savoir compter sur le groupe, l'équipe.
Pour un retraité sportif de renom, l'essentiel est de trouver une occupation, un boulot, un loisir, une mission capable de l'occuper et de l'aider à continuer dans son évolution. Je m'étais lancée dans le diplôme de Kinésiologie, fière de réussir un diplôme non sportif et sans cela, j'aurais déprimé...
Pas facile la retraite, de n'importe qui d'ailleurs! Un ami m'avait dit que pendant quelques années, je ne pourrai pas m'empêcher de faire du sport "comme avant" et qu'un jour, je me prendrai à penser :"tiens, j'y vais tranquille maintenant, c'est chouette aussi!" Mais par fierté, je m'étais dit que ça ne m'arriverait pas. Et bien, si!
Et c'est chouette d'y aller tranquille, de lâcher prise à tel point que je souffre quand je dois aller courir avec mes jeunes qui eux, ne font pas semblant!
Profitons du moment présent !

vendredi 6 juin 2014

COMMEMOR' ACTION !

En ce jour du 6 juin 2014, j'imagine que vous n'avez pas pu ne pas entendre à la télé, sur les radios, une allusion au 70ème anniversaire du débarquement.
Cette année, nous allons les accumuler: 6 juin +70, 11 novembre +100 et j'en oublie. Et c'est volontaire.
Car je dois avouer que cela me chiffonne, voire m'agace toutes ces commémorations.
Prenons cette journée en exemple: on va demander à des vétérans de revivre des moments de cauchemar, on va leur demander de raconter heure par heure ce qui s'est passé. Certains n'ont peut-être jamais évoqué ces moments et je les comprends. D'autres seront heureux de raconter justement pour que cela ne se reproduise plus. Je trouve cela abusif de demander à quelqu'un de répéter un épisode traumatique, de se replonger dans la violence, de se retrouver confronté à l'horreur. Tous ces anciens combattants n'ont pas forcément le recul nécessaire pour en parler de façon détachée. Les télés vont vouloir des larmes à l'antenne et comment ne pas compatir avec ces vieux messieurs que l'émotion submergera?
Mais toute cette débauche de moyens, de reconstitutions, de vieux matériels, de véhicules d'époque sortis de leur poussière, est-ce utile? On prétend faire une commémoration et nos dirigeants ne montreront même pas l'exemple puisqu'ils ne seront pas capable de s'asseoir à la même table de banquet pour cause de fâcherie. A quoi sert une commémoration si nos présidents n'en tirent aucune leçon?
C'est justement là qu'est le problème: je pense qu'à force de ressasser, de commémorer, de se forcer à se souvenir des grands conflits, des horreurs d'il y a 70 ans, 100 ans, on reste branché sur le passé et on s'empêche de tourner définitivement la tête vers l'à venir. Pour les témoignages, il existe des centaines d'excellents livres, films, documentaires qui nous aideront à nous faire une opinion, une idée, pour avoir des réponses à nos questions, il y a encore des vestiges, des objets, des constructions, parfois aussi des témoins vivants.
Ces commémorations existent pour nous faire la leçon, car nous craignons que cela ne se reproduise. Nous craignons... La peur... C'est de la peur dont on devrait se méfier! La meilleure leçon que nous ayons tirée de la seconde guerre mondiale a tout de même été de créer l'Europe! Objectif atteint!
Et puis les gens qui se chargent d'organiser les commémorations ont un côté sélectif que je ne partage pas, ils choisissent les thèmes, les époques, mettent la lumière sur une date et passeront sous silence d'autres dates pour je ne sais quelle hypocrite raison.
Ces événements ont existé, les morts sont morts, les leçons ont été tirées et si aujourd'hui, les partis d'extrême droite ont un regain de vigueur, c'est un sursaut face à la peur. Et se tourner vers le passé c'est avoir peur, c'est être bloqué et c'est la facilité pour raviver des idées d'un autre âge.
Remercions les âmes du passé de ce qu'elles ont fait, regardons notre quotidien et ce que nous pouvons y créer car il y a tant à inventer! Nous savons que nous ne voulons plus la guerre et il n'y aura plus de guerre grâce à notre volonté d'agir ensemble.

mardi 20 mai 2014

SAVOIR BIEN COMPTER

hello!!
Quoi de neuf depuis un mois?
De mon côté, toujours crudivore. Retour en arrière? Non!
Au fil de mes visites sur les différents blogs fleurissant sur le Net, comme "Crudivegan" avec Anne-Marie et ses recettes savoureuses; Marion Eberschweiler et son joli sourire, sa simplicité; Candice la belle gosse du cru, voire même GoGoodGirls avec qui je ne partage pas tous les points de vue mais par qui j'ai découvert ce pour quoi j'écris aujourd'hui!
Il s'agit du programme "cron-o-meter.com" à télécharger sur internet et qui aide beaucoup à affiner sa perception de la nutrition au quotidien.
Tout d'abord télécharger le programme et vous pouvez même le faire sur votre smartphone!
Ensuite, compléter son profil sans oublier le type d'exercice physique pratiqué. Cela aidera à calculer les calories et les besoins nutritionnels quotidiens. Et dans la rubrique "macro nutriments, cible ratio" (en anglais macro nutrients ratio target) choisissez (si vous êtes crudivore ou végétalien/végétarien) LFRV avec le ratio 80% glucides/10% proteines /10% lipides.
Enfin, vous voilà devant votre écran avec cette image:

Il faut simplement remplir les champs avec ce que vous avez mangé dans la journée, plus l'exercice physique.
Le calculateur se charge de traduire les données en calories, en vitamines etc et donne aussi le ratio glucides/lipides/protéines qui est le plus intéressant.
Car dans une vie de crudivore, je partage l'avis de Thierry Casasnovas disant que la quantité est importante!
Pour ce qui concerne ma façon de me nourrir, j'ai vu que j'avais beaucoup trop de lipides (noix de coco râpée, oléagineux) et que parfois, je n'avais pas le compte de calories journalières. Et ce qui est à craindre, c'est un manque d'énergie et un possible craquage sur les choses sucrées qui ne sont pas des fruits! Ca m'a permis de mettre le doigt sur les manquements, les faiblesses de mon hygiène de vie et j'ai pu y remédier très rapidement.
Je vois aussi que je n'ai pas assez de protéines dans mes apports végétaliens, non que je m'en plaigne car je peux m'en passer aisément, seulement il faut être sérieuse et amener, par la quantité, les nutriments nécessaires. Les figues, les bananes, les épinards entre autres en contiennent beaucoup.
Continuons la visite: Dans le volet FOOD (ou aliments), on peut enregistrer des recettes qu'on fait souvent et qui entreront dans la liste des aliments. Ce programme est américain avec des produits et des recettes américaines et qui ne correspondent pas à notre manière de cuisiner. Donc il est important d'entrer ses propres recettes, à-la-française!
Parfois, comme en ce moment où mon placard et mon frigo sont vides de fruits et légumes, je fais des entorses et je mange des patates douces ou des pommes de terre vapeur accompagnées de saveurs en poudre: cumin, curry, curcuma, poivre. Ou du riz aussi, pilaf.
Quand le placard est vide, je peux aussi ne faire qu'un seul repas à midi par jour mais le manque de calories me fait craquer par la suite donc, j'évite. Ou je m'organise pour faire le plein, quand la paye est tombée, de dattes, figues et fruits sucrés.
A cause de gros écarts sucrés à l'occasion d'un mariage début mai, j'ai été très fatiguée et j'ai privilégié les salades et la verdure et ça m'a bien requinquée. Mais je vois un gros mieux: je ne craque plus sur les choses chimiques et très sucrées. Un morceau de chocolat noir ou une part de tarte aux fruits ou une cuillèrée de dessert m'apportent la saveur voulue. Et je ne cherche plus à combler le manque. Gros mieux!!

Je n'ai pas d'extracteur de jus mais un blender pour smoothie et c'est très pratique. Je supporte les fibres et cela me va. Mais pour ceux qui ne supportent pas les fibres, mieux vaut un extracteur, je pense.
Au blender, je me suis fait des jus de bananes + gingembre frais + épinards : un délice! A déguster très lentement! et en conscience. Ma fille aime le mélange bananes/fraises/dattes. Par contre, difficile de faire avaler un jus à mon fils...
Ce qui me manque c'est un robot ménager pour faire des pâtes pour des desserts crus. Je vais sûrement retrouver le mien dans le débarras!
Continuons de compter: quel est le prix de revient d'un régime crudivore? J'ai calculé qu'il me fallait environ 30 euros par semaine pour avoir le minimum vital; les dattes sont onéreuses mais j'ai trouvé un primeur qui les fait en gros et pas trop chères, et ce même primeur vend des fruits-légumes bio bon marché en provenance d'Italie. Ensuite, j'achète les amandes, noix de coco râpée et condiments au rayon arabe du magasin où c'est moins cher et vendu dans des contenants plus grands. Mais ce n'est pas bio... L'autre jour, j'avais chargé mon grand sac de fruits et légumes divers et je n'en ai eu que pour 18 euros, ma fille n'en revenait pas! Ce que j'aime aussi c'est rafler les fruits trop mûrs bradés ou donnés qui font mon bonheur!
Une amie m'a prêté un déshydrateur où j'ai fait des pâtes de fruits et de légumes et c'est vraiment délicieux! Par ex: au blender 2 tomates, 6 dattes, ail-persil mixés, 1 banane et faire sécher 6 à 8h. A déguster seul ou en wrap avec une sauce à l'avocat et des légumes en dés.
Ces recettes de jus et de pâtes de fruits/légumes sont très consommatrices en quantité, j'en fait seulement quand je suis invitée pour partager sinon, je garde ma façon simple de manger.
J'aime mastiquer mes salades, mes fruits, mon fenouil en bâtons, ce rapport dans la bouche, ce goût qui se développe différemment me plaît. Quel bonheur en ce moment de savourer une énorme salade verte aux condiments et aux oignons frais!
Mon jardin ne donne encore rien (à 800m d'altitude, il faut patienter) et quand il s'éveillera, ça me fera faire quelques économies.
Ma mère s'est mise à la permaculture avec l'objectif louable et merveilleux de nourrir sa famille! C'est facile à faire, voir les détails avec Eric Escoffier sur une des vidéos de Thierry.
Voilà, ce programme compteur de calories est complet, pratique et il ne faut pas hésiter à charger un peu les calories recommandées surtout si l'on est femme et sportive car on risque d'être "sous-alimentée".
De toutes façons, il faut tester, visiter le site, essayer les applications et se faire sa propre opinion.Toujours!
Une dernière chose: on peut se mettre au crudivorisme progressivement, comme ma mère, un repas ou deux par jour. Il y aura des phases d'élimination moins aigües et le bien-être se fera sentir aussi. Non seulement le bien-être mais le bien-penser, l'énergie douce et sereine, la joie et la paix.
Bon courage à ceux/celles qui veulent s'y mettre, n'hésitez pas à demander des conseils!
A très bientôt!!

mercredi 30 avril 2014

MES CHEVEUX, suite...

Suite à mon article sur les nouveaux types de shampoing et la nouvelle façon de se laver les cheveux, je reviens pour vous faire partager mon expérience.
Comme je ne me lave les cheveux que tous les 8-10 jours, j'ai besoin de temps pour tester des produits! En voilà le résultat:
1/ les noix de lavage:
Ce sont des noix qui moussent dès qu'on les met dans de l'eau et on peut faire sa lessive avec, les mettre dans la machine en remplacement des produits habituels. Pour les cheveux, on m'a conseillé de faire une décoction; je les ai fait chauffer et je me suis lavé avec. Puis j'ai rincé avec du jus de citron.




Résultat: peu concluant. Cheveux toujours un peu collants et trop épais à mon goût. Peut-être m'y suis-je mal pris pour la préparation des noix? La prochaine fois, je les ferai macérer dans de l'eau froide. Et pour le jus de citron, je le passerai au tamis fin car j'ai eu un mal fou à me débarrasser de la pulpe restée accrochée dans mes cheveux... On aurait dit des pellicules...

2/Le bicarbonate de soude:
je l'ai testé comme il est conseillé sur le blog de "antigoneXXI" avec vinaigre de cidre en rinçage.
Résultat: le bicarbonate sèche beaucoup les cheveux et je comprends qu'il faille faire des masques capillaires d'huiles avant le shampoing.

3/Le savon d'Alep au laurier:
à savonner dans la chevelure en insistant sur les racines, rinçage avec vinaigre de cidre.
Résultat: excellent! Bonne texture des cheveux, épais comme il faut, la propreté dure longtemps.

4/Le masque "terre de couleur" capillaire à l'argile et aux huiles essentielles:
à utiliser comme le bicarbonate, c'est à dire qu'il faut le diluer un tout petit peu et nettoyer les cheveux mèche par mèche. Rinçage au vinaigre de cidre.
Résultat: excellent! Bonne texture des cheveux, épais comme il faut, bonne propreté, traitement du cuir chevelu en plus.
Le moins: son prix, environ 40€ sur "onaturel"

Mon choix: ce serait le masque "terre de couleur" à la maison et le savon d'Alep en déplacement ou en voyage car le savonnage est plus facile et rapide. Malgré son prix, le masque est un bon investissement car il durera des mois!
Et pour le rinçage, rien ne vaut le vinaigre de cidre bio. Pour le jus de citron, voir le dosage!
Et bien-sûr, tous les jours, brossage des cheveux !
Bons tests!

PLANTES, ABEILLES ET NATURE

Samedi et dimanche dernier (27 mai) ont eu lieu les portes ouvertes de l'opération "l'Ain de ferme en ferme".
Il y avait, pour la 1ère fois, une étape à Hotonnes chez mes amies les Naturicultrices.
Il faut préciser qu'une grosse partie de la préparation s'est faite en amont avec finitions de la boutique, des abords, tonte de l'herbe, aménagement des endroits stratégiques, etc.
Ce week-end, Véronique et Geneviève ont réuni toutes les bonnes volontés de leur connaissance pour les aider et nous nous sommes mis à leur service durant ces deux jours.

Quel succès ! Et je suis très contente pour elles que tant de gens se soient déplacés pour venir découvrir ce qu'elles proposent.
Pour Geneviève, ce sont les plantes et leurs petits secrets, elle prépare des recettes délicieuses à base d'ail des ours (l'Ailleto) qui a eu un franc succès auprès des enfants. Elle élabore des tisanes spécifiques aux drôles de noms: au plaisir des bronches, tisane de fin de lunes. Des mélanges sucrés de saison comme le pissenlicoulis. Les sirops de serpolet contre les coups de froid, de sauge ou d'hysope à boire avec un vin blanc comme kir. Et elle sait faire partager comme personne sa passion des plantes, du jardinage et de la nature. On peut trouver ses tisanes (paquet orange) et ses produits en BIO COOP à Bourg en Bresse.
















Du côté de Véronique, ce sont les abeilles, les ruches et le miel. Cette année elle a une soixantaine de ruches dont beaucoup sur le secteur du Valromey et quelques unes en Ardèche. Elle fait un mélange de miel-propolis-pollen contre les coups de froid et le mal de gorge, et propose des miels très fins et parfumés. Mais surtout, en plus du label bio, elle témoigne du respect pour ses abeilles, pour les reines qu'elle ne traite pas comme des reproductrices bonnes à jeter au bout d'un an, elle ne leur coupe pas les ailes, elle ne leur prend pas leurs réserves pour l'hiver et elle ne vole pas leur miel. C'est une sorte de déontologie pour la nature.















Geneviève organise des sorties botaniques.
Véronique est acupunctrice.
Une boutique est maintenant en service.
Ensemble, elles tiennent aussi des chambres d'hôtes.
Vous trouverez tous les renseignements nécessaires sur www.lesnaturicultrices.com avec de jolis pictogrammes très pratiques.

C'est à Rachet, au dessus d'Hotonnes

Je vous souhaite de tomber sous le charme de l'endroit, bonne visite!

mardi 22 avril 2014

VIVRE CRU Jour 10 Pâques

J'espère que vous avez passé un bon lundi de Pâques!
J'ai moi-même beaucoup apprécié cet exercice, tous les jours devant la page blanche pour vous livrer mes impressions, faire en sorte qu'elles puissent un tant soit peu sortir de l'ordinaire et vous apporter un petit quelque chose.
J'aimerai recommencer ce défi, le créer et ne pas forcément coller à un autre événement.
10 jours passés à se questionner, à chercher quoi? je ne le savais pas vraiment en commençant. Puis la perception s'est affinée jusqu'à atteindre le final, Pâques et sa réponse: j'ai besoin d'éliminer, de me purifier et je vais me concentrer sur un repas par jour jusqu'à ce que mon corps et mon esprit disent: ça suffit, c'est bon.
Pendant ces 10 derniers jours, j'ai encore testé de manger cuit le soir tout en gardant mon repas cru le midi et mon petit-déjeûner énergétique: au chant des voyelles et à la méditation! Résultat: mes genoux sont gonflés car les toxines s'y sont accumulées, j'ai attrappé deux boutons de fièvre. J'ai donc vraiment besoin d'éliminer ces toxines qui végètent dans mon organisme.
Je bois de l'eau vortexée. What is it? C'est de l'eau de source passée dans un appareil à vortex qui va diviser les molécules d'eau pour les faire plus petites et plus aptes à passer dans les cellules pour les nettoyer. Car l'eau "normale" n'a pas le pouvoir de nettoyer les cellules, elle passe dans l'organisme comme sur une autoroute mais ne s'arrête pas dans les aires. Pour nettoyer les cellules, ce sont les tisanes dévolues à cela (prêle, frêne, ortie etc), le jus de grenade, le jus de citron et l'eau vortexée. Il y a sûrement d'autres plantes et d'autres façons de nettoyer, la liste est longue.
C'est très efficace!
Une nouvelle aventure commence pour moi, celle du "un seul repas". Après 2 jours à éliminer, je sens que mes genoux dégonflent et sont plus souples.
Je sens aussi que mon esprit s'ouvre. Conséquence de la hutte de sudation? J'écoute ma (ou mes) petite voix dès qu'elle a un truc à dire et j'agis.
Au début, j'ai suivi l'initiative de Thierry sur "vivre cru", suivi ses vidéos au long de ce parcours, partagé sa vision de la vie (joie, amour et partage avec le collectif), fait mon chemin de mon côté en restant honnête sur mes impressions et trouvé la solution, la réponse à mes questions: laver, éliminer, nettoyer, purifier. C'est le printemps, pas de meilleure période pour ça.
Je vous remercie d'avoir eu la patience de lire mes articles, l'aventure continue, un bel à venir nous attend tous pour peu qu'on veuille sortir des sentiers battus, se faire du bien en mettant de l'énergie de la Terre dans son corps, pour peu qu'on prête attention à son voisin et qu'on s'ouvre aux idées originales, pour peu qu'on veuille avec conviction le meilleur pour nous, pour les autres, pour l'humanité.
NAMASTE ! Je vous dis à très bientôt !!!