Petite salade de printemps: batavia et feuilles d'épinards (du magasin!), pissenlits, primevères et violettes.
Pour le dessert, 3 à 4 bananes bien mûres écrasées, 2 pommes râpées, cannelle, gingembre en poudre et noix de coco râpée.
Le tout à volonté!
Bon appétit!
le blog d'une fille sportive qui réagit sur l'actualité, le quotidien avec humour et bon sens!
lundi 24 mars 2014
vendredi 21 mars 2014
TOUT CRU!!
Dans ma recherche d'une qualité de vie différente, propre à moi, je ne savais par où commencer. Dans ma tête, grâce à la lecture de plusieurs ouvrages de Krishnamurti, j'avais déjà fait un très grand pas en avant. J'avais pardonné à ceux à qui j'en voulais, je m'étais pardonné, chose encore plus belle à faire.
Une sérénité m'habitait, la joie restait dans mon coeur, j'étais prête à donner enfin autour de moi. Et pourtant il restait encore une chose à régler: la nourriture. Bien que j'aie déjà lu maintes choses à ce sujet, seul le courage me manquait. De temps en temps, je prenais une journée de la semaine pour jeûner et je le ressentais très difficilement dans mon mental.
J'ai passé les vacances de Noël à manger comme on mange pour les fêtes: chocolats, pâte d'amande, repas de famille, vins, etc.
Puis à la rentrée de janvier, n'en pouvant plus de ce remplissage systématique de mon estomac, de ces compulsions alimentaires, je traînai devant internet quand je suis tombée devant une vidéo de Thierry Casasnovas sur son site "vivrecru.org", intitulée "mon petit-déjeûner". http://youtu.be/l1jvLLrs0Us
Et là, allez savoir pourquoi, ça a fait tilt!!
J'ai écouté cet homme érudit et passionné, généreux et ouvert, me parler (dans le désordre) d'intestins, de détoxination, de jus, de fruits et légumes crus, de joie, de petit-déjêuner en regardant le soleil se lever, de résolution des problèmes divers.
J'ai embrayé sur d'autres vidéos avec un bonheur semblable à la première fois.
Thierry parle très bien, avec beaucoup d'humilité et de compétence de ce qui l'anime et de ce qui le porte: la vie avec des crudités et des jus.
J'ai aimé qu'il laisse son libre-arbitre à ceux qui l'écoutent; "essayez!" dit-il, "faites vos expériences", "je n'ai pas de méthode!".
C'est ce que j'ai fait. Je suis passée du jour au lendemain d'un régime de fêtes de Noël à un régime cru. J'ai arrêté de déjeûner le matin, j'ai mangé cru à midi: salades, fruits. J'ai gardé la première semaine de la quinoa le soir ou quelques légumes cuits puis j'ai vite arrêté le cuit. A J+8, j'étais à 100% cru.
J'ai arrêté par la même occasion la viande, les oeufs, le poisson, les laitages, les céréales et leurs dérivés, bref, je suis devenue crudivore.
Ma cousine est crudivore depuis quelques mois. Quand je l'ai appris, j'ai ricané et me suis dit qu'elle se fourvoyait. J'ai eu la réaction de ceux qui ne savent pas, de ceux qui ont peur d'essayer. Qui se disent que c'est impossible de rester en bonne santé!
Et j'y étais, je me sentais plus proche d'elle désormais et je regrettai mes pensées négatives à son égard.
Tant que je vivais chez moi, c'était facile à suivre. Quand il a fallu faire un déplacement pour mon boulot avec repas au restaurant prévus, je me suis organisée pour ne pas m'asseoir avec les autres à table mais à rester dans l'appartement à me faire mon petit manger cru. Je ne voulais pas être tributaire de menus qui ne me convenaient pas, je voulais mettre les chances de mon côté, ne pas me sentir tentée. Et ça s'est bien passé. J'ai dit quelques mots pour expliquer pourquoi je ne mangeais pas avec eux et tout s'est bien passé.
La semaine d'après, même chose et là, pour le coup, on se faisait à manger nous-même, plus facile à gérer! J'ai prévu des salades à tous les repas, des fruits à profusion et pour eux, pas de laitages. Pourtant je ne savais pas quoi répondre si on me demandait pourquoi je mangeais ainsi? Ce n'était pas un régime, pas une lubie... J'ai répondu que c'était une nouvelle façon de vivre. Et sûrement comme a dû le vivre ma cousine, j'ai fait face à l'incompréhension, au silence un peu gêné. Je n'étais pas prête pour expliquer. Il n'y avait rien à expliquer sur moi. Mais tout à dire sur le cru!
Parallèlement, mes sensations ont été en dents de scie, je l'ai découvert seule. Je savais que j'allais éliminer beaucoup de déchets et je m'y étais préparée. Quand j'avais mal à la tête le matin ou le soir, c'était une façon de mon corps d'éliminer les toxines. Quand j'avais faim le matin, je me concentrais et disais à mon corps que ça allait passer, que je me nourrissais d'autre chose, de la lumière du ciel, du soleil, de la nature et la faim passait rapidement.
Sur les skis, je suis passée par des moments difficiles où je n'arrivais pas à avancer, j'ai gardé un souvenir comme si j'avais été dans la pénombre, comme submergée par mes toxines. Je transpirais beaucoup, je sentais fort, phénomène normal. J'ai eu aussi des peurs qui sont remontées, je le savais et je les ai traitées une à une. Dans ma graisse qui fondait, il y avait la mémoire de peurs anciennes qu'il fallait regarder en face et régler. J'ai eu des tentations devant un plateau de reblochon crémeux, des lasagnes.
Et malgré ce travail de détoxination du corps pas évident à supporter, je gardais la joie, la générosité et surtout, je gagnai en énergie. Une énergie douce, sereine, pleine qui me portait tout au long du jour sans faiblesses; plus d'envie de siestes, de coups de barre; je faisais mon travail avec calme et concentration. Il m'arrivait de m'énerver tout à coup contre une voiture devant moi mais c'était juste la manifestation du trop-plein des toxines qui demandaient à s'échapper d'une manière. En général, je m'étonnai de ma placidité, de ma façon de travailler calme et pleine de réussite.
Comme si quelque chose veillait sur moi et me guidait dans mes gestes.
J'ai noté (et note toujours) mes sensations et je n'osai penser que peut-être, j'étais guérie de mes compulsions alimentaires? Pas si facile...
Au bout de 3 semaines, j'ai eu un déclic en ski, je me suis sentie voler. Je venais de perdre à peu près 6kg, je revivais! J'étais sur la bonne voie!
Parfois, sur une ou deux journées de la semaine, j'avais des passages à vide et je m'écoutai, je ne forçai pas en ski, me reposai. Et ça passait.
Et puis le temps a passé très vite, cela faisait plus de 7 semaines que j'étais dans le cru quand j'ai visionné une vidéo de Thierry où il parlait des boulimies, des addictions, des compulsions. Un sujet me concernant.http://youtu.be/z381XFToruU
Et j'ai pris une claque! Il disait, très justement d'ailleurs, que commencer un régime cru est très difficile et qu'un jour ou l'autre, on se prend le boomerang en pleine figure. Tout cela à cause des intestins encrassés (pour faire court. Pour comprendre allez voir son site!) En d'autres termes, il disait qu'il fallait d'abord nettoyer les intestins avant de réussir à les rendre de nouveau opérationnels dans l'échange des nutriments. Ca m'a fait tellement douter que le lendemain, je tombai malade, mal de gorge et rhume. Encore une fois, je l'appris sur le tas, réaction typique!
A partir de là, j'ai navigué entre ma volonté de vivre cru et mes doutes quant à la véracité de ma démarche, oscillé entre le repas de midi cru et les craquages du soir avec chips, pâtes, gâteaux maison, chocolat et pain. Alors, j'ai craqué pour de bon un jour et me suis reprise ensuite. Je ne voulais pas me battre avec moi-même, avec mon corps ni me punir, tout cela était bien terminé, derrière moi ces réactions anciennes.
Cette période difficile a été utile pour me remettre en question, pour me poser les bonnes questions et je n'arrêtai pas le cru car je savais au fond de moi que j'étais sur la bonne voie, que j'allais y arriver. Comme dit Thierry, "persévérez! Un jour, ça passera!"
J'ai persévéré. Ce qui m'a permis de continuer à y croire, c'est l'énergie que j'avais gagnée, la nouvelle silhouette, la simplicité de manger, les goûts merveilleux de ces légumes et de ces fruits, la joie et la sérénité en moi.
Et au bout de 3 semaines avec petits craquages le soir, je me sentis de nouveau mal, fatiguée. Mettant cela sur le compte de la fatigue et de mon emploi du temps chargé sur les vacances, je me posai tout de même la question: normalement, quoi que je fasse, je me sens bien. Alors?
Alors, Thierry m'a apporté la réponse dans une vidéo de 2010. C'est drôle comme parfois, on a des questions et on tombe sur LE livre, LE film, LA vidéo qui nous apporte la réponse. Là, il montre sa ration de fruits et légumes pour une journée: 1 batavia, 20 mangues, 12 bananes et quelques autres fruits. Oui, pour une journée! Et il explique que si on ne met pas la ration qu'il faut pour ingurgiter les 2500 calories nécessaires à la vie, avec le ratio 80% fructose, 10% protéines, 10% lipides, on se jettera sur les pâtes, le pain, par manque.
Ok, j'avais tout compris. Je n'avais pas assez de volume de nourriture pour être callée, pour avoir ma ration calorique journalière et c'est pourquoi je craquais sur le pain et la confiture.
Dès le lendemain, ayant compris que "plus je mange de glucides, moins j'ai d'énergie!", je revins à mon cru et en deux jours, ce fut de nouveau le calme, l'énergie, la joie.
Il m'a fallu ce temps de doutes, de compréhension pour passer à la phase 3, où je reviens aux fondamentaux: du cru et beaucoup !
Moi qui ne pouvais rien faire sans petit-déj, je m'en passe depuis 3 mois sans JAMAIS avoir eu de fringales ni d'hypoglycémie !!!
Moi qui ne voyais pas comment un sportif pouvait être sportif ET végétarien, je ne mange plus de protéines animales depuis 3 mois et je n'ai pas perdu un seul gramme de muscles. Il est d'ailleurs totalement INUTILE de prendre des protéines en supplément, ce sont des toxines ajoutées qui seront à éliminer. N'ayez pas peur de perdre du muscle puisque vous n'en perdrez pas !!
Moi qui pensais, en bonne sportive, que sans glucides, on ne peut pas faire de sport d'endurance, je me trompais. Quand je vois mes jeunes, après des assiettes de pâtes énormes, croquer dans une barre de céréales 2h à peine après le repas, je vois leur peur de manquer, d'être en hypoglycémie alors que c'est leur corps qui veut juste éliminer les toxines du repas.
http://youtu.be/kXNhLtjW_XQ
Voilà où j'en suis dans ma nouvelle vie, j'y suis bien et j'ai tant à donner!
J'ai découvert la méditation, le chant des voyelles. Je m'éclate à aller cueillir des pissenlits, des coucous et des violettes pour mon repas de midi, je me régale d'avance à l'idée de goûter à la grenade, à l'ananas ce soir. Je glisse une assiette de fruits coupés en dés à mon fils avant le repas et j'ai arrêté d'acheter des yaourts. Quand il a des céréales, c'est avec du lait d'avoine. Depuis, son transit s'est bien amélioré et il n'a plus de petits boutons blancs sur la peau.
Ma fille s'y est mise aussi tout en conservant de la viande et des céréales et elle a gagné en énergie. Petit à petit, elle enlèvera ce qui lui nuit.
Même mes parents sont tombés sous le "charme" des vidéos de Thierry, eux aussi s'y mettent doucement. Ils comprennent mieux ce qui se passe dans leur corps.
Il y a toujours des empêcheurs de tourner en rond mais je connais le sujet maintenant, je n'hésite plus à en parler quand on me pose la question et je sais ce qui est bon pour moi.
Se défaire des dogmes, faire ses expériences, tenter ce qui est impossible à première vue, se fier à son instinct.
A vous maintenant!!
A bientôt pour de nouvelles aventures!
...prochain post: ma nouvelle hygiène capillaire...!
Une sérénité m'habitait, la joie restait dans mon coeur, j'étais prête à donner enfin autour de moi. Et pourtant il restait encore une chose à régler: la nourriture. Bien que j'aie déjà lu maintes choses à ce sujet, seul le courage me manquait. De temps en temps, je prenais une journée de la semaine pour jeûner et je le ressentais très difficilement dans mon mental.
J'ai passé les vacances de Noël à manger comme on mange pour les fêtes: chocolats, pâte d'amande, repas de famille, vins, etc.
Puis à la rentrée de janvier, n'en pouvant plus de ce remplissage systématique de mon estomac, de ces compulsions alimentaires, je traînai devant internet quand je suis tombée devant une vidéo de Thierry Casasnovas sur son site "vivrecru.org", intitulée "mon petit-déjeûner". http://youtu.be/l1jvLLrs0Us
Et là, allez savoir pourquoi, ça a fait tilt!!
J'ai écouté cet homme érudit et passionné, généreux et ouvert, me parler (dans le désordre) d'intestins, de détoxination, de jus, de fruits et légumes crus, de joie, de petit-déjêuner en regardant le soleil se lever, de résolution des problèmes divers.
J'ai embrayé sur d'autres vidéos avec un bonheur semblable à la première fois.
Thierry parle très bien, avec beaucoup d'humilité et de compétence de ce qui l'anime et de ce qui le porte: la vie avec des crudités et des jus.
J'ai aimé qu'il laisse son libre-arbitre à ceux qui l'écoutent; "essayez!" dit-il, "faites vos expériences", "je n'ai pas de méthode!".
C'est ce que j'ai fait. Je suis passée du jour au lendemain d'un régime de fêtes de Noël à un régime cru. J'ai arrêté de déjeûner le matin, j'ai mangé cru à midi: salades, fruits. J'ai gardé la première semaine de la quinoa le soir ou quelques légumes cuits puis j'ai vite arrêté le cuit. A J+8, j'étais à 100% cru.
J'ai arrêté par la même occasion la viande, les oeufs, le poisson, les laitages, les céréales et leurs dérivés, bref, je suis devenue crudivore.
Ma cousine est crudivore depuis quelques mois. Quand je l'ai appris, j'ai ricané et me suis dit qu'elle se fourvoyait. J'ai eu la réaction de ceux qui ne savent pas, de ceux qui ont peur d'essayer. Qui se disent que c'est impossible de rester en bonne santé!
Et j'y étais, je me sentais plus proche d'elle désormais et je regrettai mes pensées négatives à son égard.
Tant que je vivais chez moi, c'était facile à suivre. Quand il a fallu faire un déplacement pour mon boulot avec repas au restaurant prévus, je me suis organisée pour ne pas m'asseoir avec les autres à table mais à rester dans l'appartement à me faire mon petit manger cru. Je ne voulais pas être tributaire de menus qui ne me convenaient pas, je voulais mettre les chances de mon côté, ne pas me sentir tentée. Et ça s'est bien passé. J'ai dit quelques mots pour expliquer pourquoi je ne mangeais pas avec eux et tout s'est bien passé.
La semaine d'après, même chose et là, pour le coup, on se faisait à manger nous-même, plus facile à gérer! J'ai prévu des salades à tous les repas, des fruits à profusion et pour eux, pas de laitages. Pourtant je ne savais pas quoi répondre si on me demandait pourquoi je mangeais ainsi? Ce n'était pas un régime, pas une lubie... J'ai répondu que c'était une nouvelle façon de vivre. Et sûrement comme a dû le vivre ma cousine, j'ai fait face à l'incompréhension, au silence un peu gêné. Je n'étais pas prête pour expliquer. Il n'y avait rien à expliquer sur moi. Mais tout à dire sur le cru!
Parallèlement, mes sensations ont été en dents de scie, je l'ai découvert seule. Je savais que j'allais éliminer beaucoup de déchets et je m'y étais préparée. Quand j'avais mal à la tête le matin ou le soir, c'était une façon de mon corps d'éliminer les toxines. Quand j'avais faim le matin, je me concentrais et disais à mon corps que ça allait passer, que je me nourrissais d'autre chose, de la lumière du ciel, du soleil, de la nature et la faim passait rapidement.
Sur les skis, je suis passée par des moments difficiles où je n'arrivais pas à avancer, j'ai gardé un souvenir comme si j'avais été dans la pénombre, comme submergée par mes toxines. Je transpirais beaucoup, je sentais fort, phénomène normal. J'ai eu aussi des peurs qui sont remontées, je le savais et je les ai traitées une à une. Dans ma graisse qui fondait, il y avait la mémoire de peurs anciennes qu'il fallait regarder en face et régler. J'ai eu des tentations devant un plateau de reblochon crémeux, des lasagnes.
Et malgré ce travail de détoxination du corps pas évident à supporter, je gardais la joie, la générosité et surtout, je gagnai en énergie. Une énergie douce, sereine, pleine qui me portait tout au long du jour sans faiblesses; plus d'envie de siestes, de coups de barre; je faisais mon travail avec calme et concentration. Il m'arrivait de m'énerver tout à coup contre une voiture devant moi mais c'était juste la manifestation du trop-plein des toxines qui demandaient à s'échapper d'une manière. En général, je m'étonnai de ma placidité, de ma façon de travailler calme et pleine de réussite.
Comme si quelque chose veillait sur moi et me guidait dans mes gestes.
J'ai noté (et note toujours) mes sensations et je n'osai penser que peut-être, j'étais guérie de mes compulsions alimentaires? Pas si facile...
Au bout de 3 semaines, j'ai eu un déclic en ski, je me suis sentie voler. Je venais de perdre à peu près 6kg, je revivais! J'étais sur la bonne voie!
Parfois, sur une ou deux journées de la semaine, j'avais des passages à vide et je m'écoutai, je ne forçai pas en ski, me reposai. Et ça passait.
Et puis le temps a passé très vite, cela faisait plus de 7 semaines que j'étais dans le cru quand j'ai visionné une vidéo de Thierry où il parlait des boulimies, des addictions, des compulsions. Un sujet me concernant.http://youtu.be/z381XFToruU
Et j'ai pris une claque! Il disait, très justement d'ailleurs, que commencer un régime cru est très difficile et qu'un jour ou l'autre, on se prend le boomerang en pleine figure. Tout cela à cause des intestins encrassés (pour faire court. Pour comprendre allez voir son site!) En d'autres termes, il disait qu'il fallait d'abord nettoyer les intestins avant de réussir à les rendre de nouveau opérationnels dans l'échange des nutriments. Ca m'a fait tellement douter que le lendemain, je tombai malade, mal de gorge et rhume. Encore une fois, je l'appris sur le tas, réaction typique!
A partir de là, j'ai navigué entre ma volonté de vivre cru et mes doutes quant à la véracité de ma démarche, oscillé entre le repas de midi cru et les craquages du soir avec chips, pâtes, gâteaux maison, chocolat et pain. Alors, j'ai craqué pour de bon un jour et me suis reprise ensuite. Je ne voulais pas me battre avec moi-même, avec mon corps ni me punir, tout cela était bien terminé, derrière moi ces réactions anciennes.
Cette période difficile a été utile pour me remettre en question, pour me poser les bonnes questions et je n'arrêtai pas le cru car je savais au fond de moi que j'étais sur la bonne voie, que j'allais y arriver. Comme dit Thierry, "persévérez! Un jour, ça passera!"
J'ai persévéré. Ce qui m'a permis de continuer à y croire, c'est l'énergie que j'avais gagnée, la nouvelle silhouette, la simplicité de manger, les goûts merveilleux de ces légumes et de ces fruits, la joie et la sérénité en moi.
Et au bout de 3 semaines avec petits craquages le soir, je me sentis de nouveau mal, fatiguée. Mettant cela sur le compte de la fatigue et de mon emploi du temps chargé sur les vacances, je me posai tout de même la question: normalement, quoi que je fasse, je me sens bien. Alors?
Alors, Thierry m'a apporté la réponse dans une vidéo de 2010. C'est drôle comme parfois, on a des questions et on tombe sur LE livre, LE film, LA vidéo qui nous apporte la réponse. Là, il montre sa ration de fruits et légumes pour une journée: 1 batavia, 20 mangues, 12 bananes et quelques autres fruits. Oui, pour une journée! Et il explique que si on ne met pas la ration qu'il faut pour ingurgiter les 2500 calories nécessaires à la vie, avec le ratio 80% fructose, 10% protéines, 10% lipides, on se jettera sur les pâtes, le pain, par manque.
Ok, j'avais tout compris. Je n'avais pas assez de volume de nourriture pour être callée, pour avoir ma ration calorique journalière et c'est pourquoi je craquais sur le pain et la confiture.
Dès le lendemain, ayant compris que "plus je mange de glucides, moins j'ai d'énergie!", je revins à mon cru et en deux jours, ce fut de nouveau le calme, l'énergie, la joie.
Il m'a fallu ce temps de doutes, de compréhension pour passer à la phase 3, où je reviens aux fondamentaux: du cru et beaucoup !
Moi qui ne pouvais rien faire sans petit-déj, je m'en passe depuis 3 mois sans JAMAIS avoir eu de fringales ni d'hypoglycémie !!!
Moi qui ne voyais pas comment un sportif pouvait être sportif ET végétarien, je ne mange plus de protéines animales depuis 3 mois et je n'ai pas perdu un seul gramme de muscles. Il est d'ailleurs totalement INUTILE de prendre des protéines en supplément, ce sont des toxines ajoutées qui seront à éliminer. N'ayez pas peur de perdre du muscle puisque vous n'en perdrez pas !!
Moi qui pensais, en bonne sportive, que sans glucides, on ne peut pas faire de sport d'endurance, je me trompais. Quand je vois mes jeunes, après des assiettes de pâtes énormes, croquer dans une barre de céréales 2h à peine après le repas, je vois leur peur de manquer, d'être en hypoglycémie alors que c'est leur corps qui veut juste éliminer les toxines du repas.
http://youtu.be/kXNhLtjW_XQ
Voilà où j'en suis dans ma nouvelle vie, j'y suis bien et j'ai tant à donner!
J'ai découvert la méditation, le chant des voyelles. Je m'éclate à aller cueillir des pissenlits, des coucous et des violettes pour mon repas de midi, je me régale d'avance à l'idée de goûter à la grenade, à l'ananas ce soir. Je glisse une assiette de fruits coupés en dés à mon fils avant le repas et j'ai arrêté d'acheter des yaourts. Quand il a des céréales, c'est avec du lait d'avoine. Depuis, son transit s'est bien amélioré et il n'a plus de petits boutons blancs sur la peau.
Ma fille s'y est mise aussi tout en conservant de la viande et des céréales et elle a gagné en énergie. Petit à petit, elle enlèvera ce qui lui nuit.
Même mes parents sont tombés sous le "charme" des vidéos de Thierry, eux aussi s'y mettent doucement. Ils comprennent mieux ce qui se passe dans leur corps.
Il y a toujours des empêcheurs de tourner en rond mais je connais le sujet maintenant, je n'hésite plus à en parler quand on me pose la question et je sais ce qui est bon pour moi.
Se défaire des dogmes, faire ses expériences, tenter ce qui est impossible à première vue, se fier à son instinct.
A vous maintenant!!
A bientôt pour de nouvelles aventures!
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